Expositions et visites·Films·Spectacles

Bilan culturel de juin 2017

Coucou !

Comme l’année dernière, je suis partie en vacances fin juin-début juillet, et cela a retardé la publication du bilan culturel mensuel. Oups ! De belles découvertes à partager, néanmoins.

Exposition

Dalida, une garde-robe de la ville à la scène

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Un vendredi soir, une collègue m’a gentiment invitée à découvrir l’exposition sur la garde-robe de Dalida, proposée par le musée Galliera, à Paris. Voir des jolies robes de soirée ou des tenues abracadabrantes de l’artiste me tentait beaucoup ! Et en effet, cela valait le coup.

L’exposition est assez courte : ça, j’aime ! Pas le temps d’avoir mal aux pieds ou au dos.

On retrace la vie de Dalida à travers ses tenues, en déambulant de salle en salle : les vêtements sont parfois somptueux, parfois rigolos, ou même carrément extravagants ! On se verrait bien en essayer quelques uns… En tout cas, je note que la chanteuse avait une très petite taille pour rentrer dans des robes aussi étroites !

Très jolie découverte, à tenter jusqu’au 13 août 2017 au Musée Galliera.

Spectacles

Le Siffleur et son quatuor à cordes

le-siffleurC’était le dernier spectacle de la saison théâtrale de ma ville et j’avais hâte de le découvrir ! Car le Siffleur a une belle réputation dans le monde du spectacle et j’ai même failli acheter des places durant l’année pour aller le voir à Paris, oubliant que j’avais déjà réservé la soirée près de chez moi (mémoire de poisson rouge, bonjour !).

C’était bien sûr à la hauteur de mes attentes ! En costume-nœud papillon, entouré par un quatuor à cordes de musiciennes, Fred Radix – alias le Siffleur – prend place sur une scène vide, debout sur une petite estrade. Et se met à siffler ! Cet homme-là doit avoir les cordes vocales bien huilées, car il ne rate aucune note et parvient même à siffler de grands airs de musique aux notes aiguës et acérées.

Il alterne sifflement d’airs d’opéra connus, de musiques classiques et de grands tubes populaires et joue avec le public, avec un humour pince-sans-rire qui désarçonne avant de séduire.

C’est un art original que l’art de siffler : il fallait beaucoup de cran pour oser en faire un spectacle. C’est réussi ! A voir !

Carmen à l’Opéra Bastille, par Calixto Bieito

carmen-opera-bastilleIl y a quelques mois de cela, j’ai invité une amie à l’opéra pour ses 30 ans : j’ai choisi le fameux Carmen de Bizet et de très bonnes places. Notre soirée était faite !

C’était d’abord l’occasion de découvrir l’opéra Bastille de Paris : moderne, cette salle conçue en 1989 n’est pas très esthétique – de l’extérieur comme de l’intérieur. Pourtant, les larges couloirs et la grandeur de la salle de spectacle m’ont ébloui dès le début : attention, nous ne sommes pas au théâtre. Cela s’apparente plus à un stade qu’à un théâtre classique.

Enfin, la soirée a commencé : j’avais des étoiles plein les yeux durant 2h30 ! La première partie a frappé fort avec une Carmen séductrice et mystérieuse, dans un univers des années 60 : chœur d’enfants, soldats, ouvrières évoluent dans un décor épuré, où trônent une cabine téléphonique et un drapeau espagnol. Par la suite, la scène s’est remplie de vieilles voitures qui figuraient ainsi le camp de bohémiens : magnifique idée !

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Carmen, incarnée par la belle Anita Rachvelishvili, prenait toute la place avec sa voix en or et sa présence scénique : sauvage, indépendante, rebelle, c’est une allégorie de la liberté et de l’amour ! Une de mes héroïnes, c’est certain.

Anita Rachvelishvili
Anita Rachvelishvili

Déjà séduite par l’opéra de Bizet, je suis tombée sous le charme de cette mise en scène moderne et inattendue, qui démontre que l’histoire de Carmen est intemporelle.

« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser.
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle, s’il lui convient de refuser ! »

Cinéma

Une seule sortie ciné en juin ! J’ai perdu le rythme…

Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, de Joachim Rønning et Espen Sandberg

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Rien d’extraordinaire dans ce cinquième volet des Pirates des Caraïbes. On y retrouve avec plaisir mais sans surprise les formules habituelles : malédiction, méchant pirate, vieux ennemis devenus amis, humour, amour, rhum et cascades en bateaux de pirates.

C’était une sortie entre amis qui ne demandait rien de plus que cela : un film d’aventure avec des clins d’œils aux précédents films de la saga et un Johnny Depp fidèle à son personnage Jack Sparrow.

