Il me semble que j’ai découvert l’existence de ce livre l’année dernière, sur un ou plusieurs blogs littéraires (j’ai malheureusement oublié lesquels, si vous vous reconnaissez, faites-moi signe !). L’histoire de ce chat de bibliothèque a suffit à me donner envie de l’acheter, ce que j’ai fait avec ma première paie de vrai job (c’était avant, si vous suivez bien).
De quoi ça parle ?
Dewey n’est pas un roman : c’est le récit d’une bibliothécaire américaine, prénommée Vicki Myron. Elle raconte l’histoire de Dewey, donc, un chat de gouttière roux arrivé par hasard dans sa bibliothèque de l’Iowa. Comment est-il arrivé là ? Quel fut son rôle dans cet espace à première vue inadapté à un animal ? Comment et pourquoi est-il devenu célèbre ? Quels liens a-t-il tissé avec le personnel et les lecteurs ? Une biographie de chat, en quelque sorte.
Mon avis
Dewey est un de ces livres qui donnent du baume au cœur et le sourire aux lèvres. Au-delà même des pages, ce chat hors-norme parvient à toucher le lecteur, à le faire rire, à le réconforter. Arrivé tout petit et transi de froid dans la bibliothèque de Spencer, il grandit et apprend à vivre entouré de livres et de gens différents. Les adultes, comme les enfants, le bichonnent, prennent de ses nouvelles, s’inquiètent de son absence… Très vite, il se fait une place et devient même une attraction locale et touristique : il amuse la galerie mais console aussi les plus malheureux, câline les enfants craintifs, apaise les adultes inquiets.
L’auteur décrit très bien cet engouement suscité par l’animal : la ville de Spencer, où Dewey a vécu, s’est d’une certaine manière développée grâce à ce chat. Il a attiré des médias de toute l’Amérique mais aussi du Japon ! Incroyable mais vrai. On est donc sans cesse étonné par le récit de Vicki Myron et l’on a nous aussi envie de rencontrer Dewey.
A travers l’histoire du chat, l’auteur donne aussi à voir le métier de bibliothécaire, ainsi que sa vie personnelle : en quoi Dewey a été important dans sa vie ? Comment est-elle devenue bibliothécaire ? Comment Dewey lui a permis de renouer les liens avec sa fille ? L’alternance des chapitres sur Dewey et sur Vicki Myron donne de la consistance au récit et permet d’en savoir plus sur l’auteur et sa région, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Dewey est donc un excellent livre-doudou, qui donne aussitôt envie d’embrasser son chat (ou son animal) et de l’admirer. Difficile aussi de résister à la tentation d’aller chercher des photos de Dewey sur internet, pour mettre un “visage” sur l’animal que l’on a découvert, constater ses magnifiques poils roux et ses poses artistiques au milieu des livres. A lire en cas de coup dur !
MYRON Vicki, avec la collaboration de Bret Witter, Dewey, éditions Pocket, 2013 (2008 pour l’édition originale), traduit par Bérengère Viennot, 315 pages
Oooh il a l’air trop chouette (J’adore les animaux) 🙂
J’ai fait une mauvaise manip’, ton commentaire a disparu !! Snif. Tu veux bien le remettre, diiis…?
Ah non, c’est bon !
Je disais donc : Tu devrais donc aimer ce livre ! Tout mignon, doux et réconfortant.
😀
Après avoir lu ton avis, je serai curieuse de découvrir par moi-même le contenu de ce livre ! 🙂 En plus, il est au format poche, une bonne raison pour craquer sans (trop) culpabiliser !
Oui exactement !