Pourquoi ce livre ?
Ce fut l’un de mes cadeaux de Noël 2014 ! J’ai mis un peu de temps avant de me lancer dans ce pavé, en novembre 2016.
De quoi ça parle ?
Theo, jeune garçon new-yorkais âgé de 13 ans, survit à un attentat au Metropolitan Museum of Art. Il y perd sa mère mais sauve, à la demande d’un vieil antiquaire mourant, un petit tableau : « Le Chardonneret » de Carel Fabritius. Le voilà désormais lié à cette oeuvre rare…
Mon avis
Le Chardonneret est un pavé qui m’attirait autant qu’il me faisait peur. Je me suis lancée un soir d’automne dans cet énorme et lourd roman et ai tout de suite été séduite par la plume de Donna Tartt. Ce n’est pas pour rien que ce livre a reçu le Prix Pulitzer 2014 ! L’autrice, même traduite en français, sait indéniablement manier les mots. Les phrases sont longues, lentes et réfléchies. Se plonger dans Le Chardonneret demande de l’attention : c’est la raison pour laquelle j’ai mis plusieurs mois à en venir à bout. Le livre est lourd, le récit est détaillé, l’histoire est lente. C’est une ambiance qu’il faut prendre le temps d’apprécier.

Malgré tout, si je reconnais le talent de Donna Tartt et la puissance de son récit, j’avoue m’être ennuyée. J’ai aimé la première partie de l’histoire, narrée par le jeune Theo, en proie à la solitude et au doute : le voilà seul sans sa mère, avec un tableau de maître, ballotté de famille en famille. Il grandit petit à petit et se laisse tenter par la drogue et l’alcool… c’est là que j’ai décroché, malheureusement. La descente aux enfers du héros est assez lente pour que nous profitions de tous les détails et la lecture fut parfois laborieuse.
Si vous aimez les gros livres denses, qui s’attardent sur des personnages déglingués par la vie, celui-ci est pour vous ! Sinon, passez votre chemin.