L’arrivée de deux nouveaux héros rafraîchit un peu l’histoire mais ils prennent vite les rôles des jeunes amoureux courageux qu’incarnaient auparavant Keira Knightley et Orlando Bloom.

Même si j’ai passé un bon moment, je crois qu’il est temps que la franchise s’arrête. Pas de renouvellement dans le scénario, inventez autre chose, que diable !

A très bientôt pour le bilan de juillet !

Livres

Tout plaquer et aller prendre un bain, Mathou

tout-plaquer-et-aller-prendre-un-bain_mathouPourquoi ce livre ?

Mon amoureux me l’a rapporté un soir, alors que j’avais le moral à zéro et le dos en vrac. Je n’ai pas tardé à me plonger dans cette BD feel-good !

De quoi ça parle ?

L’autrice propose un concentré de petits bonheurs et de jolis moments que l’on connaît tous : se glisser dans des draps propres, faire une balade en vélo, écouter une bonne musique, marcher sur le sable… Un petit plaisir dessiné à chaque page.

Mon avis

Si vous avez besoin d’un remontant, procurez-vous ce petit bouquin coloré ! L’énumération de petits bonheurs du quotidien et de phrases positives apporte beaucoup de réconfort lorsque l’on a le moral dans les chaussettes. Le dessin tout rond de Mathou concorde parfaitement avec ces instants doudou : chaque page est un concentré de joie, de douceur et de couleurs, que l’on peut revenir feuilleter à tout moment.

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Ce n’est pas vraiment une BD, c’est plutôt un recueil de bonnes nouvelles dessinées. Ca se lit très vite, bien sûr, ça se dévore ou ça se picore, comme on le souhaite. A garder sous le coude !

Livres

Transat, Aude Picault

transat_aude-picaultPourquoi ce livre ?

En le feuilletant rapidement à la bibli, j’ai adoré le trait de la dessinatrice ! Hop, directement dans mon sac.

De quoi ça parle ?

Aude Picault y raconte son passage à la trentaine et tous les questionnements que cela induit : son quotidien ennuyeux de graphiste parisienne la pousse à partir en retraite solitaire sur une île de Bretagne, puis sur un voilier pour traverser l’Atlantique. Un bon bol d’air en compagnie d’habitués de l’aventure maritime.

Mon avis

Encore une excellente lecture ! Quelle bande-dessinée formidable ! Elle pointe du doigt tout ce que je n’aime pas de mon quotidien : la routine ennuyeuse, le rythme de vie parisien, le manque de temps libre, le manque d’espace, de solitude. Sa décision de tout chambouler durant un temps pour mieux revenir m’a fait rêver, je l’avoue. Je ne suis pas particulièrement attirée par une traversée de l’Atlantique, mais  me retirer seule quelques jours sur une île déserte, pourquoi pas !

L’auteure raconte avec malice et humour l’avant-départ, les copines aux mille et un projets qui ne comprennent pas ce besoin d’air, l’attente, le jour du départ, la solitude, le voyage, la découverte. Je l’enviais tellement !

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Quant au dessin, c’est une petite merveille : très simple, le trait est pourtant évocateur. Pas de case, le dessin rond d’Aude Picault est partout sur la page. Il m’a parfois fait penser à « La petite personne » de Perrine Rouillon (que j’adore fort fort !).

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La petite personne, Perrine Rouillon

J’ai envie d’acheter toutes les BD d’Aude Picault ! C’est tellement joli, chouette, drôle, mignon, intelligent ! Je vais vite découvrir la dernière en date, « Idéal standard ».

Livres

Je peux très bien me passer de toi, Marie Vareille

je-peux-tres-bien-me-passer-de-toi_marie-vareillePourquoi ce livre ?

Il m’a été offert par ma chère Sandrine du blog Vu de mes lunettes quand j’ai eu un petit coup de mou. Alors je n’ai pas tardé à le lire !

De quoi ça parle ?

Chloé repousse sans cesse son projet d’écriture et multiplie les aventures tout en s’accrochant à son ex-copain, qui est aussi son chef au boulot ; Constance est une célibataire romantique et endurcie qui n’ose pas vivre ses rêves. Les deux copines parisiennes vont conclure un pacte : la première va devoir démissionner et s’isoler à Marinzac pour écrire, l’autre coucher avec un inconnu et aborder Tristan, qui ne sait même pas qu’elle existe.

Mon avis

Je lis assez peu de chick-lit ou de comédie, mais je dois avouer que de temps en temps, ça aère l’esprit. Je me suis laissée porter par les aventures de Chloé et Constance, deux jeunes femmes d’aujourd’hui, prêtes à en découdre avec leurs soucis.

