Livres

Nymphéas noirs, Michel Bussi

nympheas-noirs_michel-bussiPourquoi ce livre ?

Nymphéas noirs attendait depuis longtemps dans ma pile à lire, lorsque j’ai soudainement eu envie de lire un polar. Farfouillant dans mes étagères, je me suis souvenue avoir vu de nombreux avis positifs sur ce roman, notamment ceux de mes copines Erika (du blog Page après page) et Cyrielle (de la chaîne YouTube Tête de Litote). C’était assez pour me motiver !

De quoi ça parle ?

L’histoire se passe à Giverny, village de Claude Monet.  Trois femmes vont être impliquées, de près ou de loin, dans le meurtre de Jérôme Morval : une fillette de 11 ans, l’institutrice du village et une vieille femme. Aux inspecteurs de remonter l’histoire des habitants de Giverny…

Mon avis

Ce roman policier mérite son succès et ses 5 prix littéraires : c’est un petit bijou de lecture, parfaitement construit. A la manière d’un huis-clos, Michel Bussi nous montre les différents points de vue des personnages sur les mêmes scènes, et sème sans cesse le doute dans l’esprit du lecteur : qui est coupable ? Qui ne l’est pas ?

L’histoire du village de Giverny et la peinture sont omniprésents : ils apportent une originalité au récit et se mêlent à l’intrigue avec brio. Les yeux couleur nymphéas de l’institutrice et le goût pour la peinture de la petite Fanette n’en sont que deux exemples… C’est ce qui m’a le plus plu dans cette histoire ! On a l’impression de se promener dans les rues de Giverny, de découvrir ses secrets et les tableaux de Monet en enquêtant sur le meurtre de Morval.

La fin de l’histoire, brillante et inattendue, conclut un roman de très grande qualité. Michel Bussi est un auteur talentueux et malin, qui joue avec les mots et le lecteur. J’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres. En avez-vous à me conseiller en priorité ?

Livres

Le Chardonneret, Donna Tartt

le-chardonneret_donna-tarttPourquoi ce livre ?

Ce fut l’un de mes cadeaux de Noël 2014 ! J’ai mis un peu de temps avant de me lancer dans ce pavé, en novembre 2016.

De quoi ça parle ?

Theo, jeune garçon new-yorkais âgé de 13 ans, survit à un attentat au Metropolitan Museum of Art. Il y perd sa mère mais sauve, à la demande d’un vieil antiquaire mourant, un petit tableau : « Le Chardonneret » de Carel Fabritius. Le voilà désormais lié à cette oeuvre rare…

Mon avis

Le Chardonneret est un pavé qui m’attirait autant qu’il me faisait peur. Je me suis lancée un soir d’automne dans cet énorme et lourd roman et ai tout de suite été séduite par la plume de Donna Tartt. Ce n’est pas pour rien que ce livre a reçu le Prix Pulitzer 2014 ! L’autrice, même traduite en français, sait indéniablement manier les mots. Les phrases sont longues, lentes et réfléchies. Se plonger dans Le Chardonneret demande de l’attention : c’est la raison pour laquelle j’ai mis plusieurs mois à en venir à bout. Le livre est lourd, le récit est détaillé, l’histoire est lente. C’est une ambiance qu’il faut prendre le temps d’apprécier.

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Le Chardonneret – Carel Fabritius

Malgré tout, si je reconnais le talent de Donna Tartt et la puissance de son récit, j’avoue m’être ennuyée. J’ai aimé la première partie de l’histoire, narrée par le jeune Theo, en proie à la solitude et au doute : le voilà seul sans sa mère, avec un tableau de maître, ballotté de famille en famille. Il grandit petit à petit et se laisse tenter par la drogue et l’alcool… c’est là que j’ai décroché, malheureusement. La descente aux enfers du héros est assez lente pour que nous profitions de tous les détails et la lecture fut parfois laborieuse.

Si vous aimez les gros livres denses, qui s’attardent sur des personnages déglingués par la vie, celui-ci est pour vous ! Sinon, passez votre chemin.

Livres

Le château, Mathieu Sapin

CV_LE-CHATEAU_00.inddPourquoi ce livre ?

