Livres

Charly 9, Richard Guérineau, d’après Jean Teulé

charly9-guerineauPourquoi ce livre ?

D’abord parce que j’adore Jean Teulé, comme vous le savez ; ensuite parce que j’avais adoré son roman Charly 9 ; enfin parce qu’une adaptation BD avait tout pour me plaire !

De quoi ça parle ?

Tout comme dans le roman, cette bande-dessinée relate l’histoire de Charles IX, qui a ordonné le massacre de la Saint-Barthélémy en 1572. Cet événement terrifiant a bouleversé la vie et la santé mentale du jeune Roi de France…

Mon avis

C’était un vrai plaisir de me replonger dans cette histoire par le biais d’une bande-dessinée ! La fougue de Teulé est omniprésente dans les textes et la folie de Charles IX s’étale sur chaque page, dans chaque dessin de Richard Guérineau. Même si je ne suis pas particulièrement séduite par le trait du dessinateur, j’ai aimé l’utilisation des couleurs pour accompagner le récit, notamment le rouge sang qui envahit l’espace : brutalement dès le début du livre, puis petit à petit, dans le quotidien du roi perdant l’esprit. L’horreur de la Saint-Barthélémy nous saute aux yeux ! C’est un choix très intelligent, qui dit tout avec une seule couleur !

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Le personnage fascinant de Charles IX méritait une bande-dessinée, c’est chose faite ! A lire après avoir découvert l’incroyable roman de Jean Teulé, bien évidemment.

Livres

Touriste, Julien Blanc-Gras et Mademoiselle Caroline

touriste-julien-blanc-gras_mademoiselle-carolinePourquoi ce livre ?

Cette bande-dessinée m’a tapé dans l’œil alors que je me baladais dans le rayon BD de la bibliothèque de mon CE (très richement fourni par ailleurs !). Sans réfléchir plus longtemps, je l’ai embarquée !

De quoi ça parle ?

Adapté d’un roman de Julien Blanc-Gras, cette bande-dessinée relate quelques voyages réalisés par l’auteur, à travers le monde.

Mon avis

C’est une jolie BD pleine de couleurs que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire sous la couette un samedi matin ! Julien Blanc-Gras nous emmène en Colombie, en Inde, au Maroc et en Tunisie, en Chine, au Brésil, à Madagascar et au Mozambique, suivant ses désirs de voyage au feeling.

Il explique très clairement qu’il reste touriste, même s’il est seul en sac à dos, et non pas aventurier, à escalader des montagnes ou braver les déserts… J’ai beaucoup apprécié ce petit rappel, qui fait relativiser !

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Le dessin arrondi de Mademoiselle Caroline embellit les voyages de Julien Blanc-Gras, avec de nombreuses couleurs chatoyantes. La simplicité et l’innocence du trait ajoute de la poésie à l’ensemble et l’on se voit déjà réserver son prochain voyage.

C’est un album BD qui appelle une suite ! A quand les prochains voyages de notre touriste rêveur ? Une agréable lecture que je vous conseille. Peut-être faut-il que je lise le roman, désormais !

Livres

Coquelicots d’Irak, Brigitte Findakly et Lewis Trondheim

coquelicots-d-irak_kindakly-trondheimPourquoi ce livre ?

Parce que j’adore le dessin de Lewis Trondheim et globalement toutes les bandes-dessinées de L’Association ! Je me suis donc offert celle-ci sur un coup de tête.

De quoi ça parle ?

Lewis Trondheim dessine l’enfance de son épouse et coloriste Brigitte Findakly, née en Irak d’un père irakien et d’une mère française. On y suit son enfance passée à Mossoul dans les années 60, ville dans laquelle se succèdent coups d’État et dictatures militaires, jusqu’à son arrivée en France.

Mon avis

Moi qui ne connais et retiens absolument rien sur les guerres et bouleversements politiques du Proche-Orient, je suis toujours heureuse d’en savoir un peu plus grâce à des bandes-dessinées telles que Coquelicots d’Irak. A la manière d’un Arabe du Futur ou d’une BD de Guy Delisle, on y découvre le quotidien d’une famille dans une ville sous dictature. Les interdictions côtoient les habitudes et traditions irakiennes qui ont une certaine saveur pour les auteurs : bien différentes de nos libertés, habitudes et traditions françaises, elles on un goût parfois amer, parfois touchant, parfois rétro, témoignages d’une époque révolue.

On perçoit l’amour et le respect de Brigitte Findakly pour l’Irak, qu’elle regrette de ne plus pouvoir visiter ; on la sent aussi attristée par les interdictions encore plus fortes aujourd’hui et le climat ambiant.

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Le dessin innocent et rondouillard de Trondheim apporte beaucoup de poésie au récit. Ponctué de photos de famille en noir et blanc, l’ensemble est un beau portrait d’enfance irakienne. J’aurais peut-être aimé un peu plus de pages « En Irak », décrivant une habitude irakienne.

