Étiquette : policier
Nymphéas noirs, Michel Bussi
Pourquoi ce livre ?
Nymphéas noirs attendait depuis longtemps dans ma pile à lire, lorsque j’ai soudainement eu envie de lire un polar. Farfouillant dans mes étagères, je me suis souvenue avoir vu de nombreux avis positifs sur ce roman, notamment ceux de mes copines Erika (du blog Page après page) et Cyrielle (de la chaîne YouTube Tête de Litote). C’était assez pour me motiver !
De quoi ça parle ?
L’histoire se passe à Giverny, village de Claude Monet. Trois femmes vont être impliquées, de près ou de loin, dans le meurtre de Jérôme Morval : une fillette de 11 ans, l’institutrice du village et une vieille femme. Aux inspecteurs de remonter l’histoire des habitants de Giverny…
Mon avis
Ce roman policier mérite son succès et ses 5 prix littéraires : c’est un petit bijou de lecture, parfaitement construit. A la manière d’un huis-clos, Michel Bussi nous montre les différents points de vue des personnages sur les mêmes scènes, et sème sans cesse le doute dans l’esprit du lecteur : qui est coupable ? Qui ne l’est pas ?
L’histoire du village de Giverny et la peinture sont omniprésents : ils apportent une originalité au récit et se mêlent à l’intrigue avec brio. Les yeux couleur nymphéas de l’institutrice et le goût pour la peinture de la petite Fanette n’en sont que deux exemples… C’est ce qui m’a le plus plu dans cette histoire ! On a l’impression de se promener dans les rues de Giverny, de découvrir ses secrets et les tableaux de Monet en enquêtant sur le meurtre de Morval.
La fin de l’histoire, brillante et inattendue, conclut un roman de très grande qualité. Michel Bussi est un auteur talentueux et malin, qui joue avec les mots et le lecteur. J’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres. En avez-vous à me conseiller en priorité ?
La carrière du mal, Robert Galbraith
Pourquoi ce livre ?
Parce que je suis définitivement fan de cette série de romans policiers ! Je n’ai pas résisté longtemps : juste après sa sortie, il était dans ma bibliothèque. Il m’a fallu attendre le bon moment pour le déguster.
De quoi ça parle ?
On y retrouve le détective Strike et son acolyte Robin, qui vont cette fois devoir résoudre une affaire sordide : en effet, ils sont les destinataires d’un colis effroyable, qui contient une jambe de femme ! Une enquête qui va bouleverser nos deux héros et déterrer de vieux souvenirs…
Mon avis
Après L’appel du coucou et Le ver à soie, Robert Galbraith (toujours J.K. Rowling, vous le savez maintenant) nous livre une troisième enquête plus sombre, plus torturée : les deux personnages principaux sont personnellement visés par le meurtrier. Tous deux vont devoir affronter leur passé et choisir leur futur. Une croisée des chemins qui pimente un peu plus l’histoire pour notre plus grand bonheur !
L’auteur sait décidément quand il faut apporter des rebondissements, aussi bien dans l’enquête que dans la vie de Strike et Robin. Faire de tels virages dans ce troisième volume est un excellent choix de la part de l’écrivain, qui réveille la relation des deux complices, forcés de prendre plusieurs décisions.
Un peu différent des autres tomes, ce roman m’a semblé plus complexe et j’avoue m’être parfois perdue, notamment dans les noms des personnages qui émergent du passé de Strike. Néanmoins, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’évolution de Robin et de son patron. Tous deux se révèlent beaucoup, entre eux et à nous.
J’attends avec impatience la suite de leurs aventures, qui devraient se faire sous un œil nouveau !
L’armée furieuse, Fred Vargas
J’avais depuis longtemps envie de lire ce « classique » de Fred Vargas. Il a rejoint mes étagères à Noël 2014 et je viens enfin de le découvrir !
De quoi ça parle ?
