Expositions et visites·Films·Spectacles

Bilan culturel de juin 2017

Coucou !

Comme l’année dernière, je suis partie en vacances fin juin-début juillet, et cela a retardé la publication du bilan culturel mensuel. Oups ! De belles découvertes à partager, néanmoins.

Exposition

Dalida, une garde-robe de la ville à la scène

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Un vendredi soir, une collègue m’a gentiment invitée à découvrir l’exposition sur la garde-robe de Dalida, proposée par le musée Galliera, à Paris. Voir des jolies robes de soirée ou des tenues abracadabrantes de l’artiste me tentait beaucoup ! Et en effet, cela valait le coup.

L’exposition est assez courte : ça, j’aime ! Pas le temps d’avoir mal aux pieds ou au dos.

On retrace la vie de Dalida à travers ses tenues, en déambulant de salle en salle : les vêtements sont parfois somptueux, parfois rigolos, ou même carrément extravagants ! On se verrait bien en essayer quelques uns… En tout cas, je note que la chanteuse avait une très petite taille pour rentrer dans des robes aussi étroites !

Très jolie découverte, à tenter jusqu’au 13 août 2017 au Musée Galliera.

Spectacles

Le Siffleur et son quatuor à cordes

le-siffleurC’était le dernier spectacle de la saison théâtrale de ma ville et j’avais hâte de le découvrir ! Car le Siffleur a une belle réputation dans le monde du spectacle et j’ai même failli acheter des places durant l’année pour aller le voir à Paris, oubliant que j’avais déjà réservé la soirée près de chez moi (mémoire de poisson rouge, bonjour !).

C’était bien sûr à la hauteur de mes attentes ! En costume-nœud papillon, entouré par un quatuor à cordes de musiciennes, Fred Radix – alias le Siffleur – prend place sur une scène vide, debout sur une petite estrade. Et se met à siffler ! Cet homme-là doit avoir les cordes vocales bien huilées, car il ne rate aucune note et parvient même à siffler de grands airs de musique aux notes aiguës et acérées.

Il alterne sifflement d’airs d’opéra connus, de musiques classiques et de grands tubes populaires et joue avec le public, avec un humour pince-sans-rire qui désarçonne avant de séduire.

C’est un art original que l’art de siffler : il fallait beaucoup de cran pour oser en faire un spectacle. C’est réussi ! A voir !

Carmen à l’Opéra Bastille, par Calixto Bieito

carmen-opera-bastilleIl y a quelques mois de cela, j’ai invité une amie à l’opéra pour ses 30 ans : j’ai choisi le fameux Carmen de Bizet et de très bonnes places. Notre soirée était faite !

C’était d’abord l’occasion de découvrir l’opéra Bastille de Paris : moderne, cette salle conçue en 1989 n’est pas très esthétique – de l’extérieur comme de l’intérieur. Pourtant, les larges couloirs et la grandeur de la salle de spectacle m’ont ébloui dès le début : attention, nous ne sommes pas au théâtre. Cela s’apparente plus à un stade qu’à un théâtre classique.

Enfin, la soirée a commencé : j’avais des étoiles plein les yeux durant 2h30 ! La première partie a frappé fort avec une Carmen séductrice et mystérieuse, dans un univers des années 60 : chœur d’enfants, soldats, ouvrières évoluent dans un décor épuré, où trônent une cabine téléphonique et un drapeau espagnol. Par la suite, la scène s’est remplie de vieilles voitures qui figuraient ainsi le camp de bohémiens : magnifique idée !

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Carmen, incarnée par la belle Anita Rachvelishvili, prenait toute la place avec sa voix en or et sa présence scénique : sauvage, indépendante, rebelle, c’est une allégorie de la liberté et de l’amour ! Une de mes héroïnes, c’est certain.

Anita Rachvelishvili
Anita Rachvelishvili

Déjà séduite par l’opéra de Bizet, je suis tombée sous le charme de cette mise en scène moderne et inattendue, qui démontre que l’histoire de Carmen est intemporelle.

« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser.
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle, s’il lui convient de refuser ! »

Cinéma

Une seule sortie ciné en juin ! J’ai perdu le rythme…

Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, de Joachim Rønning et Espen Sandberg

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Rien d’extraordinaire dans ce cinquième volet des Pirates des Caraïbes. On y retrouve avec plaisir mais sans surprise les formules habituelles : malédiction, méchant pirate, vieux ennemis devenus amis, humour, amour, rhum et cascades en bateaux de pirates.

C’était une sortie entre amis qui ne demandait rien de plus que cela : un film d’aventure avec des clins d’œils aux précédents films de la saga et un Johnny Depp fidèle à son personnage Jack Sparrow.

L’arrivée de deux nouveaux héros rafraîchit un peu l’histoire mais ils prennent vite les rôles des jeunes amoureux courageux qu’incarnaient auparavant Keira Knightley et Orlando Bloom.

Même si j’ai passé un bon moment, je crois qu’il est temps que la franchise s’arrête. Pas de renouvellement dans le scénario, inventez autre chose, que diable !

A très bientôt pour le bilan de juillet !

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Bilan culturel de mai 2017

Un joli bilan du mois de mai !

Spectacles

Jekyll and Hyde

jekyll-and-hydeJ’ai toujours été fascinée par l’histoire de L’Etrange cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde, fameux roman de Robert L. Stevenson. Cette adaptation de Pascal Salaun fut une belle occasion de la redécouvrir sur scène.

Et quelle surprise ! Un vrai bijou théâtral, porté par un seul et unique acteur, Pierre Azéma. Ce monologue en huis-clos aurait pu vite m’ennuyer, mais c’était sans compter sur ce comédien très talentueux ! J’étais totalement bluffée par cette double incarnation : à la fois Jekyll, scientifique solitaire vieillissant, timide et dépressif ; mais aussi Hyde, audacieux et dangereux séducteur plein de vie ! D’une seconde à l’autre, le corps, la voix, la posture de l’acteur changent… Incroyable performance théâtrale !

Pierre Azéma a été récompensé au Festival d’Avignon Off en 2014, en raflant le prix d’interprétation masculine. C’est un talent à suivre ! Magnifié par une mise en scène simpliste et sombre, il a charmé le public en deux temps, trois mouvements. Un rôle à sa mesure !

Darius, au Théâtre des Mathurins

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J’ai entendu parler de cette pièce à plusieurs reprises avant de me laisser tenter. Deux arguments m’ont convaincue : Clémentine Célarié, comédienne talentueuse que je trouve très classe ; et l’histoire d’une mère qui demande à un parfumeur de réaliser des parfums de villes et de souvenirs pour faire voyager son fils en fin de vie…

Cette pièce, écrite par Jean-Benoît Patricot, est une pièce épistolaire. Fait rare pour du théâtre il me semble. Un risque osé et réussi, aussi grâce à la mise en scène d’Anne Bouvier. Elle prend le parti de faire circuler les deux comédiens – Clémentine Célarié et Pierre Cassignard – sur scène, en même temps, en train de se parler sans se voir, puisqu’ils « s’écrivent » des courriers et les « lisent » à voix haute. Deux personnages qui ne se rencontrent jamais sur scène, mais sont pourtant bien présents l’un à côté de l’autre. Un choix de mise en scène audacieux qui a su me charmer !

Les deux comédiens, décidément très doués, parviennent à nous faire voyager rien que par les mots. Avec eux, nous sentons l’odeur de l’Italie, de la chaleur des rues, de l’enfance de Darius dans une rue parisienne, de la douce quiétude d’Amsterdam, l’odeur du sable et du métal de Star Wars… Possédés par leurs personnages, ils offrent leur cœur au public et finissent autant émus que nous.

Magnifique pièce et magnifiques acteurs ! Une affiche et un théâtre qui ne payent pas de mine, mais du talent en-veux-tu-en-voilà !

Visite

Atelier de mixologie au Ballroom

The Beef Club Ballroom, Paris, France
Ballroom du Beef Club (Paris) – © Kristen Pelou

Ce n’était pas vraiment une visite ni une sortie culturelle, en revanche, ce fut une belle découverte et j’avais envie de vous en parler.