Je me suis plutôt reconnue dans le personnage de Constance, un peu rêveuse et romantique, qui préfère passer le temps dans les romans de Jane Austen plutôt que dans les bars à séduire des inconnus. Pourtant, au fil de ma lecture, je me suis plus intéressée à Chloé. Isolée dans les vignobles bordelais, elle fait la rencontre de personnages intrigants qui ont éveillé ma curiosité.

L’alternance des chapitres « Chloé » et « Constance » permet d’avoir les deux points de vue sur le quotidien des deux copines, même si elles sont assez peu souvent ensemble… C’est peut-être d’ailleurs ce qui m’a manqué : cette relation amicale m’a semblé un peu « secondaire » et elle aurait pu prendre un peu plus de place. C’est d’ailleurs le cas dans les derniers chapitres. Leurs différents points de vue sur une même situation enrichit le récit !

Enfin, c’est un roman drôle avant tout ! Les histoires d’amour des deux héroïnes amènent plusieurs situations ou répliques détonantes et cela fait du bien.

Un livre qui donne un coup de frais sans être farfelu, à lire si vous avez besoin de prendre l’air et de colorer votre quotidien.

Livres

Demain j’arrête !, Gilles Legardinier

demain-j-arrete_gilles-legardinierPourquoi ce livre ?

Il m’a été offert par Sandrine du blog Vu de mes lunettes, lors de notre première rencontre en chair et en os. Elle savait que j’avais besoin d’un livre rigolo qui promettait une lecture détente…

De quoi ça parle ?

Julie Tournelle a 28 ans et détient la palme de la Meilleure Maladroite : elle a le don de se retrouver dans des situations rocambolesques. Alors lorsqu’elle découvre qu’elle a un nouveau voisin appelé Ric, qui pourrait bien devenir l’homme de sa vie, elle tente le tout pour le tout pour en apprendre plus sur lui. Au risque de passer pour une folle !

Mon avis

Eh oui, moi aussi j’ai lu Demain j’arrête ! et j’en suis plutôt contente. J’avais justement besoin d’un roman court, efficace et léger : ce fut la bonne pioche ! Je me suis rapidement attachée à Julie, qui m’a parfois semblé être une caricature de moi-même.

Avec elle, le quotidien et les choses anodines deviennent de vraies aventures : on se marre devant ses maladresses et ses pensées torturées. Tout est réfléchi, anticipé, mais rien ne se passe comme prévu. Pour découvrir qui est son voisin, la voici qui se bloque le bras dans la boîte aux lettres de Ric, ouvre plusieurs bouteilles de vin pour donner l’impression qu’elle s’y connaît alors qu’il suggère un jus de fruits, se lance dans un footing disgracieux pour l’accompagner, cuisine chaque jour le même plat pour être sûre d’y arriver le jour J…

Ce sont des petites choses du quotidien que l’on est tous capables de faire ! Julie est une Bridget en devenir qui apporte de la couleur dans la vie de son entourage – mais aussi du lecteur !

Dommage que l’histoire prenne une tournure un peu trop farfelue dans les derniers chapitres. J’ai moins aimé la fin de l’histoire, qui perd de sa fraîcheur et de sa simplicité. Toutefois, Demain j’arrête ! reste une bonne lecture, déjà recommandée à ma collègue. Si vous avez besoin d’une pause ensoleillée, ce livre est pour vous.

Films·Spectacles

Bilan culturel de décembre 2016

C’est l’heure du dernier bilan culturel de l’année 2016 ! Avant toute chose, je vous souhaite une fantastique année 2017, pleine de belles découvertes livresques, de joie, de fantaisie et de folie !

Ce mois de décembre est passé bien vite… Quelques sorties à noter malgré tout.

Spectacles

Harry Potter et l’enfant maudit, Palace Theatre de Londres

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Le 10 décembre, alors que j’étais à Londres pour quelques jours, j’ai passé une bonne partie de la journée au Palace Theatre pour découvrir sur scène la fameuse pièce Harry Potter and the Cursed Child. Je vous invite à découvrir mon avis complet sur la mise en scène dans mon article « Harry Potter et l’enfant maudit au Palace Theatre de Londres » si ça vous dit !

Casse-Noisette, ballet de l’Opéra National de Roussé (Bulgarie)

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Casse-Noisette est le conte de Noël par excellence, il était impensable que le ballet de l’Opéra National de Roussé (Bulgarie) l’interprète tout près de chez moi sans que je sois présente ! A peine rentrée de Londres, je me suis précipitée au conservatoire de ma ville pour découvrir ce fameux ballet de Tchaïkovski.