Vous l’aurez compris : j’ai aimé parcourir cette petite bande-dessinée très touchante ! A lire si vous en avez l’occasion.

Livres

La Lune est blanche, François et Emmanuel Lepage

la-lune-est-blanche_francois-et-emmanuel-lepagePourquoi ce livre ?

Il m’a tapé dans l’œil dans la très chouette vidéo de Florence Porcel, « Conseil BD », parue cette été. Je suis absolument tout ce que fait cette jeune femme, que j’admire vraiment beaucoup. Alors quand elle s’est mise à parler BD, c’était l’apothéose ! J’ai vite trouvé la BD à la bibli et j’ai pris le temps de la déguster.

De quoi ça parle ?

La Lune est blanche est une « bd-reportage », qui relate le voyage des deux auteurs en Antarctique, en tant qu’artistes passionnés, aux côtés des scientifiques. Sa particularité ? Elle mélange le dessin d’Emmanuel et la photo de François pour mieux représenter l’Antarctique et ses paysages lunaires.

Mon avis

Je n’ai absolument rien d’une scientifique, si ce n’est la curiosité. Tout sujet peut donc m’embarquer s’il est couvert de manière jolie/artistique/curieuse/étonnante/inhabituelle. C’est le cas dans cette bande-dessinée, qui va suivre le quotidien hors-norme de scientifiques chargés d’étudier l’Antarctique et ses spécificités. C’est un endroit lointain, presque abstrait, nu, blanc et silencieux. Un endroit, donc, qui a tout d’une autre planète, dans lequel il faut lutter pour survivre, même très bien arnaché. Un lieu hostile que l’on va découvrir sous les traits d’Emmanuel Lepage et les photos de son frère François. De sublimes images ponctuent cette BD, qu’on a envie d’encadrer un peu partout chez soi…

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Au-delà du visuel, cette grande et lourde bande-dessinée raconte l’aventure des deux frères, peu proches l’un de l’autre, qui vont avoir l’occasion unique d’embarquer ensemble sur L’Astrolabe et de partir fendre la glace pour rejoindre la base française antarctique Dumont d’Urville. C’est aussi l’histoire de ces lieux majestueux que nous racontent les auteurs, en revenant sur les découvertes des explorateurs.

C’est une magnifique BD que je vous conseille fortement si vous êtes tentés par les grands espaces, la dureté et la beauté de ces lieux, les splendides dessins et les incroyables photos des artistes… Ils mériteraient de jolies expos !

Livres

Ce n’est pas toi que j’attendais, Fabien Toulmé

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Ca faisait longtemps qu’il me faisait envie, grâce à de nombreux avis élogieux de lecteurs. Il a finalement croisé ma route à la médiathèque de mon CE, je n’ai pas résisté !

De quoi ça parle ?

L’auteur y raconte son propre expérience de l’arrivée d’un enfant trisomique. Suite à plusieurs examens médicaux rassurants, Fabien et son épouse attendent un enfant en pleine santé… Jusqu’à sa naissance, où l’on détecte une trisomie 21. Le monde de l’auteur s’écroule à cette annonce. Il va devoir apprendre à vivre avec et à aimer la petite Julia.

Mon avis

Un beau coup de cœur pour cette bande-dessinée ! Je comprends son succès tout à fait mérité. Fabien Toulmé a l’audace et le courage de ne pas magnifier l’arrivée d’un enfant trisomique. Non, cela ne lui fait pas plaisir, non, il ne veut pas porter son enfant, oui,  il est malheureux et dépressif suite à sa naissance. C’est un bouleversement auquel il n’a pas pu se préparer, puisque les examens prénataux n’ont rien détecté. C’est donc un choc auquel il est confronté à la naissance, alors qu’il faut déjà s’occuper de Julia. Une chose impossible pour ce papa rêveur qui imaginait déjà une vie familiale parfaite…

Le voilà donc qui dit avec franchise que ses rêves sont brisés, que son enfant est son boulet. J’ai aimé cette parole directe, qui ne fait pas comme si tout allait bien.

Heureusement, sa vision des choses vont changer et il va apprendre à aimer sa petite fille, aidée par sa femme, qui supporte mieux la nouvelle, et par son autre fille, en admiration devant sa petite sœur « pas comme les autres ». Epaulé par ses proches et une généticienne, Fabien découvre son rôle de papa d’enfant trisomique, qui enchaîne les visites médicales à tour de bras, mais profite aussi d’une enfant tendre et affectueuse.

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Au-delà de l’histoire, le dessin est très expressif, rond et coloré. Divisée en chapitres, la bande-dessinée est dense : on en a pour son argent (comme on dit) !