C’est dans ce magnifique bar parisien qu’est le Ballroom, caché en sous-sol aux abords de Châtelet, que j’ai suivi un cours de mixologie avec ma copine Lily. Cadeau de Noël qui s’est révélé très enrichissant et a réveillé chez moi une nouvelle passion : réaliser des cocktails.

Nous étions une quinzaine de personnes accoudées au bar, devant un prof barman très sympathique et accessible. L’objectif de la soirée : passer chacun son tour derrière le bar pour réaliser un cocktail, puis le faire goûter aux autres. Vous vous en doutez : nous sommes tous rapidement devenus copains… Hum ! Pas de mojito ni de cosmopolitan ici. Attention, on est chez les pros et on fait du cocktail de compèt’ aux noms impossibles à retenir, et avec des alcools du bout du monde !

J’ai depuis acheté tout le matériel nécessaire : shaker (pour mélanger avec les glaçons), jigger (pour doser correctement les ingrédients), passoire (pour filtrer les glaçons), verres à cocktails, alcools de base, bitter (sorte d’assaisonnement très courant dans les recettes de cocktails) et un livre géant pour tout savoir sur le sujet ! Je suis encore en phase d’entraînement, mais bientôt, je ferai des tests sur personnes consentantes.

Ce fut vraiment une belle soirée ! Si vous avez besoin d’une idée cadeau ou que vous voulez vous faire plaisir, c’est une offre proposée par le site Pro Dégustation.

Concert

Musiques de films et comédies musicales, ensemble orchestral des Hauts-de-Seine

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Vous le savez, j’aime tout autant la musique et le cinéma. Impossible, donc, de passer à côté d’un concert de musiques de films et de comédies musicales, donné par un ensemble orchestral.

Celui des Hauts-de-Seine a la particularité d’être un orchestre à cordes uniquement. Pas de percussions ni d’instruments à vent, ce qui m’a parfois manqué dans les musiques entendues ce soir-là. Malgré cela, ce fut une belle soirée musicale, me replongeant dans l’histoire du cinéma que j’ai tant aimée étudier : musiques de Francis Lai (Un homme et une femme), John Barry (Danse avec les loups, Amicalement vôtre), Ennio Morricone (Le clan des Siciliens), Nino Rota (Le Parrain), Michel Legrand (Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort !), Nicola Piovani (La vie est belle)… L’orchestre a rendu hommage aux plus grands compositeurs du cinéma.

Il manquait cependant des musiques plus récentes, des compositeurs plus actuels… c’est aussi ce qu’a pensé un petit garçon assis derrière moi, qui s’est exclamé en lisant le programme : « c’est de la musique de vieillards ! ». Une petite touche de modernité en plus (comment éviter Star Wars ou Harry Potter ?) et ç’aurait été parfait. Néanmoins, cette soirée m’a donné envie de me plonger dans l’histoire du cinéma et de voir (ou revoir) des grands classiques. Une bonne chose !

Cinéma

Deux belles découvertes ciné en dehors des sentiers battus !

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On l’appelle Jeeg Robot, de Gabriele Mainetti

Attention, pépite ! Ce film italien, qui ne paye pas de mine à première vue, a raflé plusieurs prix dans des festivals de cinéma très honorables, comme le prix du jury de Gérardmer 2017. Et c’est mérité ! Il raconte l’histoire d’Enzo, voleur et petit délinquant solitaire, qui devient super-héros au contact de substances radioactives. Encouragé par la jeune Alessia, démente réfugiée en enfance, Enzo devient Jeeg Robot et va lutter contre le Gitan, psychopathe délirant qui sème la terreur à Rome.

Réutilisant les codes des films de super-héros américains, On l’appelle Jeeg Robot s’amuse des clichés et jongle entre film social et parodie humoristique. On passe du rire aux larmes, on est révolté puis hilare. La violence est atténuée par l’humour, le sérieux du super-héros adouci par la folie d’Alessia et du Gitan. Un film que j’ai adoré et qui dépoussière le schéma classique du héros sauvant sa belle et détruisant le méchant de service. Un bol d’air frais !

The Young Lady, de William Oldroyd

Direction l’Angleterre du 19e siècle ! Une jeune fille se retrouve mariée à un homme plus âgé, mais il n’y a ni amour ni complicité dans ce couple morne. Toujours seule, sans amis ni famille aimante, elle s’ennuie à mourir dans sa nouvelle demeure. Jusqu’à ce qu’elle rencontre le jeune palefrenier… Elle est prête à tout pour reprendre le pouvoir… et sa liberté.

Attention, The Young Lady n’est pas un film à l’eau de rose ou une romance à la Jane Austen. C’est un film dramatique qui frôle le thriller psychologique et met parfaitement mal à l’aise. Katherine, héroïne glaçante incarnée par l’incroyable Florence Pugh (âgée de 21 ans !), semble vidée de toute émotion. D’abord empathique avec elle, on devient horrifié par son comportement et ses décisions ! Elle est vraiment prête à TOUT pour choisir sa vie, et elle réduit en poussière la moindre barrière. Ce personnage diabolique est porté par une ambiance unique : plans fixes, inaction, silences, froideur des lieux, couleurs froides… Il n’y a pas de vie dans ce film, pourtant, nous sommes hypnotisés. La cruauté de Katherine contraste avec son allure fantomatique et son environnement digne d’une nature morte.

C’est un film étrange très bien construit, qui ne vous laisse pas indemne et donne l’impression de revenir d’entre les morts en sortant de la salle de cinéma.

Rendez-vous fin juin pour la suite de mes aventures culturelles !

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Bilan culturel de mars 2017

Oups… le bilan du mois de mars arrive un peu tard, mais je n’ai pas eu le temps de me consacrer à cet article avant aujourd’hui.

Concert

Odino à Bobino

Odino-Affiche-BobinoJe connaissais cet orchestre « pop-symphonique » depuis quelques années mais n’avais jamais eu l’occasion d’aller le découvrir. En mars, l’occasion s’est présentée ! Je dois dire que j’en suis sortie ravie et heureuse. Odino est donc un orchestre libre de ses mouvements, vivant et drôle. Chaque musicien a droit à sa minute de gloire, de la contrebasse à la harpe, en passant par le hautbois, le violon ou le tambour. Ils sourient, rient, tapent des mains, s’agitent sur leurs chaises… bref, ils vivent !

Le chef d’orchestre, lui, joue le pédagogue et s’amuse avec le public. Il fait participer quelques spectateurs en leur confiant des instruments ; permet à une jeune femme n’ayant jamais touché d’instrument de se mettre au piano, accompagnée par tout l’orchestre…

C’est un spectacle didactique et joyeux, qui montre que la musique, qu’elle soit pop, classique, reggae, rock ou jazz, utilise le même outil (les notes) et peut toucher chacun d’entre nous. A voir si vous le pouvez !

Spectacle

BP Zoom – Mélange 2 Temps

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Ca faisait un moment que je n’avais pas vu de spectacle de clown. Celui-ci fut parfait ! Deux énergumènes aux bouilles attendrissantes ont investi la scène pendant plus d’une heure, presque muets, mais très expressifs. Maladroits, drôles, malins, curieux et touchants, ils s’amusent d’un rien. Tout devient poésie : un panier où sont suspendus des ballons d’hélium devient tout à coup mongolfière, une mini-Tour Eiffel à leurs pieds symbolise la hauteur… Et on y croit !

Le public était rempli d’enfants et leurs rires constants ne trompaient personne : BP Zoom est un duo amusant plein de malice. Leur spectacle s’apparente à une parenthèse pendant laquelle on prend le temps de redevenir enfant et de s’émerveiller d’un rien. Essentiel.

Visite

Livre Paris 2017

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Cela faisait quelques années que je n’étais pas allée à cet événement jadis prénommé « le Salon du Livre » (trop explicite sans doute). Cette année, il se trouve que j’ai gagné deux entrées au travail, alors je n’ai pas trop hésité.

