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La fille de l’hiver, Eowyn Ivey

la-fille-de-lhiverPourquoi ce livre ?

Je l’ai acheté sur un coup de tête début janvier, après avoir lu de bons avis sur ce roman. Incroyable mais vrai, je l’ai déjà lu ! L’objectif étant, à l’origine, de le lire durant l’hiver…

De quoi ça parle ?

Mabel et Jack, un couple de 40/50 ans, viennent de s’exiler en Alaska, loin de tout. Leur but ? Fuir pour oublier la mort de leur bébé. Distants et malheureux, ils s’adaptent difficilement au grand Nord. Jusqu’au jour où ils décident de faire un bonhomme de neige à l’allure enfantine. Le lendemain matin, une petite fille en chair et en os a pris sa place. Miracle ou hallucination ? La fille de l’hiver va peut-être bien les aider à avancer…

Mon avis

Inspiré par un conte folklorique russe intitulé Snégourotchka, La fille de l’hiver est un très beau roman. L’Alaska, parfaitement décrit par l’auteur (qui y habite), joue un rôle essentiel dans cette histoire. Les paysages enneigés, omniprésents, ne sont pas hostiles aux personnages : les baies de canneberge décorent subtilement la blancheur des sous-bois, les renards et autres animaux se faufilent entre les arbres, la rivière gèle… Les hommes et le monde sauvage vivent en harmonie. Cela procure au lecteur un sentiment de bien-être et d’apaisement immédiat !

L’histoire est aussi charmante et délicate : ce couple rongé par la tristesse retrouve peu à peu le sourire, grâce à l’étincelle qu’est la petite fille. Mystérieuse, elle apparaît de temps en temps puis retourne sans un mot dans la forêt. Avant même que l’on ait le temps de se lasser, le récit prend une autre tournure : l’enfant grandit et se confronte aux proches du couple ; elle se dévoile petit à petit, pour notre plus grand plaisir. C’est avant tout une histoire familiale parsemée de magie que nous raconte Eowyn Ivey.

Inutile d’attendre une explication rationnelle, il n’y en aura pas. La structure d’origine du conte est conservée. L’auteur n’a fait que broder autour d’elle, en y apportant une touche de modernité, et cela est réussi. Les 450 pages défilent sans problème !

On referme le livre le cœur triste, désolé de devoir quitter Mabel et Jack, mais ravi d’avoir plongé dans cette si belle aventure. Pour les amateurs de grands espaces et de jolies histoires !

Informations complémentaires

J’ai appris, en fouinant un peu, que l’auteur portait se prénom en hommage au personnage féminin du Seigneur des anneaux de Tolkien. Je n’ai pu qu’admirer le choix de ses parents. Hihi !

IVEY Eowyn, La fille de l’hiver, éditions 10-18, 2013 (édition originale en 2012), traduit par Isabelle Chapman, 450 pages

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