Une très belle BD, donc, qui procure beaucoup d’émotions et un beau moment de lecture.

Livres

Le Grand Méchant Renard, Benjamin Renner

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Cette petite BD me faisait de l’œil depuis sa sortie, quand un jour, mon amoureux a vu mon regard captivé, a attrapé le bouquin et m’a dit : « c’est une BD pour toi, ça » alors qu’on se dirigeait vers la caisse. Youpi !

De quoi ça parle ?

Renard a bien du mal à effrayer les poules et le chien de garde de la ferme qui jouxte sa forêt, si chétif et tout mignon. Il choisit alors de voler des œufs et d’élever les poussins en attendant qu’ils soient assez gras pour être dévorés. Mais c’est sans compter sur son empathie et l’amour inconditionnel que lui offrent les petits poussins…

Mon avis

En voilà une merveilleuse bande-dessinée ! Récompensée par le Prix de la BD Fnac 2016, elle m’a procuré un très beau moment de lecture. L’auteur Benjamin Renner (prédestiné à inventer une histoire de renard, n’est-ce pas) part du principe que le renard ne fait peur à personne et brode de nombreux gags autour. C’est fun, c’est léger, c’est drôle ! J’ai ri, tout en étant touchée par ce petit renard gringalet qui aimerait avoir le charisme du loup et pouvoir manger à sa faim.

Les dessins apportent aussi beaucoup de charme au livre : très précis et expressifs, ils ont la magie d’un dessin animé. Les mouvements et expressions des personnages sont très bien représentés, avec humour et légèreté. On est séduit dès la première page !

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J’ai tout aimé dans cette BD, qui apporte une touche de douceur, de rigolade et de poésie au quotidien. Craquez !

Livres

Les Cahiers d’Esther – Histoires de mes 10 ans, Riad Sattouf

les-cahiers-desther_riad-sattoufPourquoi ce livre ?

Parce que Riad Sattouf ! J’aime beaucoup ce dessinateur et lorsque j’ai aperçu sa nouvelle BD, je n’ai pas réfléchi. Hop, sous le bras !

De quoi ça parle ?

Riad Sattouf a choisi d’écouter Esther, une petite fille de 10 ans, et de dessiner les histoires de sa vie quotidienne pour en dresser un portrait dessiné.

Mon avis

Génial ! Bon, évidemment, puisque c’est Riad Sattouf, je n’ai pas un avis très objectif. D’abord, le dessin est toujours aussi bien et le jeu avec les couleurs tranchées (rose, vert, jaune, bleu…) ajoute une touche de peps à l’ensemble.

Le choix de raconter une histoire par page, à la manière des bandes-dessinées classiques type Boule et Bill, permet de dresser un portrait très touchant d’Esther et de son quotidien. « La famille », « Le papa et la maman », « Antoine », « L’alerte enlèvement », « Le chanteur populaire »… toutes ces petites histoires racontent la vie de la petite fille à l’école, dans la cour de récré, mais aussi à la maison avec son frère débile et ses parents parfaits.

C’est un quotidien très banal que l’on a sous les yeux, et pourtant, on est séduit par Esther et sa manière de voir les choses. Riad Sattouf a le talent de montrer, à travers ses yeux à elle, les préoccupations, réflexions et mentalités d’une jeune génération. L’iPhone 6 est le Saint-Graal d’Esther, qu’elle espère chaque jour obtenir ; les garçons qui jouent les gros durs sont ses héros, les plus discrets des nuls à ses yeux ; l’apparence a une importance capitale ; elle aime autant Balavoine que Beyonce ; « Raiponce » est son film préféré… C’est la vie d’une fille qui oscille entre enfance et adolescence.

J’étais à la fois amusée par ces petites choses qui constituent sa vie, et étonnée par la violence et l’injustice omniprésentes à l’école. Les insultes ne sont pas rares, l’exclusion et la moquerie non plus. Et cela paraît tout à fait normal à la demoiselle, qui apporte aussi parfois sa pierre à l’édifice sans se rendre compte que les mots sont crus et blessants. Incroyable !

Je vous conseille mille fois cette BD ! J’ai appris que Sattouf prévoyait de suivre Esther jusqu’à ses 18 ans. Quelle bonne idée ! L’ensemble deviendrait un véritable portrait de génération très instructif. N’hésitez pas !

Livres

Dans les bois, Emily Carroll

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Je l’ai trouvé très intrigant en le croisant en librairie, et j’ai fini par craquer, après avoir écouté l’avis de Mymy, sur Madmoizelle.

De quoi ça parle ?

A la manière des contes européens traditionnels, le livre rassemble cinq histoires d’horreur qui ont comme point commun… les bois.