Accompagnée d’une amie, je me suis rendue au Parc des Expos de Paris le dimanche. Je n’ai malheureusement pas pu croiser certain(e)s d’entre vous, mais je croise les doigts pour la prochaine fois.

Toujours est-il que j’ai beaucoup aimé cette édition et que j’en ai bien profité : j’y ai passé tout l’après-midi. D’abord, mon amie et moi avons mené l’enquête pour la SNCF, qui proposait un petit jeu de piste dans le salon. Cela nous a bien amusées et nous a permis de gagner un polar et un joli tote-bag. Pourquoi se priver !?

Nous avons ensuite déambulé dans les allées, en échangeant au gré de notre promenade sur les auteurs ou éditeurs que nous croisions. J’en ai profité pour acheter (et me faire dédicacer) deux bandes-dessinées et un roman : La légèreté de Catherine Meurisse, Mars Horizon de Florence Porcel et Erwann Surcouf et Memorex de Cindy van Wilder. Un joli butin que je ne regrette pas ! Je n’ai encore rien lu mais j’attends le bon moment pour me lancer dans chacune de ces lectures.

Je suis rentrée éreintée mais heureuse de ma journée ! Une belle expérience que je vous recommande si vous aimez déambuler sans but. Je n’ai pas attendu des heures dans des files d’attente (puisque je déteste ça !) mais j’ai quand même eu de belles dédicaces d’auteurs que j’admire, alors tout est possible ! L’improvisation était la meilleure chose à faire.

Cinéma

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Patients, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

N’ayant pas lu le livre de Grand Corps Malade, racontant son accident et son séjour en centre de rééducation, je me suis laissée tenter par le film. Quelle belle surprise ! Pas de ton dramatique, pas de violons, peu de larmes dans cette adaptation très humaniste : l’humour est à l’honneur et les personnages hauts en couleur, portés par des acteurs très convaincants. C’est une ode à la vie qui montre que le handicap peut frapper n’importe qui, et qu’il n’est pas simple d’apprendre à vivre avec. Pourtant, les héros de ce film le font avec pudeur et humour, n’hésitant pas à taquiner les aides-soignants et à se chercher eux-mêmes. Très belle découverte !

La Belle et la Bête, de Bill Condon

Je vais sans doute fâcher les puristes et les fans de la première heure, mais je ne suis pas sortie très emballée du cinéma, après avoir vu cette énième adaptation. J’y suis allée par curiosité, pour pouvoir comparer ce film à La Belle et la Bête de Christophe Gans, mais aussi en ayant en tête le dessin animé Disney, l’adaptation en comédie musicale et le roman d’origine de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve.

Bien sûr, j’ai aimé les jolies couleurs, le village parfait, les robes virevoltantes de Belle, le splendide jardin et l »incroyable château de la Bête. Les chansons rappellent évidemment le dessin animé et donne une légèreté supplémentaire à l’histoire. Mais je n’ai pas été transportée ou fascinée… Je me suis même un peu ennuyée, trouvant parfois le temps long. L’ensemble est finalement très enfantin : c’est un copié-collé du Disney, voilà tout. Je ne sais pas ce que j’attendais de plus mais j’ai finalement préféré la version de Gans, plus sombre, plus adulte, bien qu’un peu trop « froide ».

Voilà pour le mois de mars ! A très vite pour le bilan d’avril.

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Bilan culturel de février 2017

Coucou !

Même si le mois était un plus plus court, ça ne m’a pas empêché de faire de jolies trouvailles culturelles.

Spectacles

La Bayadère au Palais des Congrès de Paris

la-bayadere_palais-des-congres-parisUne amie m’a proposé de découvrir ce ballet de Marius Petipa, alors je me suis laissée tenter par ce spectacle totalement inconnu au bataillon. Ce fut une belle découverte, même si j’avoue avoir piqué du nez lors du dernier acte, bercée par la musique et les lumières bleutées.

Il s’agit donc d’un ballet chorégraphié par un Français, présenté en Russie et qui situe son action en Inde. Un beau mélange ! Les couleurs chatoyantes du décor oriental sont en décalage avec la musique très « classique » russe et la chorégraphie de ballet, et c’est ce qui fait la richesse de l’ensemble !

J’ai bien fait de lire l’histoire avant d’y aller car mes copines étaient perdues à l’entracte : une histoire d’amour impossible entre une bayadère (danseuse indienne) et un guerrier, contrariée par la jalousie d’un brahmane et d’un rajah.

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Au-delà de l’histoire, j’ai été émue par les danses, notamment celles de la bayadère, mais aussi par les décors et les costumes. Une belle soirée de découverte !

Finale de la Coupe de France de hockey sur glace

hockey_finale_coupe_france_2017_grenoble-rouenJe ne connaissais jusqu’alors absolument rien au hockey sur glace mais on nous a proposé d’assister à la finale de la Coupe de France, alors pourquoi pas !

Les Dragons de Rouen affrontaient les Brûleurs de loups de Grenoble (grands gagnants !), nous n’avions pas d’équipe favorite mais nous étions à côté des Rouennais dans les gradins de l’Accor Hotels Arena. L’ambiance était au rendez-vous !

Un public familial et bon enfant était réuni pour assister à cette finale française. Je me suis tout de suite sentie motivée par l’ambiance générale : animations pom-pom girls et mascottes, musiques rythmées, cris de joie, chants, applaudissements… avant même que le match commence, la salle était rayonnante.

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Durant le match, je n’ai pas eu le temps de suivre le palet qui glissait à vitesse grand V sur la patinoire, mais je me suis laissée porter par les supporters et par les joueurs, grands et costauds, harnachés comme des cosmonautes. Très chouette après-midi de sport ! La coupe du monde arrive bientôt, nous irons peut-être y jeter un oeil…

Ballet Bar, Compagnie Pyramid

ballet-bar_danseUn peu de danse, ça ne fait jamais de mal ! Je ne suis pas habituée aux spectacles de danse, mais j’essaye d’ouvrir mes horizons. C’est pourquoi un dimanche de février, nous sommes allés découvrir Ballet Bar près de chez nous, spectacle dansé mis en scène par la Compagnie Pyramid (des Rochefortais ! Vive la Charente-Maritime !).

Dans un décor de bar new-yorkais, cinq hommes en costume jonglent entre danse hip-hop, mime et théâtre d’objet. Sur une musique grésillante, variant du jazz au charleston, en passant par la pop ou le classique, ils envahissent l’espace accompagnés de leurs chapeaux et vestes.

Il m’a manqué un peu plus de scénario, mais j’ai tout de même apprécié ce spectacle très poétique et drôle. Ma faiblesse ? Toujours chercher le sens, l’histoire. Les moments où je me suis laissée porter furent les meilleurs. Une belle réussite !

Musique

Sum 41 au Zénith de Paris

sum-41_zenith-parisC’était le cadeau d’anniversaire de mon homme ! Bien que je ne sois pas fan du punk-rock, celui du groupe canadien Sum 41 m’est assez familier : il a fait partie de mon adolescence. Nous les avions aussi vus lors de l’édition 2016 de Rock en Seine.

Le show fut à la hauteur de la folie du groupe : beaucoup de chansons connues, qui ont entraîné tout le public ; une mise en scène punk dont l’apothéose fut l’apparition d’un squelette géant sur scène ; un groupe qui ne se prenait pas au sérieux et jouait beaucoup avec le public. J’ai profité de cette ambiance pour me défouler, et ça fait du bien !

Un gros hic cependant : un son particulièrement mauvais, même avec les deux premières parties. Il me semble que le Zénith a du souci à se faire…

Cinéma

Trois films ce mois-ci ! Youhou ! J’ai tout aimé, même s’ils sont très différents les uns des autres.