Alors qu’il planche déjà sur plusieurs enquêtes policières, le commissaire Adamberg est abordé par Mme Vendermot. La femme, tout droit sortie d’Ordebec, en Normandie, lui explique que la disparition d’un dénommé Herbier coïncide avec l’apparition de l’Armée Furieuse. Selon la légende, toute personne vue auprès de la Mesnie Hellequin, cette armée de fantômes, est condamnée à mourir peu de temps après. Intrigué, Adamsberg va s’installer à Ordebec pour démêler le vrai du faux.
Mon avis
Génial ! Au début de ma lecture, j’étais assez sceptique, ne comprenant pas quelle direction prenait le roman. En effet, le commissaire Adamsberg s’intéresse à différentes enquêtes qui n’ont rien à voir entre elles. On se demande donc comment l’histoire va démarrer pendant quelques pages. Heureusement, l’arrivée de Mme Vendermot et la curiosité piquée du policier nous mène tout droit à Ordebec, un petit village normand qui renferme beaucoup de secrets. Enfin, j’étais conquise !
S’appuyant sur une légende européenne, le roman propose une enquête policière très originale : les supposés morts ne sont pas encore morts, il faut donc comprendre pourquoi ils vont mourir, et empêcher les meurtres. Etonnant, non ? Le personnage d’Adamsberg, très complexe, apporte beaucoup à cette enquête hors du commun. Il a un petit quelque chose de Sherlock Holmes, mystérieux, distant, intelligent, malin, imprévisible. Entouré d’une équipe de policiers aux personnalités bien distinctes, l’homme parvient à résoudre le problème d’une manière tout à fait inattendue, attentif aux moindres détails, même les plus insignifiants. Je n’ai jamais deviné la fin, même si je l’ai cru plusieurs fois.
Quant à l’écriture… que dire, si ce n’est qu’elle est parfaite ? Le drame et le suspense côtoient l’humour et la légèreté. L’auteure maîtrise parfaitement sa plume, malgré une histoire compliquée, dans laquelle s’entremêlent plusieurs enquêtes. On n’est jamais perdus, à la fois intrigués par l’histoire, amusés par les mots. C’est une réussite !
A lire si vous avez envie d’un bon roman policier parfaitement écrit, qui change des enquêtes ordinaires et qui vous fera l’effet d’une belle parenthèse.
658, John Verdon
Un livre gagné il y a plusieurs années dans une sélection de thrillers et polars. Je me suis enfin décidée à le lire !
De quoi ça parle ?
David Gurney est un jeune retraité du NYPD, désormais installé dans la campagne du Delaware. Un jour, il est contacté par Mark Mellery, une connaissance de la fac, qui lui demande de l’aide pour comprendre un courrier anonyme bien trop menaçant à son goût… Car l’expéditeur semble vouloir jouer avec sa victime : et si l’on était capable de deviner à l’avance un chiffre auquel vous alliez penser ? Un jeu qui va prendre de l’ampleur et impliquer David Gurney dans une véritable enquête policière.
Mon avis
Un petit polar de temps en temps, ça fait un bien fou ! Après Maupassant, j’avais besoin d’une intrigue bien ficelée et d’un suspense de haut vol. J’ai trouvé ces ingrédients dans cet énigmatique roman, ouf ! L’intrigue débute avec une lettre anonyme proposant un petit jeu apparemment inoffensif à son destinataire. Rien de très original, pourtant, cela suffit à intriguer le lecteur et lui donne déjà envie de savoir qui, pourquoi, comment.
Malgré une première moitié assez lente, qui permet de poser tous les éléments, 658 est un roman convaincant : oscillant entre thriller psychologique et policier traditionnel, il s’améliore au fil des pages. Le suspense est crescendo, et les petites révélations disséminées ici et là ne font qu’accentuer le questionnement du lecteur.
La plus grande réussite du roman, selon moi, est de nous donner progressivement les réponses à « quand », « pourquoi », « comment », sans jamais nous laisser deviner le « qui ». Bien sûr, les 200 dernières pages nous permettent d’éclaircir le mystère, mais c’est après beaucoup de frustration. La révélation n’en est que plus belle. Si évidente, et pourtant !