Ce fut un moment magique qui m’a fait retomber en enfance. Je ne me souvenais plus tellement de l’histoire de ce conte et le ballet ne m’a pas paru très explicite. Mais après la lecture d’un résumé durant l’entracte, j’avais à nouveau les idées en place et j’ai pu profiter de la chorégraphie sans essayer de comprendre le sens. Mondialement connue, la musique de Casse-Noisette m’a emportée : impossible de ne pas fredonner en remuant la tête ! Le tout en admirant les costumes des danseurs… Magnifique ! Ce fut une belle soirée et j’avais beaucoup de place pour mes jambes, un miracle !

Le Comte de Bouderbala

comte-de-bouderbala-2Le dernier jour de décembre, mon amoureux et moi avons choisi de passer le début de la soirée au Théâtre du Gymnase (Paris) pour découvrir le nouveau spectacle du Comte de Bouderbala. Nous avions par hasard découvert son premier spectacle le 31 décembre 2015 et nous avions ri aux larmes !

Cette fois encore, l’humoriste nous a bien fait rire en s’attaquant à tout le monde, comme il sait le faire. Un humour noir bien grinçant qui montre les travers de chacun de nous. Même si j’ai préféré le premier spectacle (la crise de larmes y est pour quelque chose), j’ai quand même bien rigolé avec celui-ci. A découvrir si vous ne connaissez toujours pas ce talentueux orateur !

Cinéma

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Le voyage au Groenland, de Sébastien Betbeder

Je n’avais pas entendu parler de ce film, mais durant mes quelques jours de vacances chez mes parents, nous avons décidé le jour J d’aller le découvrir au cinéma. A la manière d’un documentaire, deux amis partent vivre quelques jours au Groenland, au milieu des glaciers et de la neige. Adulescents, ils se confrontent à la vie groenlandaise, rythmée par la chasse au phoque et à l’ours, à la langue incompréhensible et aux habitants timides.

Ce fut une assez belle découverte, même si j’ai été un peu déçue par le jeu d’acteur des deux comédiens principaux. Je trouvais parfois leurs échanges « faux » et cela m’a dérangé. Malgré tout, ce voyage dans le grand froid fut assez amusant et original.

Voici pour cette fin d’année 2016 ! On se retrouve très bientôt pour mon traditionnel bilan annuel. Bisous !

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Bilan culturel de novembre 2016

Comme dit dans mon précédent article, j’ai eu un mois de novembre bien rempli. Ca se ressent dans ce bilan du mois, riche et varié.

Exposition / Visite

Jeu de piste « Sous les passages couverts », Paris Ma Belle

jeu-de-piste_sous-les-passages-couverts_paris-ma-belleL’anniversaire de mon amoureux fut l’occasion de tester ce jeu de piste dans Paris. C’était une première pour moi, et il faut dire que c’est un excellent moyen de découvrir des quartiers de Paris en s’amusant.

Le concept : vous vous inscrivez sur le site de Paris Ma Belle pour un jeu de piste, avec une équipe. Le jour J, vous arrivez sur place, et vous découvrez les équipes concurrentes (ce jour-là, nous étions 4 équipes au rendez-vous).

L’animateur explique les règles, fournit une feuille pour noter les réponses aux énigmes que l’on va croiser sur la route, et c’est parti ! Nous devons résoudre une enquête policière en déambulant dans les passages couverts à la recherche d’indices, tout en suivant une feuille de route.

Quelques conseils : ne pas être trop nombreux dans une équipe, sinon il est difficile de se mettre d’accord et de progresser rapidement ; observer tout et n’importe quoi ; ne pas prendre les indices au pied de la lettre (nous avons perdu du temps en cherchant un « escalier » alors que c’était simplement le nom d’un restaurant).

C’était vraiment très amusant et j’ai aimé découvrir les passages couverts de Paris que je ne connais pas vraiment… J’ai eu l’occasion d’y retourner tranquillement depuis et c’est vraiment magnifique !

Nous avons gagné le jeu de piste ce jour-ci, ce fut une victoire encore plus belle pour un anniversaire !

Jeu de piste « Meurtres à Notre Dame – Assassin’s Creed », Qui Veut Pister Paris

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Je ne suis pas une joueuse d’Assassin’s Creed, mais mon amoureux, oui. Devenus adeptes des jeux de piste dans Paris, nous sommes tombés sur ce partenariat Qui Veut Pister Paris / Ubisoft, permettant de résoudre une enquête aux alentours de Notre Dame de Paris, à la manière du jeu vidéo. Aussitôt vu, aussitôt inscrits, en embarquant ma copine A. avec nous !