Je vais essayer d’y aller une fois par semaine, c’est ma résolution…

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La la land, de Damien Chazelle

Quel magnifique film ! Je me suis laissée porter par sa fabuleuse musique, ses couleurs pétillantes, ses acteurs beaux et amoureux, cette histoire d’amour qui vit et meurt, de manière très réaliste. Bref, j’ai tout aimé ! Dès le début, j’ai su que j’allais adorer l’ensemble. Cette scène d’ouverture à la Grease casse la baraque et nous en met plein les yeux. Les multiples références cinématographiques (Singing in the rain, Les demoiselles de Rochefort, Les Parapluies de Cherbourg…) ont fini de me convaincre : j’adore tous ces films ! La mise en valeur de l’art (danse, musique, théâtre, peinture, chant, écriture…) m’a aussi touchée. Tout ce qui compte dans la vie est dans La la land. J’aime écouter la bande-son en boucle et je m’achèterai le DVD à sa sortie. C’est un film qui fait du BIEN, et bon sang, on en a tellement besoin !

L’ascension, de Ludovic Bernard

C’est une comédie qui me tentait bien et je ne fut pas déçue ! Quelle incroyable histoire que celle de ce jeune homme sans emploi, vivant en Seine-Saint-Denis au milieu des barres d’immeuble, qui décide sur un coup de tête et sans aucune préparation d’aller escalader l’Everest ! Savoir que c’est une histoire vraie a fait que je suis sortie encore plus convaincue. Ahmed Sylla est drôle et touchant dans le rôle du héros balbutiant, ses amis tous plus foufous les uns que les autres apportent de la fantaisie et font qu’on ne s’ennuie jamais. Une bonne comédie rafraîchissante !

Moonlight, de Barry Jenkins

En apprenant que Moonlight avait reçu l’Oscar du Meilleur Film 2017, je me suis empressée d’aller le découvrir un soir de semaine. Et QUELLE CLAQUE ! C’est un de ces films « coup de poing » qui vous hante quelques heures après son visionnage et vous fait trembler les coins des yeux… Même si j’étais assez déstabilisée par ce cadrage un peu flou, hésitant, cette caméra mouvementée, j’étais en totale empathie avec le personnage central, enfant et adolescent harcelé, abandonné, isolé, puis homme blessé à l’épaisse carapace. Trois périodes de sa vie, trois âges, trois acteurs magnifiques, aux regards et corps expressifs… PFIOU ! La difficulté d’être soi au milieu des autres… Merveilleux film !

Voilà pour février. Rendez-vous dans un mois pour la suite de mes aventures culturelles !

Films·Spectacles

Bilan culturel de décembre 2016

C’est l’heure du dernier bilan culturel de l’année 2016 ! Avant toute chose, je vous souhaite une fantastique année 2017, pleine de belles découvertes livresques, de joie, de fantaisie et de folie !

Ce mois de décembre est passé bien vite… Quelques sorties à noter malgré tout.

Spectacles

Harry Potter et l’enfant maudit, Palace Theatre de Londres

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Le 10 décembre, alors que j’étais à Londres pour quelques jours, j’ai passé une bonne partie de la journée au Palace Theatre pour découvrir sur scène la fameuse pièce Harry Potter and the Cursed Child. Je vous invite à découvrir mon avis complet sur la mise en scène dans mon article « Harry Potter et l’enfant maudit au Palace Theatre de Londres » si ça vous dit !

Casse-Noisette, ballet de l’Opéra National de Roussé (Bulgarie)

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Casse-Noisette est le conte de Noël par excellence, il était impensable que le ballet de l’Opéra National de Roussé (Bulgarie) l’interprète tout près de chez moi sans que je sois présente ! A peine rentrée de Londres, je me suis précipitée au conservatoire de ma ville pour découvrir ce fameux ballet de Tchaïkovski.

Ce fut un moment magique qui m’a fait retomber en enfance. Je ne me souvenais plus tellement de l’histoire de ce conte et le ballet ne m’a pas paru très explicite. Mais après la lecture d’un résumé durant l’entracte, j’avais à nouveau les idées en place et j’ai pu profiter de la chorégraphie sans essayer de comprendre le sens. Mondialement connue, la musique de Casse-Noisette m’a emportée : impossible de ne pas fredonner en remuant la tête ! Le tout en admirant les costumes des danseurs… Magnifique ! Ce fut une belle soirée et j’avais beaucoup de place pour mes jambes, un miracle !

Le Comte de Bouderbala

comte-de-bouderbala-2Le dernier jour de décembre, mon amoureux et moi avons choisi de passer le début de la soirée au Théâtre du Gymnase (Paris) pour découvrir le nouveau spectacle du Comte de Bouderbala. Nous avions par hasard découvert son premier spectacle le 31 décembre 2015 et nous avions ri aux larmes !

Cette fois encore, l’humoriste nous a bien fait rire en s’attaquant à tout le monde, comme il sait le faire. Un humour noir bien grinçant qui montre les travers de chacun de nous. Même si j’ai préféré le premier spectacle (la crise de larmes y est pour quelque chose), j’ai quand même bien rigolé avec celui-ci. A découvrir si vous ne connaissez toujours pas ce talentueux orateur !

Cinéma

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Le voyage au Groenland, de Sébastien Betbeder

Je n’avais pas entendu parler de ce film, mais durant mes quelques jours de vacances chez mes parents, nous avons décidé le jour J d’aller le découvrir au cinéma. A la manière d’un documentaire, deux amis partent vivre quelques jours au Groenland, au milieu des glaciers et de la neige. Adulescents, ils se confrontent à la vie groenlandaise, rythmée par la chasse au phoque et à l’ours, à la langue incompréhensible et aux habitants timides.

Ce fut une assez belle découverte, même si j’ai été un peu déçue par le jeu d’acteur des deux comédiens principaux. Je trouvais parfois leurs échanges « faux » et cela m’a dérangé. Malgré tout, ce voyage dans le grand froid fut assez amusant et original.

Voici pour cette fin d’année 2016 ! On se retrouve très bientôt pour mon traditionnel bilan annuel. Bisous !

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Bilan culturel de novembre 2016

Comme dit dans mon précédent article, j’ai eu un mois de novembre bien rempli. Ca se ressent dans ce bilan du mois, riche et varié.

Exposition / Visite

Jeu de piste « Sous les passages couverts », Paris Ma Belle

jeu-de-piste_sous-les-passages-couverts_paris-ma-belleL’anniversaire de mon amoureux fut l’occasion de tester ce jeu de piste dans Paris. C’était une première pour moi, et il faut dire que c’est un excellent moyen de découvrir des quartiers de Paris en s’amusant.

Le concept : vous vous inscrivez sur le site de Paris Ma Belle pour un jeu de piste, avec une équipe. Le jour J, vous arrivez sur place, et vous découvrez les équipes concurrentes (ce jour-là, nous étions 4 équipes au rendez-vous).

L’animateur explique les règles, fournit une feuille pour noter les réponses aux énigmes que l’on va croiser sur la route, et c’est parti ! Nous devons résoudre une enquête policière en déambulant dans les passages couverts à la recherche d’indices, tout en suivant une feuille de route.

Quelques conseils : ne pas être trop nombreux dans une équipe, sinon il est difficile de se mettre d’accord et de progresser rapidement ; observer tout et n’importe quoi ; ne pas prendre les indices au pied de la lettre (nous avons perdu du temps en cherchant un « escalier » alors que c’était simplement le nom d’un restaurant).

C’était vraiment très amusant et j’ai aimé découvrir les passages couverts de Paris que je ne connais pas vraiment… J’ai eu l’occasion d’y retourner tranquillement depuis et c’est vraiment magnifique !

Nous avons gagné le jeu de piste ce jour-ci, ce fut une victoire encore plus belle pour un anniversaire !

Jeu de piste « Meurtres à Notre Dame – Assassin’s Creed », Qui Veut Pister Paris

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Je ne suis pas une joueuse d’Assassin’s Creed, mais mon amoureux, oui. Devenus adeptes des jeux de piste dans Paris, nous sommes tombés sur ce partenariat Qui Veut Pister Paris / Ubisoft, permettant de résoudre une enquête aux alentours de Notre Dame de Paris, à la manière du jeu vidéo. Aussitôt vu, aussitôt inscrits, en embarquant ma copine A. avec nous !