Si vous avez envie de vous faire un peu peur mais surtout de vous creuser les méninges, choisissez 658, un policier digne de ce nom. De mon côté, je compte bien poursuivre ma découverte de John Verdon et continuer à suivre son enquêteur David Gurney, qui fait aussi partie d’autres romans de l’auteur.
Le ver à soie, Robert Galbraith
L’auteure ! Rappelez-vous, j’avais adoré L’appel du Coucou, le premier volume de cette nouvelle série policière discrètement signée J. K. Rowling. Et puisque les livres sont beaux, pourquoi ne pas continuer cette collection, je vous le demande.
De quoi ça parle ?
L’écrivain torturé Owen Quine a disparu, juste après avoir remis le manuscrit de son nouveau roman, un texte sulfureux, plein de révélations assassines sur son entourage. Sa femme charge le détective Strike d’enquêter sur cette disparition. Il va devoir être rusé et plus malin que les nombreux suspects, tout en comptant sur l’aide de sa précieuse assistante Robin.
Mon avis
Quel plaisir de retrouver la plume si particulière de cette auteure ! Je me suis plongée avec délice dans cette nouvelle enquête policière, encore une fois assez classique, mais pourtant tout à fait addictive. Strike, toujours mystérieux mais très attachant, nous emmène dans les rues de Londres, claudiquant autour des maisons des suspects, enquêtant en parallèle de la police. Robin se révèle un peu plus, elle prend de l’assurance et devient véritablement la complice de son patron.
On tourne les pages sans réfléchir, c’est un roman plaisir, un de ceux qui reposent l’esprit, qui cajolent, qui nous rendent bien, nous détendent… Un livre d’été ou d’hiver, peu importe. Une enquête sans rien d’extraordinaire, truffée de dialogues savoureux, d’indices dissimulés ici ou là, de mystères entretenus… C’est ce qu’il me fallait à cet instant-là !
Je vous le conseille, bien sûr. Et j’attends de pied ferme la suite des aventures du brusque Cormoran Strike !
La dernière carte, Carin Gerhardsen
Je l’avais reçu en cadeau l’année dernière et le gardais précieusement pour une lecture hivernale, choix incité par la couverture, qui s’est révélée fort mensongère !
De quoi ça parle ?
Sven-Gunnar Erlandsson est un bon père de famille et un homme apprécié par son entourage. Un soir, en rentrant de la traditionnelle soirée poker qu’il partage chaque année avec trois amis, il se fait tuer d’une balle dans la nuque. Dans sa poche, la police découvre quatre cartes à jouer et un mystérieux code noté sur un papier. L’équipe de la criminelle se plie en quatre pour comprendre ce meurtre énigmatique…
Mon avis
Comme je l’ai dit plus haut, IL NE FAUT PAS SE FIER A LA COUVERTURE ! La neige et le gant rouge m’avaient séduite avant même que je lise le résumé, et m’avaient laissé croire qu’il s’agissait d’une lecture d’hiver. Pauvres fous ! L’enquête se passe à la fin de l’été, les enquêteurs écourtent d’ailleurs leurs vacances. Et le gant rouge n’existe tout simplement pas. Je peux donc affirmer que l’éditeur n’a pas lu ce texte. Je ne sais pas quoi penser de tout ça…
Ceci étant dit, parlons du roman. Comme à chaque lecture originaire du Nord de l’Europe (ici, la Suède) que j’ai pu faire, je me suis aussitôt sentie perdue par les noms propres (personnages, noms de rues et de villes). Il m’a donc fallu un temps d’adaptation pour rentrer dans l’histoire et savoir qui était qui. Heureusement, l’intrigue étant passionnante et la lecture facile, j’ai rapidement surmonté cette petite difficulté.
Rien d’original dans cette enquête policière : l’entourage de la victime n’en fait que des louanges mais l’on sent pourtant un malaise ambiant ; l’équipe policière se compose de caractères bien différents, et chacun a sa manière de mener l’enquête. La résolution du mystère n’a rien d’incroyable. Pourtant, malgré tout cela, on lit cette histoire avec grand plaisir, en soupçonnant tout le monde à tour de rôle, comme dans chaque bon polar.