Les règles sont sensiblement les mêmes que celles de Paris Ma Belle. Cette fois, onze équipes étaient au rendez-vous, et nous avons terminé deuxième. Fiou ! L’enquête était un peu moins intéressante que la première : c’est avant tout une histoire pour les fans du jeu. En revanche, nous étions mieux équipés, avec une sacoche remplie de papiers, carnets, loupe etc… Une mise en condition un peu plus élaborée, mais des indices trop faciles à trouver et une histoire en queue de pie. A re-tester dans un autre quartier, avec un autre contexte !

Musée des Arts et Métiers de Paris

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Ma copine Ananas a eu la gentillesse de me proposer une visite du musée des Arts et Métiers, disposant de deux invitations. Puisque je ne connais pas de musée hormis son nom, je me suis laissée tenter !

Et je ne regrette pas cette visite : ce musée historique rassemble de belle collections d’objets et d’inventions, témoignages de l’Histoire et des découvertes scientifiques. La pesée, le tissage, l’écriture, la photo, le cinéma, l’échange monétaire, la voiture, le vélo, la motorisation, l’observation du ciel, la mécanique, l’informatique… Toutes les techniques y sont représentées, au travers d’objets plutôt émouvants.

Il faut toutefois un guide à ses côtés pour mieux comprendre et profiter des collections et des lieux, qui manquent cruellement d’explications. Heureusement, ma copine connaissant bien les lieux, elle a pu me guider et me révéler les secrets de cet ancien monastère.

Un lieu étonnant, à découvrir si vous en avez l’occasion !

Spectacle

Issa Doumbia, « 1ère consultation »

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Un spectacle dont je n’attendais pas grand chose, mais qui faisait partie de mon abonnement au théâtre près de chez moi. Il s’avère que j’ai été agréablement surprise : c’est un fait, Issa Doumbia est un humoriste chauffeur de salle !

Il arrive sur scène après une musique entraînante, déambulant parmi les spectateurs, s’échauffant en lançant des piques à gauche et à droite : les jeunes, les vieux, les femmes, les hommes, les gros, les maigres, les blancs, les noirs… tous en prennent pour leur grade. C’est de l’humour au dixième degré, qui décoince tout le monde et promet une belle soirée déconnade.

Le voici ensuite qui incarne des personnages, à la manière d’un schizophrène fou : le postier antillais, la mama monitrice d’auto-école, le coach sportif… Les répliques ne sont pas toutes drôles et il sollicite parfois trop le public à mon goût, mais il sait manifestement occuper la scène et improviser.

Ce fut une bonne soirée rigolade, sans prise de tête et sans subtilité, mais qui a le mérite de détendre.

Musique

Dub Inc, Zénith de Paris

dub-inc-zenith-paris-2016Je vous parlais déjà de ce groupe fabuleux le mois dernier, pour vous donner mon avis sur le dernier album. J’ai prévu cette sortie au dernier moment, en demandant parmi mes copines qui voulait bien m’accompagner. Merci chère A. d’être venue sautiller avec moi !

Evidemment, comme à chaque fois, j’en suis ressortie pleine de vie, pleine d’espoir, le sourire aux lèvres, le corps fatigué mais défoulé. Ce doit être la cinquième fois que je vois Dub Inc en concert et je ne suis ni déçue, ni lassée. L’ambiance est toujours au top, la salle chante, danse, la bonne humeur est de mise et la chaleur monte à vitesse grand V.

Deux jours après le concert, j’ai regardé s’ils n’avaient pas prévu d’autres dates à Paris, c’est vous dire… Mais malheureusement non. Je ne regrette pas d’avoir acheté ma place au dernier moment !

Orchestre National Russe, Philharmonie de Paris

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J’ai eu l’opportunité d’aller écouter un concert symphonique à la Philharmonie de Paris, grâce au CE de mon boulot, qui proposait des places tip-top à 50% de réduction. J’ai embarqué mon amoureux et mon amie Vivi avec moi.

C’était si beau ! La salle, très originale et aérienne, donne tout de suite le ton : on va écouter de la belle musique ici. Le concert, ensuite, m’a totalement convaincue, même si je n’y connais rien en musique classique, plus encore en compositeurs russes. Malgré le rhume qui s’était déjà emparé de tout mon corps, je me suis laissée bercée par les douces symphonies de Prokoviev (joyeuse et sautillante) et de Chostakovitch (déconstruite, rythmée, déstabilisante). Entre les deux, le chef d’orchestre et pianiste Mikhail Pletnev nous a interprété un concerto pour piano accompagné d’une partie de l’orchestre (doux, mélancolique).

Ce fut une belle soirée, malgré le rhume et la distance à parcourir pour rentrer chez nous ensuite (Philharmonie = La Villette = à l’opposé de chez moi). Je vous suggère fortement de profiter d’une soirée dans cette salle, même si vous n’y connaissez rien !