Les règles sont sensiblement les mêmes que celles de Paris Ma Belle. Cette fois, onze équipes étaient au rendez-vous, et nous avons terminé deuxième. Fiou ! L’enquête était un peu moins intéressante que la première : c’est avant tout une histoire pour les fans du jeu. En revanche, nous étions mieux équipés, avec une sacoche remplie de papiers, carnets, loupe etc… Une mise en condition un peu plus élaborée, mais des indices trop faciles à trouver et une histoire en queue de pie. A re-tester dans un autre quartier, avec un autre contexte !

Musée des Arts et Métiers de Paris

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Ma copine Ananas a eu la gentillesse de me proposer une visite du musée des Arts et Métiers, disposant de deux invitations. Puisque je ne connais pas de musée hormis son nom, je me suis laissée tenter !

Et je ne regrette pas cette visite : ce musée historique rassemble de belle collections d’objets et d’inventions, témoignages de l’Histoire et des découvertes scientifiques. La pesée, le tissage, l’écriture, la photo, le cinéma, l’échange monétaire, la voiture, le vélo, la motorisation, l’observation du ciel, la mécanique, l’informatique… Toutes les techniques y sont représentées, au travers d’objets plutôt émouvants.

Il faut toutefois un guide à ses côtés pour mieux comprendre et profiter des collections et des lieux, qui manquent cruellement d’explications. Heureusement, ma copine connaissant bien les lieux, elle a pu me guider et me révéler les secrets de cet ancien monastère.

Un lieu étonnant, à découvrir si vous en avez l’occasion !

Spectacle

Issa Doumbia, « 1ère consultation »

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Un spectacle dont je n’attendais pas grand chose, mais qui faisait partie de mon abonnement au théâtre près de chez moi. Il s’avère que j’ai été agréablement surprise : c’est un fait, Issa Doumbia est un humoriste chauffeur de salle !

Il arrive sur scène après une musique entraînante, déambulant parmi les spectateurs, s’échauffant en lançant des piques à gauche et à droite : les jeunes, les vieux, les femmes, les hommes, les gros, les maigres, les blancs, les noirs… tous en prennent pour leur grade. C’est de l’humour au dixième degré, qui décoince tout le monde et promet une belle soirée déconnade.

Le voici ensuite qui incarne des personnages, à la manière d’un schizophrène fou : le postier antillais, la mama monitrice d’auto-école, le coach sportif… Les répliques ne sont pas toutes drôles et il sollicite parfois trop le public à mon goût, mais il sait manifestement occuper la scène et improviser.

Ce fut une bonne soirée rigolade, sans prise de tête et sans subtilité, mais qui a le mérite de détendre.

Musique

Dub Inc, Zénith de Paris

dub-inc-zenith-paris-2016Je vous parlais déjà de ce groupe fabuleux le mois dernier, pour vous donner mon avis sur le dernier album. J’ai prévu cette sortie au dernier moment, en demandant parmi mes copines qui voulait bien m’accompagner. Merci chère A. d’être venue sautiller avec moi !

Evidemment, comme à chaque fois, j’en suis ressortie pleine de vie, pleine d’espoir, le sourire aux lèvres, le corps fatigué mais défoulé. Ce doit être la cinquième fois que je vois Dub Inc en concert et je ne suis ni déçue, ni lassée. L’ambiance est toujours au top, la salle chante, danse, la bonne humeur est de mise et la chaleur monte à vitesse grand V.

Deux jours après le concert, j’ai regardé s’ils n’avaient pas prévu d’autres dates à Paris, c’est vous dire… Mais malheureusement non. Je ne regrette pas d’avoir acheté ma place au dernier moment !

Orchestre National Russe, Philharmonie de Paris

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J’ai eu l’opportunité d’aller écouter un concert symphonique à la Philharmonie de Paris, grâce au CE de mon boulot, qui proposait des places tip-top à 50% de réduction. J’ai embarqué mon amoureux et mon amie Vivi avec moi.

C’était si beau ! La salle, très originale et aérienne, donne tout de suite le ton : on va écouter de la belle musique ici. Le concert, ensuite, m’a totalement convaincue, même si je n’y connais rien en musique classique, plus encore en compositeurs russes. Malgré le rhume qui s’était déjà emparé de tout mon corps, je me suis laissée bercée par les douces symphonies de Prokoviev (joyeuse et sautillante) et de Chostakovitch (déconstruite, rythmée, déstabilisante). Entre les deux, le chef d’orchestre et pianiste Mikhail Pletnev nous a interprété un concerto pour piano accompagné d’une partie de l’orchestre (doux, mélancolique).

Ce fut une belle soirée, malgré le rhume et la distance à parcourir pour rentrer chez nous ensuite (Philharmonie = La Villette = à l’opposé de chez moi). Je vous suggère fortement de profiter d’une soirée dans cette salle, même si vous n’y connaissez rien !

Cinéma

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Miss Peregrine et les enfants particuliers, de Tim Burton

N’ayant pas particulièrement apprécié le roman de Ransom Riggs dont est tiré ce film, je me suis tout de même laissée tenter, simplement parce qu’il s’agissait du dernier Tim Burton. Ma première impression était la bonne : je n’ai pas été emportée par cette adaptation, qui m’a semblée assez fidèle au roman. Je ne sais pas vraiment comment expliquer mon avis, si ce n’est en haussant des épaules. L’image est jolie, le concept de l’histoire intéressant, mais c’est tout. C’est un film moyen qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui n’est pas totalement nul non plus. Tim Burton a perdu de sa superbe, il ne me séduit plus autant qu’avant… Dommage.

Les animaux fantastiques, de David Yates

Cette fois-ci, je ne m’attendais pas à grand chose, agacée par l’importante promotion marketing faite autour de ce film. Mais j’avais envie de le voir tout de même, curieuse de ce nouvel emploi de l’univers de J.K. Rowling. Et curieusement… j’ai adoré ! J’ai passé un excellent moment de cinéma et me suis laissée embarquée par ces créatures mi-bizarres mi-mignonnes, importées à New-York par le farfelu Dragonneau. J’ai particulièrement aimé déambuler dans les rues de la ville en 1920, aux côtés de nos quatre héros très charismatiques et différents. Une belle découverte !

Et voilà pour novembre ! Décembre sera riche aussi, normalement ! A bientôt !

Films·Musique et concerts·Spectacles

Bilan culturel d’octobre 2016

Coucou !

En ce début de saison, vous pouvez constater que les sorties au spectacle reprennent. C’est un beau programme qui m’attend jusqu’à l’été 2017, et je compte bien partager mes impressions avec vous. C’est parti pour octobre !

Spectacles

Le souper, de Jean-Claude Brisville, mis en scène par Daniel Benoin

le-souperJe n’avais pas d’attente particulière en allant voir « Le souper », n’ayant jamais entendu parler de cette pièce. Pourtant, elle m’a fait une forte impression, et après m’être renseignée, j’ai constaté qu’elle avait fait un peu de bruit (dans les JT…).

Il s’agit une pièce « classique », dans le sens où elle respecte la règle des trois unités (de lieu, de temps et d’action). Le lieu : chez Talleyrant, ministre des Affaires extérieures. Le temps : le 6 juillet 1815, durant un dîner. L’action : un dîner, une conversation entre deux hommes, qui va déterminer l’avenir de la France.

Il s’agit donc de suivre les échanges entre Talleyrant, royaliste proche de Louis XVIII, et Fouchet, Président du gouvernement provisoire, républicain jusqu’au bout des ongles. Suite à la défaite de Waterloo et la chute de Napoléon, la France hésite entre république ou monarchie. Les deux camps s’affrontent avec intelligence lors de ce repas auquel on assiste de l’entrée au dessert.

C’est un texte raffiné que nous ont livré là les deux comédiens, excellents par ailleurs, puisqu’il s’agissait de Patrick Chesnais et François Marthouret. Deux pointures, deux hommes d’expérience, pour une conversation haut-de-gamme, des bons mots bien choisis. Un régal pour les oreilles plus que pour les yeux, car finalement, il n’y a que très peu d’action scénique (si ce n’est que les acteurs mangent et boivent réellement).

