Je l’ai reçu en cadeau d’anniversaire, après lui avoir fait les yeux doux. Il faut dire que J. K. Rowling a bercé mon adolescence avec la série des Harry Potter, et j’avais hâte de découvrir ce qu’elle avait concocté de nouveau.
De quoi ça parle ?
L’histoire commence avec la mort de Barry Fairbrother, un notable de la petite ville de Pagford. Son siège au Conseil est désormais à prendre… Les guéguerres politiques, les ragots et les humiliations vont alors bon train. Débute un portrait noir et précis d’une commune tranquille, en apparence seulement.
Mon avis
J. K. Rowling prouve, avec cette nouvelle histoire bien éloignée du monde fantastique d’Harry Potter, qu’elle a un talent d’écrivain. Elle sait inventer et raconter, c’est indéniable. Dès les premiers chapitres, on sent que l’auteur a imaginé la ville de Pagford dans les moindres détails : elle décrit les rues et l’agencement des maisons et des quartiers comme si une maquette se trouvait sous ses yeux. Les différentes familles sont elles aussi très travaillées : chaque personnage a un passé propre, un secret, une histoire à nous raconter. Ils n’incarnent ni le bien ni le mal. Ce sont avant tout des humains, avec leurs qualités et leurs travers. Bien que difficile à suivre dans les 200 premières pages (il m’a fallu faire un organigramme pour savoir qui était lié à qui), cette profusion de détails et d’éléments permet au lecteur d’immédiatement s’attacher aux personnages.
Une fois que le petit monde de Pagford est entièrement dessiné, Rowling se lance dans plusieurs intrigues. Une intrigue politique, d’abord, rythmée par les messages anonymes postés sur Internet qui accuse à tour de rôle tous les candidats de tel ou tel méfait ; une intrigue sociale ensuite, qui dresse le portrait d’individus en proie à la prostitution, au viol, à la drogue, à l’isolement, au mal-être. Ce méli-mélo, qui nous permet de suivre les destins de chaque personnage, passionne et happe le lecteur. On se sent concerné : on aimerait venir en aide à Sukhvinder, bouc-émissaire du lycée ; soutenir Krystal, jeune fille violente prête à tout pour échapper à sa famille ; épauler Samantha, mère de famille au bord de la crise de nerfs.
J’ai donc été conquise par ce pavé de 680 pages. On y retrouve l’écriture précise et le ton sarcastique de Rowling. La fin, surprenante et terrible, conclut parfaitement le récit. Une très belle lecture que je ne voulais pas quitter, en somme !
Organigramme des personnages d’Une place à prendre – incomplet
ROWLING J. K., Une place à prendre, éditions Grasset, 2012, traduit par Pierre Demarty, 680 pages
J’aurais peut être du faire pareil pour m’en sortir avec tous ces personnages et peut être que j’aurais eut un avis différent !
J’ai pas vraiment aimé ma lecture à cause de ça essentiellement mais je pense qu’elle est douée pour écrire autre chose que Harry Potter et j’ai hâte de pouvoir lire le livre qu’elle avait écrit sous pseudo avant que ça fuite 🙂
Oui, je pense que ça m’a beaucoup aidé à suivre l’histoire. Tu pourras peut-être réessayer ! A ton tour de revenir sur ton premier avis. 😉
Il ne me tente pas, je ne sais pas pk, pourtant j’adore l’auteur ^^
Ah, c’est dommage, il est vraiment très bien. Peut-être que c’est parce qu’il n’est ni joyeux ni rigolo ! Rien de léger dans ce roman mais un vrai plaisir de lecture.
Coucou miss !! je t’ai taguée ici http://dzahell.fr/?p=2145 Normal puisque j’aime bien ton blog ( mais tu n’es pas versatile ) A bientôt 🙂
Oh ! Merci beaucoup ! Dès que possible, je crée un petit article à ce sujet. 🙂
Juste un petit mot pour te dire que comme dzahell je t’ai taguée aussi 😀
Oups ! Il faut vraiment que je fasse mon article. Mais du coup, je dois parler de 7 ou 14 choses sur moi ?
Moi je me satisferai de 7, c’est déjà pas mal ! Mais 14, c’est bien aussi :p
A toi de voir !
Cela donne envie de le lire ^^
J’ai pas du tout aimé! Trop de personnages, peu fouillés ou caricaturales quand c’est le cas, une fausse fin,… Bref, je n’ai vraiment pas aimé ^^