J’ai tout de suite été attirée par la promesse de cette BD : nous faire entrer dans les méandres de l’Elysée, à la manière d’une petite souris.

De quoi ça parle ?

Mathieu Sapin obtient l’autorisation de déambuler dans le Château, petit sobriquet donné à l’Elysée. On découvre avec lui les innombrables pièces du palais, mais aussi les gens qui y travaillent et leurs rôles.

Mon avis

J’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée didactique, qui arrive parfaitement à nous familiariser avec ce lieu finalement très secret, sans parler de politique. Mathieu Sapin n’est ni pour ni contre François Hollande, alors Président lors de la réalisation de cet ouvrage. Il présente surtout sa fonction et son rôle dans la fourmilière qu’est l’Elysée. Le Président n’est qu’un employé comme les autres – ou presque !

L’évolution du lieu en fonction du pouvoir en place et de la personnalité du Président m’a beaucoup amusé ! Plusieurs fois, des personnages expliquent les changements qui ont eu lieu lors du passage de flambeau : passer de Sarkozy à Hollande change aussi les choses dans le service de com ou en cuisines.

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A la manière d’un guide touristique, on visite l’Elysée à travers un plan très précis, et l’on s’attarde sur les lieux « à voir », les gens hauts placés à rencontrer, les anecdotes… Une jolie BD qui mérite qu’on s’y attarde !

Livres

Mars Horizon, Florence Porcel et Erwann Surcouf

mars-horizon_florence-porcel_erwann-surcoufPourquoi ce livre ?

Vous le savez peut-être, j’aime beaucoup Florence Porcel et suis tout ce qu’elle fait avec attention. En me rendant au Salon du Livre de Paris 2017, je me suis offert cette BD en la faisant dédicacer par ses deux auteurs. J’ai attendu le bon moment pour la lire !

De quoi ça parle ?

2080, Mars. Pour la première fois, une équipe de Terriens vient s’installer sur la planète rouge – sans retour prévu. Jeanne, narratrice et communicante en chef, est accompagnée de Sam le médecin, Tsi-Ku l’ingénieure et Nikash le botaniste. En orbite, Elena et Josh les suivent depuis leur station spatiale.

Mon avis

Croyez-moi, je n’ai rien d’une scientifique et me sens parfois bien démunie devant les discours scientifiques. Pourtant, j’écoute et lis toujours Florence Porcel avec attention, car elle a le talent d’expliquer des choses complexes de manière abordable, et rend tout intéressant (découvrez notamment sa chaîne YouTube).

Une fois de plus, je me suis plongée dans cette histoire sans difficulté. Florence Porcel est omniprésente, à travers le personnage de Jeanne : communicante enjouée et passionnée par Mars, elle raconte à la Terre le quotidien de son équipage. Le trait simplifié d’Erwann Surcouf donne à la planète rouge une atmosphère inconnue jusqu’alors : pas de fioritures dans les planches dessinées, le dessinateur va a l’essentiel. Mars est vierge de tout et reste à découvrir.

Mars-Saison-1-VF-StreamingAu-delà de l’histoire, on est transporté par cette aventure humaine réaliste, qui je crois a été vérifiée par des scientifiques reconnus. On imagine le travail de titan réalisé en amont pour que tout soit crédible.

Cela m’a beaucoup fait penser à la série docufiction Mars de National Geographic. A plus court terme, elle imagine à peu près le même scénario. Les deux supports sont à découvrir pour en savoir plus sur cette fascinante planète – et sur la pugnacité humaine !

Livres

Les Justes, Albert Camus

les-justes_albert-camusPourquoi ce livre ?

Au début de l’année 2017, je me suis promis de lire plus de théâtre, genre qui fut ma passion et m’orienta un temps vers des études dédiées. Même si je ne fais plus de théâtre aujourd’hui, j’aime toujours en lire. Malheureusement, je ne me tourne pas naturellement vers une pièce de théâtre quand je dois choisir une nouvelle lecture. Cette fois -ci, j’ai pris le taureau par les cornes et me suis motivée pour Les Justes de Camus.