J’ai bien envie de lire le texte original de Brisville datant de 1989 pour savourer toutes les subtilités de langage. Un texte que je vous conseille si l’histoire, la politique et les jeux de pouvoir vous intéressent !

Fabrice Luchini et moi, d’Olivier Sauton

fabrice-luchini-et-moiTrois choses ont fait que j’ai sauté sur les billets pour aller voir ce spectacle : les avis dithyrambiques, les mentions « coup de cœur du festival des humoristes de Tournon 2014 » et « Prix du public Avignon 2015 » et le titre comprenant « Fabrice Luchini », que j’aime beaucoup.

Ohlalalalala ! L’un des MEILLEURS spectacles de l’année ! Un vrai coup de cœur pour moi aussi ! Olivier Sauton, seul en scène, propose une « conversation » avec Fabrice Luchini, qu’il interprète aussi. Génie des mots, personnage théâtral, caricature à lui tout seul, Luchini « apparaît » alors et nous livre des conseils de lecture et d’attitude, sa vision du monde. Sauton, lui, boit ses paroles et réagit aux propos de l’artiste. C’est donc une joute verbale qui se joue devant nous, le tout avec un seul comédien.

Pas d’imitation caricaturale ou moqueuse, une véritable interprétation – bluffante. On retrouve Fabrice Luchini dans les mots et la manière de se tenir et de parler d’Olivier Sauton, et c’est avec finesse et intelligence. Un hommage à Luchini plein de tendresse qui est aussi truffé de taquineries très amusantes. Une ode à la littérature et au théâtre, aussi.

Il est clair que vous DEVEZ aller voir cette pièce ! Elle est au Théâtre de l’Archipel quatre fois par semaine jusqu’au 31 décembre 2016. Parisiens, Franciliens ou touristes de passage, courez-y !

Dernier coup de ciseaux, de Paul Pörtner

dernier-coup-de-ciseauxEncore une magnifique découverte théâtrale ! Cette fois-ci, c’est l’étonnant concept de « théâtre interactif » qui m’a intriguée. Et quel bonheur ! Effectivement, le public joue une part très importante dans la résolution de cette enquête policière. Les faits se déroulent sous nos yeux (mis à part le meurtre, hors champ), et nous devons participer à la reconstitution des faits (en criant « non, il n’a pas fait ça » ou « attendez, il a pris un objet à cet instant « ), puis à la désignation du coupable. Pas de fin établie, donc, puisqu’elle change selon le public et ses décisions.

Au-delà de cette interaction très riche, très drôle aussi, on peut saluer les comédiens doués pour l’improvisation. Ils sont capables de réagir et d’argumenter lorsque le public les interpelle ou modifie l’ordre des événements, sans que cela semble les déstabiliser.

Une ambiance incroyable est née lors de cette soirée : on a l’impression de participer à un jeu grandeur nature et d’être tous dans la même équipe. Tout un théâtre ! Imaginez la liesse, la rigolade ! Du grand délire façon Cluedo qui fait du bien.

Cette pièce a reçu le Molière de la comédie en 2014. Elle a été créée par Paul Pörtner, dramaturge allemand, en 1963 ! Reprise au Etats-Unis, elle figure dans le Guiness des Records en tant que pièce de théâtre jouée le plus longtemps (plus de 30 ans). Elle tourne depuis plusieurs années en France.

Musique

Trois sorties CD dont j’avais envie de vous parler.

So What, Dub Inc

so-what-dub-incDub Inc, vous le savez peut-être déjà, c’est l’un de mes groupes chouchous, l’un de ceux que je suis depuis des années et que j’écoute en cas de coup de mou.

Ce nouveau album, sorti en septembre 2016, rassemble tout ce que j’aime dans leur musique : rythme, joie de vivre, voix qui me colle des frissons, mélange des langues et des cultures. L’arabe côtoie l’anglais et le français, la voix grave de Komlan s’entoure des notes dansantes de Bouchkour, la musique festive colore des textes parfois en colère, parfois déçus, parfois aimants. On a une fois de plus envie de danser et de chanter à tue-tête ! Une belle découverte.

Vent Debout, Tryo

vent-debout-tryoTryo est aussi l’un de mes groupes chouchous. Un groupe que j’ai vu de nombreuses fois en concert, qui m’enrichit et me rappelle de regarder un peu plus loin que mon nez.

J’attendais avec impatience ce nouvel album, car le précédent était un ensemble de reprises, et l’autre encore avant, un album live. Je voulais des nouvelles chansons, je les ai enfin !

Je suis très heureuse de cet album citoyen, plein d’espoir mais aussi plein d’amertume. Les causes qui tiennent à cœur à Tryo sont de la partie (l’environnement, le monde animal, l’amitié), les voix de Manu, Mali et Guizmo sont unies une fois de plus, sur les rythmes toujours aussi fabuleux de Daniel. On retrouve aussi quelques petites pépites de vieux albums : jeux de mots et de voix entre les chanteurs, humour et cynisme. A découvrir de toute urgence !

Décibels et des silences, Lynda Lemay

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Lynda Lemay, je vous en ai déjà parlé. C’est une femme que j’admire vraiment beaucoup, une poètesse des temps modernes, qui a le chic pour vous mettre la larme à l’œil et le cœur en miettes.

Cet album ne déroge pas à la règle : il parle de la vie, des bonheurs, des tristesses, des frustrations, des déceptions. Mais il est aussi un peu plus joyeux que d’autres et contient quelques pointes de légèreté et d’humour qui sont comme de belles parenthèses.

La musique y est sans doute pour quelque chose : un peu plus enrichie, plus symphonique, elle accompagne la voix d’ange de Lynda Lemay et lui donne de la consistance. Un bel ensemble qui mérite d’être écouté attentivement en admirant les jolies photos du cahier de paroles.

Cinéma

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L’odyssée, de Jérôme Salle

J’ai eu la chance d’être invitée à une avant-première, où étaient présents le réalisateur, Audrey Tautou et Lambert Wilson. Ca a bien entendu rendu le film encore plus magique qu’il ne l’est déjà ! Ce film biographique raconte l’histoire du commandant Jacques-Yves Cousteau et de sa relation avec sa famille, à travers ses nombreuses expéditions à travers le monde. Comme vous vous en doutez, c’est un film beau, qui met en valeur le monde sous-marin et ses merveilles. C’est aussi un film qui pointe du doigt les désastres écologiques causés par l’homme. C’est enfin l’histoire d’un homme ambitieux et de ses proches, d’une famille unie malgré les mensonges et les absences. J’étais vraiment conquise par ces images et par le discours global du film. Les échanges avec les acteurs à la fin de la séance ont enrichi l’expérience. J’ai trouvé Audrey Tautou vraiment très très cool et sympathique ! Un film que je vous conseille donc, si vous souhaitez en savoir plus sur le fameux Cousteau et si vous aimez les belles expériences ciné.

La fille du train, de Tate Taylor

C’est un film que je ne voulais pas manquer, après avoir adoré le roman de Paula Hawkins dont il est tiré. Un thriller psychologique bien adapté selon moi (par le réalisateur de « La couleur des sentiments » par ailleurs). On retrouve les points de vue de trois femmes, Rachel, Megan et Anna, liées par un événement dramatique. Rachel, alcoolique et sans repères, est la clef de tout. Parfaitement interprétée par Emily Blunt, c’est  elle que l’on suit le plus, elle qui va démêler le vrai du faux, en lutte contre elle-même et contre ses détracteurs. Quelques différences avec le livre (action qui se passe aux Etats-Unis et non pas au Royaume-Uni, absence de la mère de l’héroïne…), mais au final, le cœur de l’intrigue est bien là. Le tout est sublimé par la musique inquiétante de Danny Elfman. On est happé par l’ensemble tout comme dans le roman. Une belle adaptation.

Voilà pour octobre ! Rendez-vous le mois prochain pour d’autres découvertes (au moins deux spectacles déjà prévus !).