Cinéma

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Miss Peregrine et les enfants particuliers, de Tim Burton

N’ayant pas particulièrement apprécié le roman de Ransom Riggs dont est tiré ce film, je me suis tout de même laissée tenter, simplement parce qu’il s’agissait du dernier Tim Burton. Ma première impression était la bonne : je n’ai pas été emportée par cette adaptation, qui m’a semblée assez fidèle au roman. Je ne sais pas vraiment comment expliquer mon avis, si ce n’est en haussant des épaules. L’image est jolie, le concept de l’histoire intéressant, mais c’est tout. C’est un film moyen qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui n’est pas totalement nul non plus. Tim Burton a perdu de sa superbe, il ne me séduit plus autant qu’avant… Dommage.

Les animaux fantastiques, de David Yates

Cette fois-ci, je ne m’attendais pas à grand chose, agacée par l’importante promotion marketing faite autour de ce film. Mais j’avais envie de le voir tout de même, curieuse de ce nouvel emploi de l’univers de J.K. Rowling. Et curieusement… j’ai adoré ! J’ai passé un excellent moment de cinéma et me suis laissée embarquée par ces créatures mi-bizarres mi-mignonnes, importées à New-York par le farfelu Dragonneau. J’ai particulièrement aimé déambuler dans les rues de la ville en 1920, aux côtés de nos quatre héros très charismatiques et différents. Une belle découverte !

Et voilà pour novembre ! Décembre sera riche aussi, normalement ! A bientôt !

Films·Spectacles

Bilan culturel de l’été 2016

Coucou !

Je me suis tellement absentée durant ces derniers mois que j’ai décidé de rassembler mes chroniques « sorties culturelles » en un gros bilan estival. Je reviens donc ici sur les sorties faites en juin/juillet/août 2016 (jusqu’à aujourd’hui).

Spectacles

Les mangeurs de lapin, Palais de la Culture, Puteaux

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En voilà un beau spectacle de cirque zinzin ! Quatre zigotos aux looks improbables qui utilisent tout l’espace scénique en alternant gags clownesques, interprétations musicales, prouesses de gymnaste et humour à gogo. Un petit coup de cœur pour Gérard, l’homme élastique au style pince sans rire, et pour George, le grand Britannique qui relève des défis sans queue ni tête mais infiniment drôles. C’était donc une belle soirée, qui eu sur moi l’effet d’une bouffée d’air frais, la veille de mon déménagement.

Les faux British, Théâtre Saint-Georges, Paris

les-faux-britishFortement influencée par une collègue, j’ai rapidement acheté des places pour ce spectacle lorsque j’en ai eu l’occasion. Le concept ? Une pièce qui met en scène la création d’une pièce de théâtre, interprétée par des comédiens amateurs (qui sont en réalité de vrais comédiens). Vous suivez ? L’intrigue : un meurtre à la Agatha Christie et une enquête menée en huis-clos.

La proposition était alléchante, malheureusement, je n’ai pas pu profiter du spectacle à cause du lieu : le Théâtre Saint-Georges est en effet un LIEU A FUIR ABSOLUMENT ! Très serrés, les rangs ne me permettaient pas de poser mes pieds au sol en étant assise ! L’horreur absolue… J’ai littéralement creusé le fauteuil devant moi avec mes genoux, tordant mes jambes à gauche et à droite…

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Seuls les orteils touchent le sol…

Il faisait également une chaleur infernale dans cette salle remplie à ras bord. Bref ! Une expérience catastrophique, qui m’a empêchée de regarder la scène, de me concentrer sur les dialogues et de profiter de la soirée, tout simplement. Une honte pour ce Théâtre !

Euro 2016, Stade de France

euro-2016Je place cet événement dans la catégorie « Spectacles », car c’est ainsi que j’ai vécu les deux soirées foot passées au Stade de France, durant ce mois de juin.

Un premier rendez-vous dans ce stade gigantesque occasionné par une invitation au travail : en tant que documentaliste, je réalise des veilles et des dossiers à la demande pour des clients internes. Il se trouve que l’un d’eux a été particulièrement ravi de notre travail, à ma collègue et moi (et il est très très bien situé dans l’organigramme). Il nous a donc invitées dans une loge VIP pour le match de pool Irlande-Suède. NORMAL.

La soirée fut évidemment folle, même si je ne suis pas du tout connaisseuse en foot : l’ambiance a pris le pas sur le jeu, pour ma part. Je me suis laissée entraîner par les supporters et les musiques. Le champagne a fait le reste ! Hihi !

