Étiquette : roman
Un funambule sur le sable, Gilles Marchand
J’ai lu ce roman dans le cadre des Matchs de la Rentrée Littéraire organisés par Price Minister. #MRL17
Les élues, Maggie Mitchell
Pur, Antoine Chanas
Misery, Stephen King
Memorex, Cindy van Wilder
Une histoire haute en couleurs, qui situe son action sur une île privée… Je n’avais pas la mer sous la main pour la photo, mais les étoiles du fond rappellent l’étoile de mer de la couverture (évidemment cachée par mon post-it). Attention, mise en scène de grande qualité.
Juste une ombre, Karine Giébel
On tente une nouvelle formule d’avis lecture aujourd’hui. Un fond en rapport avec le roman, un post-it, un avis court et efficace… Vous en pensez quoi ?
Nymphéas noirs, Michel Bussi
Pourquoi ce livre ?
Nymphéas noirs attendait depuis longtemps dans ma pile à lire, lorsque j’ai soudainement eu envie de lire un polar. Farfouillant dans mes étagères, je me suis souvenue avoir vu de nombreux avis positifs sur ce roman, notamment ceux de mes copines Erika (du blog Page après page) et Cyrielle (de la chaîne YouTube Tête de Litote). C’était assez pour me motiver !
De quoi ça parle ?
L’histoire se passe à Giverny, village de Claude Monet. Trois femmes vont être impliquées, de près ou de loin, dans le meurtre de Jérôme Morval : une fillette de 11 ans, l’institutrice du village et une vieille femme. Aux inspecteurs de remonter l’histoire des habitants de Giverny…
Mon avis
Ce roman policier mérite son succès et ses 5 prix littéraires : c’est un petit bijou de lecture, parfaitement construit. A la manière d’un huis-clos, Michel Bussi nous montre les différents points de vue des personnages sur les mêmes scènes, et sème sans cesse le doute dans l’esprit du lecteur : qui est coupable ? Qui ne l’est pas ?
L’histoire du village de Giverny et la peinture sont omniprésents : ils apportent une originalité au récit et se mêlent à l’intrigue avec brio. Les yeux couleur nymphéas de l’institutrice et le goût pour la peinture de la petite Fanette n’en sont que deux exemples… C’est ce qui m’a le plus plu dans cette histoire ! On a l’impression de se promener dans les rues de Giverny, de découvrir ses secrets et les tableaux de Monet en enquêtant sur le meurtre de Morval.
La fin de l’histoire, brillante et inattendue, conclut un roman de très grande qualité. Michel Bussi est un auteur talentueux et malin, qui joue avec les mots et le lecteur. J’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres. En avez-vous à me conseiller en priorité ?
Le Chardonneret, Donna Tartt
Pourquoi ce livre ?
Ce fut l’un de mes cadeaux de Noël 2014 ! J’ai mis un peu de temps avant de me lancer dans ce pavé, en novembre 2016.
De quoi ça parle ?
Theo, jeune garçon new-yorkais âgé de 13 ans, survit à un attentat au Metropolitan Museum of Art. Il y perd sa mère mais sauve, à la demande d’un vieil antiquaire mourant, un petit tableau : « Le Chardonneret » de Carel Fabritius. Le voilà désormais lié à cette oeuvre rare…
Mon avis
Le Chardonneret est un pavé qui m’attirait autant qu’il me faisait peur. Je me suis lancée un soir d’automne dans cet énorme et lourd roman et ai tout de suite été séduite par la plume de Donna Tartt. Ce n’est pas pour rien que ce livre a reçu le Prix Pulitzer 2014 ! L’autrice, même traduite en français, sait indéniablement manier les mots. Les phrases sont longues, lentes et réfléchies. Se plonger dans Le Chardonneret demande de l’attention : c’est la raison pour laquelle j’ai mis plusieurs mois à en venir à bout. Le livre est lourd, le récit est détaillé, l’histoire est lente. C’est une ambiance qu’il faut prendre le temps d’apprécier.

Malgré tout, si je reconnais le talent de Donna Tartt et la puissance de son récit, j’avoue m’être ennuyée. J’ai aimé la première partie de l’histoire, narrée par le jeune Theo, en proie à la solitude et au doute : le voilà seul sans sa mère, avec un tableau de maître, ballotté de famille en famille. Il grandit petit à petit et se laisse tenter par la drogue et l’alcool… c’est là que j’ai décroché, malheureusement. La descente aux enfers du héros est assez lente pour que nous profitions de tous les détails et la lecture fut parfois laborieuse.
Si vous aimez les gros livres denses, qui s’attardent sur des personnages déglingués par la vie, celui-ci est pour vous ! Sinon, passez votre chemin.
Mr Mercedes, Stephen King
Pourquoi ce livre ?
Il m’a été offert en octobre 2016 par Cynthia, du blog 1001 Projets, dans le cadre du swap littéraire de Mille Vies en Une. J’ai attendu d’avoir besoin d’un bon thriller pour me plonger dans ce Stephen King.
De quoi ça parle ?
En 2009, un chauffard fou fonce, avec sa Mercedes, sur une file d’attente de chômeurs devant un salon de l’emploi. Il cause huit morts et quinze blessés avant de disparaître. Un an plus tard, l’ex-enquêteur Bill Hodges, fraîchement retraité, reçoit un courrier du « tueur à la Mercedes », revenu le titiller. Le jeu du chat et de la souris va commencer entre les deux personnages.
Mon avis
Formidable thriller ! Vous le savez, je suis une grande amatrice de thrillers. Ajoutez à cela le talent et la plume de Stephen King, BINGO, je suis conquise ! Je ne me suis jamais ennuyée dans les pages de Mr Mercedes, un roman rondement mené, plein de rebondissements et de suspense.
Le jeu qui anime nos deux protagonistes fait palpiter tout le récit. On se délecte de leurs échanges virulents : qui sera le plus intelligent, le plus malin, le plus organisé…? Hodges est un flic comme on les aime : bourru, solitaire, qui n’a rien à perdre et tout à venger. Notre tueur à la Mercedes, lui, incarne le salaud parfait, que l’on aime détester : obsessionnel, psychopathe, torturé, malin et effrayant, il stimule l’imagination de l’enquêteur et du lecteur.
J’ai savouré ce roman intense, qui montre une fois de plus le talent de l’auteur. King alterne entre les points de vue, faisant habilement monter le suspense jusqu’aux scènes finales. Je verrai bien l’ensemble adapté au cinéma !
J’ai maintenant hâte de découvrir la suite, puisque ce n’est que le premier tome d’une trilogie : malheureusement, Carnets noirs (tome 2) et Fin de ronde (tome 3) ne sont pas encore parus en poche. J’attendrai avec impatience !