Expositions et visites·Films·Musique et concerts·Spectacles

Bilan culturel de novembre 2015

Ce mois de novembre fut plutôt riche en découvertes culturelles : j’ai assez lu comme vous avez pu le voir, je suis aussi sortie assez souvent, malgré les attentats de Paris. Je n’ai tout simplement pas eu envie de me cloîtrer chez moi apeurée, alors que je pouvais tout aussi bien aller au spectacle le sourire aux lèvres.

Spectacles

Le Grand Duel : Jean-François Zygel / Bruno Fontaine

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Je suis une grande amatrice de Jean-François Zygel (à gauche sur la photo), pianiste improvisateur hors pair, qui a le talent de « vulgariser » la musique classique avec passion, à travers ses concerts mais aussi dans l’émission estivale « La boîte à musique » sur France 2. Lorsque j’ai vu qu’il venait vers chez moi avec un acolyte pour une battle d’impro au piano, j’ai sauté sur l’occasion !

Et je n’ai pas regretté : malgré les attentats quelques jours avant, le conservatoire où nous étions était bondé, l’auditoire très varié, les enfants côtoyant les plus âgés. Magnifique ! Plein d’humour, les deux pianistes s’en sont donnés à cœur joie, demandant parfois des mots clefs au public pour inspirer leur bataille musicale. « Un cheval qui court », « une abeille », « l’orage », « James Bond »… Les suggestions des spectateurs étaient accueillies avec entrain par les deux hommes, qui tentaient alors d’illustrer ces images avec leurs pianos.

Magnifique, donc. Particulièrement le final, où Zygel et Fontaine ont entamé l’air de « Ce n’est qu’un au revoir » sur leurs claviers. Le public s’est alors mis à chanter à l’unisson, c’était un moment unique !

Le Cirque du Soleil : Amaluna

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Dans mes souvenirs, j’avais déjà vu un spectacle du Cirque du Soleil, lorsque j’étais enfant. Impossible de savoir lequel mais je garde l’image d’un spectacle grandiose.

Il ne nous a pas fallu longtemps pour acheter des places, après avoir vu des affiches dans le métro. Le chapiteau du Cirque de Soleil étant implanté assez proche de chez nous, hop, nous y sommes allés à pied, tout guillerets, malgré le froid environnant.

Le gigantesque chapiteau a déjà un grand pouvoir de séduction : il promet une très belle soirée ! A peine entrés, nous voilà séduits par la scène ronde et son décor coloré et évanescent. En attendant l’heure, quelques comédiens jouent avec le public : un acrobate vole du popcorn à un monsieur, grimpe sur un poteau, s’amuse avec son costume de lézard géant… Une grosse femme rit à gorge déployée, frotte les crânes des chauves… On s’amuse déjà !

Lorsque le spectacle commence, la magie opère immédiatement. Nous avons voyagé sur l’île magique d’Amaluna, en compagnie des artistes, habillés de costumes aux couleurs chatoyantes, mystérieux et fascinants. Le rouge, le vert, le bleu, le blanc dominent l’espace. La grâce et la virtuosité côtoient l’humour, la malice, la séduction. Ils sont partout : au fond, près des musiciennes qui occupent le lieu avec leurs notes ; au centre, sur le plateau tournant ; en l’air, volant de plateforme en plateforme, tourbillonnant sur eux-mêmes ; dans le public, surgissant sous un spot lumineux, le regard concentré.

Toutes les disciplines du cirque classique sont proposées, mais dans un univers moderne, parfaitement chorégraphié. C’est un spectacle visuel et sonore qui fait l’effet d’un feu d’artifice, avec un final multicolore et plein d’énergie qui remplit le cœur.

Mon moment préféré : un numéro d’équilibre et d’habileté, où l’artiste dépose lentement des baguettes de bois de plus en plus longues les unes sur les autres, jusqu’à former une sorte de parasol naturel flottant. Un moment très captivant, gracieux et plein de poésie.

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Tout est en équilibre ! Rien d’attaché ou de collé !
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La symétrie parfaite.

Si vous habitez en région parisienne ou si vous passez dans le coin, ALLEZ-Y ! Mettez-y le budget, ça vaut vraiment le coup ! Et si vous manquez d’idée cadeau pour Noël, choisissez celui-ci, ça peut convenir à tout le monde, tout âge et toute génération.

Exposition

Musée de l’Art Ludique : l’art dans le jeu vidéo

expo-art-ludique_art-dans-le-jeu-video-2015J’ai profité de cette exposition en accompagnant mon copain, puisque c’était son cadeau d’anniversaire. Je suis moins amatrice de jeux vidéo que lui, mais je suis tout de même fan de certains jeux, qui, par période, peuvent réellement me passionner. Comme je vous l’avais dit, j’adore les beaux graphismes des jeux, tout autant que la musique qui souvent les accompagne.

J’ai donc moi aussi apprécié cette exposition, qui fait plus particulièrement un focus sur l’art graphique des jeux vidéo (et exclut donc l’art musical). Elle se compose presque exclusivement de « peintures numériques », qui donnent à voir les univers des jeux présentés. Beaucoup de jeux « grand public » y sont représentés, tels qu’Assassin’s Creed, Far Cry, Beyond Two Souls, Dishonored, Les Lapins Crétins, Rayman… Des jeux que je connais donc, et que j’ai aimé redécouvrir à travers ces travaux d’ambiance.

J’étais particulièrement heureuse d’y trouver Rayman, que j’ai longtemps apprécié étant plus jeune, mais aussi et surtout Syberia, un jeu d’aventures que j’aime beaucoup ! J’attends avec impatience le troisième opus, qui devrait d’ailleurs sortir en 2016 !

Le petit plus qui m’a convaincue : un espace de projection à 180°, grandeur nature, qui donne l’illusion de se promener dans les rues de Paris au 18e siècle, lieu où se situe le très bon Assassin’s Creed Unity. C’était vraiment génial ! En tournant la tête à gauche et à droite, on pouvait voir les rues adjacentes. Une impression de réel incroyable !

C’était donc une belle exposition, qui aurait pu être enrichie de plus de gribouillages papier et d’objets modélisés, mais qui m’a toutefois satisfaite. Tout comme l’amoureux !

Cinéma

Très peu de sorties ciné ce mois-ci : le froid et la nuit à 17h ont fait que j’avais plus souvent envie de rentrer chez moi que de sortir après le boulot.

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En début de mois, j’ai eu envie de me réfugier devant un film « facile » : j’ai choisi A vif !, de John Wells, avec le fameux Bradley Cooper. Assez peu originale, cette comédie met en scène un chef de cuisine désœuvré qui décide de se reprendre en main et d’obtenir une troisième étoile au Guide Michelin. Pour cela, il va devoir réunir les meilleurs cuisiniers qu’il a autrefois trahis. Même si l’on devine toute la trame de l’histoire, c’est un film appréciable, qui donne faim et fait du bien, tout simplement. J’en suis sortie souriante et légère !

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai aussi découvert le nouvel épisode de James Bond, 007 Spectre, réalisé par Sam Mendes. Même si le début du film, situé au cœur de la Fête des Morts de Mexico, m’a séduite, je me suis progressivement ennuyée… L’histoire m’a semblée bien longue et finalement assez peu efficace, je me suis tortillée sur mon fauteuil à plusieurs reprises, en attendant d’être à nouveau captivée. En vain.

Voilà pour ce mois-ci ! En route pour la fin de l’année !

Expositions et visites·Films·Spectacles

Bilan culturel d’octobre 2015

Le mois d’octobre fut un mois bien chargé… Malade les deux premières semaines, j’ai aussi changé de job. Du mouvement dans ma routine quotidienne qui a rempli mes journées, le mouchoir au fond de la poche et la gorge en feu (*glamour*). Mais mais ! Tout s’est arrangé malgré mes anticorps un peu longs au démarrage, et j’ai finalement fait plus de choses que je ne le pensais.