A lire si vous êtes en quête d’un récit divertissant, d’un policier entraînant, simple à lire et à suivre.
L’appel du Coucou, Robert Galbraith
Parce que l’auteur, évidemment, qui n’est autre que J.K. Rowling, comme vous le savez sûrement. J’ai tellement été conquise par sa série Harry Potter étant plus jeune et par le dramatique Une place à prendre que je ne peux pas laisser passer un autre de ses romans.
De quoi ça parle ?
Une nuit d’hiver, à Londres, le célèbre mannequin Lula Landry est retrouvée morte au pied de son immeuble. La police déclare que c’est un suicide mais son frère persiste à croire qu’il s’agit d’un meurtre. Il contacte donc le détective privé Strike, fauché et bourru, qui va devoir mener l’enquête de A à Z, aidée de sa nouvelle secrétaire Robin.
Mon avis
Soit J. K. Rowling est très talentueuse, soit j’ai un avis tout à fait subjectif. En tout cas, et encore une fois, j’applaudis cette auteure pleine de surprises ! Après une saga jeunesse fantastique et un drame contemporain, elle nous livre là un policier parfaitement mené.
D’abord, quel plaisir de retrouver sa plume et sa manière de rendre les personnages plus vrais que natures. Strike, ce détective privé complètement à l’ouest, révèle une personnalité complexe. On a même envie d’en savoir plus sur son passé tant on s’attache à lui. Idem pour la jeune Robin, maligne et pleine de ressources.
Ensuite, l’intrigue policière s’inspire des romans policiers classiques : enquête en bonne et due forme, succession de témoignages, de rebondissements, de minuscules indices qui laissent le lecteur perplexe mais semblent évidents pour l’inspecteur solitaire. J’aurais pu me lasser de ce schéma peu original mais mêlé à l’écriture de J. K. Rowling, il prend une tournure plus moderne, plus dynamique. On visualise les rues de Londres où boite notre héros, les vieilles pies qu’il interroge, les amis éplorés, la famille méfiante… Tous ont une personnalité, une histoire.
Enfin, le dénouement est surprenant : on lève un sourcil et l’on se délecte des explications finales de Strike, qui reprend le fil des événements en les éclairant de tous ces indices que l’on croyait futiles.
Une très belle lecture, donc. La suite des aventures de Strike est déjà sortie en anglais et sortira en France le 15 octobre sous le titre « Le ver à soie ». J’ai hâte ! Selon une rumeur, elle aurait peut-être prévu d’écrire 7 romans autour du détective. Youpi ! Avec de si belles couvertures, ça ferait une belle collection dans ma bibliothèque.
GALBRAITH Robert, L’appel du Coucou, éditions Grasset, 2013, traduit par François Rosso, 572 pages
L’ultime secret du Christ, José Rodrigues dos Santos
Ce roman fait partie de la sélection imposée du Prix de la Critique Littéraire de Puteaux, auquel je participe.
De quoi ça parle ?
Dès le début de l’histoire, une paléographe reconnue est retrouvée égorgée dans la bibliothèque vaticane de Rome. A côté d’elle, les enquêteurs trouvent un étrange message codé. Ils font alors appel à Tomás, cryptologue particulièrement doué pour déchiffrer la Bible, afin d’expliquer cet horrible meurtre. Mais l’enquête ne va pas s’arrêter là : d’autres meurtres sont commis ailleurs en Europe et ils semblent trop similaires au premier pour être de simples coïncidences…
Mon avis
Le début de L’ultime secret du Christ commençait bien : Patricia Escalona, paléographe espagnole, venait d’être retrouvée égorgée dans la bibliothèque vaticane de Rome, près d’un étrange message codé. Le contexte parfaitement dressé, l’histoire allait pouvoir se dérouler. C’était sans compter sur l’invasion régulière de l’auteur, brutale et fastidieuse, qui semblait alors venir volontairement déconstruire le récit et réduire le suspense à néant.