De quoi ça parle ?

Tirée de faits historiques réels, la pièce se passe à Moscou, en 1905. Un groupe de socialistes révolutionnaires projette d’assassiner le grand Duc Serge et organise l’attentat, retranché dans un appartement. Certains semblent résolus quand d’autres se posent mille questions.

Mon avis

Il est toujours intéressant de creuser le sujet du terrorisme, plus encore dans la période que nous vivons actuellement, quelles que soient l’époque, la revendication ou la manière d’agir. La question qui m’intéressait ici était de savoir pourquoi des hommes sont prêts à commettre un attentat et à semer la terreur. Comment vivent-ils cela, intimement ? Quel est leur raisonnement ? C’est une folie d’être prêt à commettre de tels actes, et pourtant, certains le font.

Camus pose cette question à ces personnages dans la première partie de la pièce. Car assassiner le grand Duc implique de tuer des enfants, assis juste derrière lui, dans la calèche. Ne pas le tuer symbolise en revanche de baisser les bras, d’arrêter la lutte sociale… Comme le dit le personnage de Stepan : « Parce que Yanek n’a pas tué ces deux-là, des milliers d’enfants russes mourront de faim pendant des années encore. » Le débat entraîné par cette situation m’a beaucoup intéressée !

J’ai moins aimé la suite de l’histoire : l’attentat a lieu et nous suivons les pensées du terroriste en prison. Je me suis ennuyée dans cette partie de la pièce… Je crois que je me suis désintéressée et j’avais surtout envie que ça se termine. Quel dommage ! Peut-être parce que l’histoire perd sa réflexion philosophique et devient plus politique.

A lire si vous aimez Camus, mais aussi l’histoire et la philosophie ! Une pièce très riche que l’on doit mieux apprécier en l’étudiant – ou en la comparant aux faits historiques.

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Tout plaquer et aller prendre un bain, Mathou

tout-plaquer-et-aller-prendre-un-bain_mathouPourquoi ce livre ?

Mon amoureux me l’a rapporté un soir, alors que j’avais le moral à zéro et le dos en vrac. Je n’ai pas tardé à me plonger dans cette BD feel-good !

De quoi ça parle ?

L’autrice propose un concentré de petits bonheurs et de jolis moments que l’on connaît tous : se glisser dans des draps propres, faire une balade en vélo, écouter une bonne musique, marcher sur le sable… Un petit plaisir dessiné à chaque page.

Mon avis

Si vous avez besoin d’un remontant, procurez-vous ce petit bouquin coloré ! L’énumération de petits bonheurs du quotidien et de phrases positives apporte beaucoup de réconfort lorsque l’on a le moral dans les chaussettes. Le dessin tout rond de Mathou concorde parfaitement avec ces instants doudou : chaque page est un concentré de joie, de douceur et de couleurs, que l’on peut revenir feuilleter à tout moment.

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Ce n’est pas vraiment une BD, c’est plutôt un recueil de bonnes nouvelles dessinées. Ca se lit très vite, bien sûr, ça se dévore ou ça se picore, comme on le souhaite. A garder sous le coude !

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Mr Mercedes, Stephen King

Mr-Mercedes_stephen-kingPourquoi ce livre ?

Il m’a été offert en octobre 2016 par Cynthia, du blog 1001 Projets, dans le cadre du swap littéraire de Mille Vies en Une. J’ai attendu d’avoir besoin d’un bon thriller pour me plonger dans ce Stephen King.

De quoi ça parle ?

En 2009, un chauffard fou fonce, avec sa Mercedes, sur une file d’attente de chômeurs devant un salon de l’emploi. Il cause huit morts et quinze blessés avant de disparaître. Un an plus tard, l’ex-enquêteur Bill Hodges, fraîchement retraité, reçoit un courrier du « tueur à la Mercedes », revenu le titiller. Le jeu du chat et de la souris va commencer entre les deux personnages.

Mon avis

Formidable thriller ! Vous le savez, je suis une grande amatrice de thrillers. Ajoutez à cela le talent et la plume de Stephen King, BINGO, je suis conquise ! Je ne me suis jamais ennuyée dans les pages de Mr Mercedes, un roman rondement mené, plein de rebondissements et de suspense.