Spectacle

Patrick Timsit à la Gaîté Montparnasse

patrick-timsit-montparnasse-2015-afficheJ’avais déjà vu Patrick Timsit sur scène, lors de son dernier spectacle et dans la pièce « Les derniers jours de Stefan Zweig » au Théâtre Antoine. C’est un acteur / humoriste que j’apprécie beaucoup : je le trouve atypique, prêt à dire ce qu’il pense, franc du collier et très piquant, mais aussi doux et plein de gentillesse. Un combo gagnant sur scène !

Malgré ma toux endiablée, je suis donc allée découvrir son nouveau spectacle au Théâtre de la Gaîté Montparnasse, à Paris. Même si j’évitais de rire au maximum (pour réduire les quintes de toux), j’ai une fois de plus été conquise par l’acteur. Puisqu’on lui reproche de rire de tout, qu’on lui colle des procès pour son humour noir, Patrick Timsit enfonce le clou, que dis-je, il pulvérise tout et tout le monde ! Les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois, les Portugais, les Roms, les handicapés, les femmes, les animaux, les enfants, les mendiants… Tout le monde y prend pour son grade. C’est un spectacle qui demande de lâcher prise, d’oublier ce qu’on a le droit de penser ou de ne pas penser, qui annonce crûment au spectateur : « eh oui mon gars, oui, on a le DROIT de rire de tout ».

Patrick Timsit joue beaucoup avec les frontières de « l’acceptable » : quand des petits « oh » choqués sont perceptibles dans la salle, il annonce : « ah je vais trop loin », puis en rajoute une couche, sourire aux lèvres et yeux pétillants. Il n’a pas de méchanceté au fond de lui, et c’est ce qui fait que l’on n’est pas choqué et que l’on rit vraiment ! C’est un humour politique plus qu’un humour moqueur. A essayer quand on serre un peu trop les dents !

Exposition

Elisabeth Louise Vigée Le Brun au Grand Palais

expo-vigee-lebrun-grand-palais-2015_afficheMes parents étant de passage à Paris, nous avons planifié une visite de l’exposition consacrée à Vigée Le Brun, qui bénéficie d’ailleurs d’une sacrée promo je trouve. Tant mieux ! Car c’est vraiment une MAGNIFIQUE expo de peintures que propose le Grand Palais. Je crois même que c’est la plus belle expo que j’ai pu voir.

L’artiste a un talent fou pour exécuter des portraits des aristocrates et figures royales de son époque, parmi lesquelles trône Marie-Antoinette. Elle a un don pour représenter les cheveux, toujours très précis, vivants, ébouriffés. Les peintures, aux couleurs pastel, douces et lumineuses, rayonnent dans les galeries : au loin, les visages semblent éclairés, apaisés.

J’ai craqué pour un joli marque-page à la sortie, en guise de souvenir de cette très jolie visite. Si vous avez l’occasion d’y aller, ne la loupez pas ! Laissez-vous aussi tenter par l’audioguide ou le guide tout court, c’est très enrichissant. Dans ce cas, prévoir 2h30 de visite et une pause bien méritée à la sortie.

Cinéma

Trois films découverts durant ce mois d’octobre, trois genres très différents.

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D’abord, j’ai assistée à une projection surréaliste de The Visit, de M. Night Shyamalan. Le pitch de ce film d’horreur gentillet me plaisait bien, mais la séance fut une catastrophe ! La salle était pleine à craquer d’adolescents survoltés, qui ont passé tout le film à hurler pour le moindre petit effet, à PARLER FORT, à rire, à sauter… Je ne suis pas contre l’expression des émotions, mais là, c’était vraiment stupéfiant. Autant vous dire que la salle était dans un état déplorable à la fin de la séance. Quant au film, il met en scène deux ados en vacances chez leurs grands-parents, qu’ils rencontrent pour la première fois. Le couple à première vue charmant s’avère très inquiétant la nuit tombée… Un film d’horreur qui s’est révélé très moyen et sans grand intérêt. Passez votre tour !

J’ai ensuite découvert le fameux Seul sur Mars de Ridley Scott et j’ai adoré ! Matt Damon y incarne un Robinson Crusoé du futur, abandonné par erreur sur Mars par ses collègues. Il va devoir apprendre à vivre seul sur ces terres arides en attendant le retour d’une équipe… 4 ans plus tard. C’était vraiment excellent ! Un vrai suspense et pas de contexte complexe comme on en trouve souvent dans les films de SF.

Enfin, ma dernière séance ciné du mois fut consacrée au Nouveau stagiaire, de Nancy Meyers. Ma soeur et moi étant assez fans des comédies de cette réalisatrice, nous avons fêté Halloween avec Robert de Niro et Anne Hathaway, tous les deux excellents. C’est une bonne petite comédie qui a le mérite d’aborder la thématique du travail, du compromis vie privée / vie professionnelle. Pas de romance, pas de mariage, pas de grossesse dans ce film, ça change des comédies américaines vues et revues. De Niro est comique à souhait et Anne Hathaway toujours aussi élégante. Gr !

Voilà pour mon mois d’octobre plutôt varié. A dans quelques semaines !

Films·Spectacles

Bilan culturel de mai

Catastrofik ! Décidemment, je crois que mon année culturelle 2015 prend un bien mauvais coton. A croire que je n’ai plus le temps de rien. En tout cas, j’ai vu de belles choses, c’est déjà bien !

Spectacle

fills-monkey_affiche« Incredible Drum Show » des Fills Monkey

Quel show ! Un spectacle musico-humoristique très dynamique, mené par deux talentueux batteurs grimaçants, formidablement inventifs : comme le dit France Gall, ils « tapent sur des tonneaux, sur des pianos, sur tout ce que dieu peut [leur] mettre entre les mains » ! Ou presque. La soirée commence avec une intro musclée, qui décolle les tympans et réveille un bon coup ! Idéal pour un vendredi soir, après une semaine remplie. Puis les voilà qui se font concurrence, tentant chacun leur tour de remporter l’adhésion du public, avec toujours plus de rythme et de génie. La poésie des bulles de savon et de percussions dalaïlamesques alterne avec la fête rock ‘n’ roll. Tout est prétexte à rythmique : balles, bâtons lumineux, quilles… Les adultes s’emportent, les enfants rient et applaudissent, on sent une vague de bonheur envahir le public ! Ce genre de spectacle fait un bien fou, on se sent revigoré à la sortie, avec l’âme naissante d’un batteur : dans la rue, les spectateurs tapotaient tout ce qu’ils pouvaient. Haha ! Une soirée réussie !

Cinéma

cine-mai2015

Deux films aux styles diamétralement opposés : d’abord « Connasse Princesse des cœurs », d’Eloïse Lang et Noémie Saglio, avec l’effrontée Camille Cottin. Une comédie tournée en caméra cachée qui reprend le principe de la mini-série de Canal+, c’est-à-dire être une « connasse » en public. Cette fois, la jeune femme à l’égo surdimensionné nous emmène à Londres pour tenter une rencontre avec le Prince Harry. Au rendez-vous, des situations cocasses, particulièrement osées et drôles. J’ai souri, mais n’ai pas ri aux éclats, cela manquait de surprise finalement. Tout de même très sympathique pour s’aérer l’esprit.

Ensuite, « Une belle fin » d’Uberto Pasolini, avec l’incroyable Eddie Marsan. L’histoire d’un homme seul et bien discipliné, dont le métier consiste à chercher les proches de morts solitaires, afin de les convier à leurs enterrements. Autant vous dire tout de suite que j’ai pleuré comme une madeleine face à ce magnifique film. Triste certes, mais très beau, très riche, magnifiquement tourné. L’Angleterre est un personnage à part entière. On s’attache énormément à cet homme seul, pourtant empli de douceur et d’amour pour ces inconnus disparus qu’ils bichonnent. Méticuleux, propre, calme, on rêve pour lui d’une vie un peu plus folle… Vraiment, un merveilleux film, mais triste, je me répète. A voir seulement si vous avez le moral. Mais à voir !

Mai est terminé ! Rendez-vous fin juin !