Car c’est bien cela qui pose majoritairement problème à ce roman historique : de longues analyses de textes bibliques ponctuent le livre et empêchent inévitablement le déroulement de l’histoire. On sent, derrière ces lignes richement documentées, la passion de l’auteur pour l’histoire de Jésus. L’enquête policière, prétexte à ces révélations historiques, n’est alors qu’affaiblie et perd de l’intérêt.
Mais parce qu’il faut bien une histoire pour appuyer la parole de l’auteur, celui-ci s’empresse d’utiliser un procédé littéraire connu de tous les amateurs de thrillers, qui consiste à terminer chaque chapitre d’une phrase révélatrice, à la fois lourde de sens et énigmatique. C’est notamment ce qui fait le charme des « page-turners », qu’on ne peut s’empêcher d’arrêter de lire. L’ultime secret du Christ n’en est malheureusement pas un : répéter ce schéma à chaque chapitre, après une longue étude de la Bible, apporte finalement un côté artificiel au récit. José Rodrigues dos Santos aurait peut-être dû écrire tout simplement un essai sur Jésus…
Cet aspect stylistique mis à part, l’enquête policière finit néanmoins par attirer l’attention. Même si leurs personnalités ne sont pas assez creusées, Valentina, l’enquêtrice italienne, et Tomás, le héros cryptologue, relancent habilement la narration. Les cent dernières pages, bien qu’un peu tirées par les cheveux, ont aussi le mérite de maintenir le suspense et d’accrocher le lecteur – enfin !
Rendons aussi hommage à l’aspect scientifique du roman et aux nombreuses recherches documentaires effectuées par l’auteur. La vie de Jésus est intelligemment décortiquée et toujours étayée de preuves, elles-mêmes certifiées par l’écrivain à la fin du livre. On aurait tendance à se lancer dans d’autres lectures à ce propos afin d’en savoir un peu plus… Eveiller la curiosité du lecteur, même s’il n’est a priori pas séduit par le sujet, est, avouons-le, une réussite.
Il est donc nécessaire d’être averti : L’ultime secret du Christ se lit avant tout comme une démonstration historique et scientifique. Les amateurs de romans policiers risquent d’être déçus…
SANTOS, José Rodrigues dos, L’ultime secret du Christ, éditions Hervé Chopin, 2013 (2011 pour l’édition originale), traduit par Carlos Batista, 493 pages
Serum (s.1 ep.1), Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza
J’ai découvert cette série par l’intermédiaire d’Aniouchka, qui en vante les mérites dans plusieurs de ses vidéos. L’apercevant à la Fnac, je me suis laissée tenter.
De quoi ça parle ?
L’histoire débute par une course-poursuite mystérieuse : une jeune femme paniquée fuit on ne sait qui dans les rues de New-York. Des hommes la pourchassent jusque dans un parc et n’hésitent pas à lui tirer dessus. Par miracle, la victime survit. Débute alors l’enquête, menée par la détective Lola Gallagher. Qui est cette femme ? Qui sont ses bourreaux ? Pourquoi veulent-ils la tuer ?
Mon avis
Pour le moment, je n’ai lu que ce premier tome. Je ne connais donc pas encore toutes les ficelles de l’histoire. Mais alors que le suspense devrait être haletant, je reste sur ma fin et suis un peu déçue : certes, l’intrigue est mystérieuse et donne envie d’en savoir plus. Pourtant, ce premier tome n’est qu’une introduction. Il ne se passe finalement pas grand-chose. La quatrième de couverture révèle d’ailleurs le chapitre final de ce premier opus. Un peu dommage, au vu du nombre de pages (182 exactement).
L’écriture, quant à elle, reste simple et efficace. On sait qu’on ne lit pas un chef d’œuvre de la littérature, mais le contrat est rempli : l’intrigue policière est là, les personnages sont bien dessinés, le suspense tient le lecteur à chaque fin de chapitre… Un bon petit roman d’été, en somme, qu’il faut sans doute aussitôt enchaîner avec le deuxième tome, pour ne pas rester insatisfait.
LOEVENBRUCK Henri, MAZZA Fabrice, Serum, saison 1, épisode 1, éditions J’ai lu, 2012, 182 pages