Le jeu qui anime nos deux protagonistes fait palpiter tout le récit. On se délecte de leurs échanges virulents : qui sera le plus intelligent, le plus malin, le plus organisé…? Hodges est un flic comme on les aime : bourru, solitaire, qui n’a rien à perdre et tout à venger. Notre tueur à la Mercedes, lui, incarne le salaud parfait, que l’on aime détester : obsessionnel, psychopathe, torturé, malin et effrayant, il stimule l’imagination de l’enquêteur et du lecteur.

J’ai savouré ce roman intense, qui montre une fois de plus le talent de l’auteur. King alterne entre les points de vue, faisant habilement monter le suspense jusqu’aux scènes finales. Je verrai bien l’ensemble adapté au cinéma !

J’ai maintenant hâte de découvrir la suite, puisque ce n’est que le premier tome d’une trilogie : malheureusement, Carnets noirs (tome 2) et Fin de ronde (tome 3) ne sont pas encore parus en poche. J’attendrai avec impatience !

Livres

Jamais seule, Sandrine Dureuil

jamais-seule_sandrine-dureuilPourquoi ce livre ?

Sandrine tient le blog Vu de mes Lunettes depuis quelques temps et au fil des échanges, elle est devenue une vraie copine. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer autour d’un thé, mais au-delà, c’est une nana dont je me sens assez proche et qui ne manque jamais de me réconforter quand ça ne va pas ou de prendre de mes nouvelles, voire de m’envoyer des petits mots.

Quand elle a enfin publié son roman en numérique chez Librinova, j’ai évidemment sauté dessus et me le suis procuré ! Le vrai défi était de le lire sur mon smartphone.

De quoi ça parle ?

Agathe, atteinte de mucoviscidose, décède brutalement. Sa jumelle Alicia doit affronter le présent et l’avenir sans son âme sœur… Un défi qui semble insurmontable. Pourtant, l’amour qui unit les deux sœurs va lui venir en aide, même de l’au-delà.

Mon avis

Je l’avoue : le plus difficile fut de me lancer, freinée par la lecture sur smartphone. Il faut dire que cela n’est pas très confortable… Pourtant, un aller-retour en train et quelques weekends m’ont permis de me plonger dans ce roman numérique et d’oublier, un temps, le support de lecture.

Très vite, je me suis pris d’affection pour Alicia, jeune femme introvertie toujours inquiète pour sa sœur, qui, une fois seule, se retrouve perdue et abandonnée. Pourtant bien entourée par ses proches, elle perd tout espoir au décès de sa sœur et l’on croise très fort les doigts pour qu’elle trouve le moyen de rebondir. Je me suis aussi beaucoup attachée aux parents des jumelles, qui sont, à tort, mis de côté par Alicia. Prévenants mais aussi meurtris par la disparition de l’une de leurs filles, ils essayent tant bien que mal de mener leur deuil en accompagnant Alicia. On les sent désemparés, cela m’a plu. Des personnages très émouvants, qui ont su me toucher à plusieurs reprises !

L’histoire se concentre sur le deuil d’Alicia. L’émotion est présente à chaque page, et cela remue, bien évidemment. Heureusement, elle progresse petit à petit et retrouve l’espoir, accompagnée par son ami Ludovic. J’aurais aimé un peu plus d’action et de rebondissements : on se concentre peut-être un peu trop sur les pensées et sentiments d’Alicia. Les derniers chapitres prennent toutefois un peu d’envergure et reprennent vie avec notre héroïne, finalement plus forte qu’il n’y paraît !

Je me suis donc laissée séduire par ce roman sur le deuil, qui décrypte avec justesse et précision toutes les étapes à traverser dans un tel moment : déni, colère, tristesse, abandon, acceptation. Ajoutez à cela une relation entre jumelles fusionnelles et vous obtenez un concentré d’émotions !

Bravo Sandrine, pour ce joli travail. On sent que tu y as mis tes tripes. A quand le prochain ? 🙂

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Très intime, Solange

tres-intime_solangePourquoi ce livre ?