La deuxième soirée fut encore plus exceptionnelle : nous avions acheté des places pour les quarts de finale l’année dernière, lorsqu’elles avaient été mises en vente. La chance fut avec nous : ce soir-là, la France jouait contre l’Islande. Un match complètement fou, puisque les Bleus ont marqué 5 buts ! Je vous laisse imaginer l’ambiance festive et la joie que nous avons partagée avec les autres supporters dans les gradins !

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J’y ai retrouvé le plaisir d’être ensemble, la joie communicative et la force incroyable d’un si grand public que je connais grâce aux concerts. On se sentait heureux, invincibles ! Deux expériences magnifiques que je recommande à tous (même aux têtus qui n’aiment pas le foot !).

Un chapeau de paille d’Italie, Comédie Française

programme_chapeaudepaille1516-page-001C’est mon amie A. qui m’a proposé une soirée à la Comédie Française, pour découvrir cette pièce d’Eugène Labiche. Par chance, pour la fin de la saison, le théâtre proposait des billets à 10 € ! Une occasion en or !

A ce prix-là, on imagine être assis en coulisses, mais NON ! Miracle ! Nous étions certes au deuxième balcon, soit quasiment tout en haut, mais en face de la scène. Résultat : une vue plongeante sur tout le théâtre, une visibilité impeccable et le sentiment de ne pas se faire arnaquer.

Et la pièce ? Ohlala, c’était SI GENIAL ! J’ai prévu de lire la pièce de Labiche pour découvrir ce qui se cache derrière le texte et derrière la mise en scène de Giorgio Barberio Corsetti.

Beaucoup d’inventivité dans l’interprétation de cette comédie : un rythme effréné, de la musique, de la couleur, de la joie, de la fantaisie et de la folie, voilà ce qui a enchanté ma soirée ! Entre Grease et Feydeau, l’ensemble prend vie dans une mise en scène décomplexée, où les éléments bougent facilement, où le tableau dessiné sur un drap figure un salon de Baronne, où un meuble à étagères est d’abord présentoir à chapeaux puis immeuble. C’était extrêmement vivant et entraînant ! Les acteurs menaient le tout à la baguette, avec une énergie revigorante !

Un petit verre de vin blanc durant l’entracte, dans les beaux salons de la Comédie Française, a fini de me  charmer. C’était une soirée parfaite, sans aucun doute l’un des meilleurs spectacles que j’ai pu voir cette année !

Merci Labiche, merci Corsetti !

Kheiron, Théâtre République, Paris

kheiron_republiqueJe ne connaissais pas tellement Kheiron, si ce n’est que j’avais eu un aperçu de son spectacle en première partie du spectacle du Comte de Bouderbala. J’ai eu l’occasion d’acheter des places, je me suis laissée tenter.

Et j’ai bien fait ! Comme le vantent les nombreux titres de presse qui illustrent son affiche, Kheiron est assurément le roi de l’impro et de la tchatche. Le concept du spectacle ? Salle allumée, il interroge le public sur tout et rien (Qui est le plus jeune ? Qui est le plus vieux ?) et interagit avec les réponses des spectateurs. Tout est propice à la blague, à la déconne. On se sent entre amis, durant une soirée où les répliques et taquineries fusent, où la blague improvisée est reine. Le hasard fait sans doute bien les choses, car les échanges entre le public et Kheiron sont toujours savoureux, plein de surprises et de rebondissements. Par exemple :

– Madame, comment avez-vous annoncé votre grossesse à votre mari ?
– [La dame rit.]
– Nous avons donc une sorcière ce soir dans la salle ! Gniarkgniarkgniark [Il imite grossièrement le rire de la dame et c’est très drôle.]
– [La dame rit.]
– Allez, dites-nous ce qu’il y a de drôle ! Vous êtes obligée maintenant ! Vous ne l’avez pas dit au papa c’est ça ?
– Non, c’est qu’il était marié.

Voilà le genre d’échange qui a eu lieu ce soir-là ! Autant vous dire que c’est un spectacle que l’on doit pouvoir savourer à l’infini !

Je vous conseille fortement ce show si original, orchestré par un Kheiron talentueux, que l’on sent sincère et aimant. Très chouette !

Cinéma

Ces dernières semaines, quelques rares sorties ciné, deux blockbusters qui ont eu le mérite de me divertir de mes tracas de déménagement.

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X-Men : Apocalypse, de Brian Singer

Rien de très incroyable dans ce nouvel épisode des X-Men, si ce n’est que l’on découvre la jeunesse des futurs héros que l’on connaît si l’on aime cet univers. J’étais un peu frustrée de ne pas voir plus de transformations de la part de ma chère Mystique, mais j’ai aimé faire la rencontre de la jeune Jean. Beaucoup de grand spectacle, un film qui pétarade dans tous les sens et qui change les idées, rien de plus.