Mon avis

Génial ! C’est la première fois qu’une bande-dessinée / album (attention objet non identifié) parvient à me surprendre ! J’ai réellement sursauté en tournant une page. Ces cinq histoires font la part belle au mystère, à l’imaginaire et à l’inexplicable. Les personnages font face à des situations horribles : un monstre, une ombre, un revenant, des disparitions…

J’ai eu un coup de cœur pour la première histoire, intitulée « L’hôte ». C’est elle qui a réussi à m’effrayer ! Au-delà du récit, la mise en scène du texte et du dessin participent aussi à l’effet de surprise.

La maîtrise du lettrage, plus ou moins gros, le jeu avec la page que l’on tourne et qui amène un suspense, les dessins épouvantables (dans le sens « qui font peur ») font de cet ouvrage un livre hors du commun. Il sort des sentiers battus, comme les personnages qu’il renferme, et parvient à faire peur. Une belle prouesse !

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Même si je ne suis pas amatrice des dessins, je les trouve appropriés. Ils apportent à l’ensemble une touche de mystère et de froideur supplémentaire.

C’est à lire ! Faites comme moi, glissez-vous au chaud sous la couette avec ce beau bouquin : vous ne risquerez rien et vivrez une belle expérience !

Livres

Zombie, Waltch et Jon Lankry

zombie-makakaPourquoi ce livre ?

Je suis amatrice des « livres dont vous êtes le héros » depuis que je suis assez jeune. J’ai retrouvé le plaisir du livre ludique en 2014 avec Les Magiciens du Fer, de Cétrix et Yuio, qui m’avait particulièrement plu. Lorsque j’ai croisé cette nouvelle BD de la même collection en librairie, je n’ai pas hésité longtemps !

De quoi ça parle ?

Puisque le lecteur choisit son parcours, l’histoire diffère pour chacun. Toujours est-il qu’au départ, vous choisissez d’incarner un zombie ou une survivante. L’objectif ? Fuir la ville qui est contaminée, en faisant les bons choix et en empruntant les bons chemins… ou dévorer le plus de survivants possible !

Mon avis

Cette fois-ci, j’ai un peu moins apprécié les dessins : très « pointus » et aux couleurs plus ternes que Les Magiciens de Fer. En revanche, j’ai beaucoup aimé l’aventure ! J’ai choisi d’incarner Judy, la survivante qui va devoir échapper aux zombies envahissant la ville. J’ai notamment apprécié le fait que la surprise d’un tête-à-tête avec un zombie soit possible à chaque case, quand on s’y attend le moins, ou au contraire qu’il n’y ait personne dans une ruelle sombre que l’on vient d’emprunter.

Les zombies sont relativement faciles à combattre (par un système de points expliqués au début de la BD), même si arrivée à la fin, il ne me restait plus beaucoup de points de vie… C’est donc un bouquin assez divertissant qui joue à lui seul le rôle d’un jeu vidéo et d’un jeu de société : la surprise, le petit frisson, l’aventure, la stratégie. Mon seul reproche : les dessins, donc. Il faudra aussi que je me mette dans la peau du zombie, histoire de connaître un tout autre destin !

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Livres

Paul dans le Nord, Michel Rabagliati

paul-dans-le-nord_michel-rabagliatiPourquoi ce livre ?

Depuis quelques années, j’achète et lis tous les « Paul » de Michel Rabagliati. J’aime beaucoup ce dessinateur québécois, auteur de toute une série de BD en noir et blanc qui retrace la vie et le quotidien de Paul au Québec. Ce tout nouvel épisode est sorti fin 2015 et je me suis empressée de me l’offrir.

De quoi ça parle ?

Cet opus se concentre sur l’adolescence de Paul, le héros de Michel Rabagliati : ses relations conflictuelles avec ses parents, ses envies d’ailleurs, ses histoires d’amitié et d’amour…

Mon avis

Comme pour les précédents tomes de la série des « Paul », je suis conquise ! Le dessin, toujours aussi rond et doux, nous embarque immédiatement au Québec, dans les coins enneigés et boisés du pays, aux côtés d’une famille bien d’là-bas. Parfois enfantin, le trait précis fait aussi naître de jolis paysages.

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L’histoire et le portrait adolescent de Paul, quant à eux, sont tout aussi séduisants. L’accent charismatique québécois est omniprésent, les personnages sont expressifs, attachants, complexes. Les questions que se pose Paul nous ont toutes traversé l’esprit, alors on se retrouve dans ce jeune homme en proie au doute, épris de liberté mais aussi un peu paresseux.

C’est toujours un bonheur de se plonger dans les histoires de Michel Rabagliati. Je ne peux que vous conseiller sa série « Paul », qui saura vous divertir et vous toucher au plus profond. Parfois drôle, parfois dramatique, la vie de Paul est tout simplement la vie que l’on a tous plus ou moins, avec l’exotisme du Québec en plus. Tentez !