Je suis une grande fan de Solange et de ses vidéos sur YouTube, que je trouve toujours pertinentes. Je n’évoquerai pas ici la polémique qui a suivi la publication de ce livre, portant sur l’accord des femmes ayant témoigné. Elle n’avait pas encore éclaté lorsque j’ai lu ce recueil. Toujours est-il que lorsque Solange a annoncé qu’elle publiait un recueil de témoignages de femmes, je me suis jetée dessus !

De quoi ça parle ?

Solange livre les échanges qu’elle a eus avec vingt femmes, âgées de 18 à 46 ans, à propos de leur vie affective et sexuelle.

Mon avis

C’est un recueil qui m’a beaucoup plu ! Les mots bruts, les échanges « tel quel », les phrases « orales » avec des « euh » et une syntaxe approximative m’ont convaincus dès le début. Pas de réécriture de la part de l’autrice : le « tu » de Solange discute librement avec le « je » de chaque femme. On se sent d’abord un peu gêné de se joindre à la conversation, car les thèmes abordés sont intimes, comme l’annonce le titre de l’ouvrage : la sexualité est au cœur des échanges, bien sûr. Les relations avec des hommes, avec d’autres femmes, la joie, la frustration, la peur, la douleur, l’incompréhension, l’envie…

Finalement, on devient confident de ces vingt femmes plutôt expérimentées, qui ont décidément des choses à dire sur la question. Le sexe peut être beau, mais aussi brutal, violent, inquiétant, ou inexistant.

J’ai été conquise par cette impression de confidence et de liberté de parole ! Cela fait du bien. Pourtant, je ne me suis pas identifiée à tous ces témoignages : que que soit leur âge, ces femmes ont beaucoup d’expérience. Elles ont tout fait ou presque ! Cela a paradoxalement créé chez moi un sentiment de distance avec ces récits très intimes.

C’est la seule chose frappante qui m’a dérangée, mais j’ai terminé ma lecture émue et convaincue de l’utilité de ce livre. Il n’est pas à réserver aux femmes, au contraire. Chaque homme devrait y jeter un œil, ne serait-ce que pour découvrir les coulisses de la sexualité féminine.

Livres

Terre de rêves, Jirô Taniguchi

terre-de-reves_jiro-taniguchiPourquoi ce livre ?

Je me sentie bien triste en apprenant la mort récente de Jirô Taniguchi, un dessinateur que j’apprécie beaucoup… Souvenez-vous, j’avais eu un coup de cœur pour Le journal de mon père et j’ai aussi adoré Quartier lointain (que je n’ai pas chroniqué). J’ai comme objectif de lire toutes les bandes-dessinées de cet artiste ! Cette fois-ci, je me suis penchée sur ce petit ouvrage.

De quoi ça parle ?

Ce recueil raconte cinq petites histoires publiées initialement entre 1991 et 1992 dans le magazine japonais Big Comic. Elles relatent des petits événements du quotidien : avoir et perdre un chien, avoir un chat, la vie de famille, la réalisation de ses rêves…

Mon avis

Une fois de plus, Taniguchi a réussi à m’émouvoir aux larmes, en faisant ce qu’il fait de mieux : raconter les petites choses de la vie avec beaucoup de pudeur et de justesse. Sachant qu’il raconte là une partie de sa vie rend la lecture encore plus forte. La forte relation qu’il entretenait avec son chien, depuis ses premiers jours jusqu’à sa mort, m’a bien sûr émue, puisqu’elle a remué en moi quelques souvenirs. L’arrivée de chats dans sa maison est aussi très touchante, quoique plus rigolote ! Un peu bougon avant leur arrivée, il est rapidement sous leur charme, tout comme sa femme.

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Les dessins sont toujours très précis et délicats. Les visages des hommes et les faces des animaux expriment tout un tas d’émotions… Les paysages font rêver, et pourtant, le dessin est sans couleur.

Taniguchi est définitivement l’un de mes auteurs préférés : il a le don de toucher ce qui est le plus sensible en moi avec une histoire très simple et un trait de crayon. A lire de toute urgence !