Alice de l’autre côté du miroir, de James Bobin

Beaucoup de fantaisie dans cette suite du fameux « Alice au Pays des Merveilles » : couleurs, jolies vues fantasmagoriques, personnages illuminés… Je me suis laissée entraîner par cette histoire de temps à remonter et d’événements à modifier pour sauver le Chapelier Fou. Toutefois, ce n’est pas un film qui marquera ma mémoire : encore une fois, un bon divertissement.

Rendez-vous fin août pour les découvertes culturelles qui auront ponctué la fin de mon été !

Livres

[Concours] Vous reprendrez bien un peu de chômage ?, Camille Lefèvre, Elise Duclaud-Lacoste

vous-reprendrez-bien-un-peu-de-chomage_camille-lefevre_elise-duclaud-lacostePourquoi ce livre ?

Parce qu’Elise Duclaud-Lacoste, c’est ma SUPER-COPINE vous pouvez la suivre sur Twitter) ! Ok, j’avoue, je n’ai pas trouvé ce bouquin par hasard… Mais j’ai plus ou moins suivi les étapes de sa création, de l’idée jusqu’à la sortie en librairie. La classe à Dallas pour ma copine de Master et ma camarade de galère d’ex-chômeuse !

De quoi ça parle ?

C’est un petit guide pratique humoristique, à la manière de La femme parfaite est une connasse des sœurs Girard, consacré à la galère de recherche d’emploi après les études. Le concept ? Suivre les étapes de cette galère durant 40 jours (en vrai, ça dure plus longtemps).

Mon avis

Le titre est à l’image du contenu : décalé, moqueur, drôle et sympathique, ce petit bouquin chaleureux est une jolie petite réussite. Je ne dis pas ça parce que l’une des deux auteures est mon amie, même si bien sûr mon avis reste subjectif (et que je déborde d’admiration pour mon Elise !).

Aéré, lumineux, il rassemble de courts textes qui s’adressent directement au lecteur et répertorient toutes les situations vécues par un jeune diplômé au chômage : la période où l’on apprécie le temps libre, la motivation sans borne, la remise en question, les conseils mal avisés des proches, la déprime, l’espoir… Le tout agrémenté d’illustrations discrètes, dans une mise en page aérée et dynamique. C’est tout beau !

Divisé en 40 mini-chapitres (qui font chacun 2 pages) correspondant à 40 jours, ce petit bouquin joue avec les mots et les situations. En temps qu’ancienne chômeuse jeune diplômée (qui plus est accompagnée par Elise durant cette période), je m’y suis retrouvée !

Bien sûr, c’est un guide humoristique à ne pas prendre au sérieux, mais ça fait relativiser et comprendre que l’on n’est pas seul.

Enfin, c’est un bouquin à l’esprit plutôt « citadin ». C’est le point de vue d’une ex-étudiante qui a suivi des études supérieures, et ça ne se veut pas universel (pas sûre que ça parle à un jeune bachelier par exemple, ou à quelqu’un qui a perdu son emploi). A savoir également : le guide affirme dès le début le parti pris de s’adresser à un lectorat féminin (et d’accorder tous les verbes pour cela), puisque les situations décrites sont plus ou moins inspirées des expériences des auteures. Un choix qui m’a surprise, puisqu’a priori, garçons et filles vivent les mêmes situations lorsqu’ils sont au chômage. Malgré cela, les deux sexes se retrouveront parmi ces pages, sans aucun doute !

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Elise la bleue et Camille la rayée en dédicace, le 27 avril 2016 à la librairie Maruani (Paris 13e) – Une chouette soirée qui a rameuté du monde !

Comme Elise est une super-copine et que j’ai l’occasion de vous faire plaisir, je vous propose un mini-concours pour gagner 3 exemplaires de Vous reprendrez bien un peu de chômage ? par tirage au sort !

A savoir :

  • Le concours est ouvert jusqu’au jeudi 2 juin 2016, 23h59. Les 3 gagnant(e)s seront annoncés sur le blog et contactés directement le lendemain pour obtenir les adresses postales.
  • C’est l’éditeur Marabout qui se chargera d’envoyer les 3 exemplaires : dans ce cadre, le concours est ouvert à la France, la Suisse et la Belgique.
  • Sans réponse des gagnant(e)s avant le 10 juin 2016, d’autres participant(e)s seront tirés au sort.

Bonne chance et merci (ce sont de chics filles, elles méritent ce beau succès) !!

Concours terminé

Tadaaam ! Merci à tous pour votre participation ! Comme promis, les 3 gagnant(e)s ont été tirés au sort et sont donc :

tirage au sort

Félicitations à vous trois ! Rendez-vous dans votre boîte mail pour me communiquer votre adresse postale.