Dernière semaine de travail, un peu plus cool, grâce aux bureaux vides. Maintenant, quelques jours de vacances avec ma filleule, à visiter Paris et profiter d'être ensemble.
Évidemment, la Tour Eiffel fut un passage obligé. Nous terminons notre journée au Louvre, tout contents.
Enfin un weekend repos après une semaine comme-ci comme-ça.
Le balcon s'est doté d'un parasol, j'ai refleuri les pots et jardinières qui ne donnaient plus rien… bref, je m'y sens à nouveau bien ! Les fraisiers et tomates donnent des fruits, tout le monde est content.
Le temps me paraît long et pourtant, nous sommes déjà au mois d'août. Profitez bien, chanceux vacanciers.
Je continue à lire toutes les BDs de Jirô Taniguchi ! Ce très grand format (23 x 32,5 cm) édité par les éditions du Louvre m'a fait un appel du pied.
De quoi ça parle ?
Un dessinateur japonais, de passage à Paris, décide de visiter le mythique musée du Louvre. Oscillant entre rêve et réalité, il va découvrir des œuvres et des artistes de manière inattendue…
Mon avis
Cette fois-ci, pas de coup de cœur. J'ai bien sûr été émerveillée par le grand format du livre – qui m'a rappelé les grands livres de contes de mon enfance – mais aussi les magnifiques dessins de Taniguchi. La grande taille des pages et la couleur subliment les peintures et paysages dans lesquels se promène le personnage principal. Quel bonheur !
Toutefois, j'ai moins accroché au récit : en proie à la fièvre, perdu entre rêve et réalité, le héros fait la rencontre de fantômes bienveillants, les gardiens du musée, et vagabonde de tableau en tableau. Même si l'apparition de Van Gogh m'a fait plaisir, je n'ai pas réussi à me perdre avec le personnage.
C'est une oeuvre qui se lit tout de même avec plaisir et qui donne envie d'aller faire un tour au Louvre. C'est déjà ça de gagné, non ?
Semaine au boulot, avec nombreuses sorties nocturnes en semaine, puis un weekend chez une copine. L’occasion de croiser une jolie girafe un peu trop curieuse, à l’entrée d’une médiathèque. J’aimerais bien avoir la même chez moi (une de plus, vous allez me dire…).
Comme prévu, j'ai repris le travail cette semaine et la routine a repris ses droits : RER bondé, journée bien remplie, fatigue.
J'ai aussi repris les sorties et verres entre amies, heureusement.
À Paris, j'ai un faible pour le quartier Saint-Michel, avec sa fontaine (en photo ci- dessus) ses bars, ses librairies, Notre Dame de Paris et l'Ile Saint-Louis. Il n'est pas rare que j'y retrouve mes proches. À la fois touristique et parisien, ce coin vivant et chaleureux est toujours synonyme de joie. J'y étais encore cette semaine, bien sûr.
Encore une fois, la couverture m’a séduite ! Le titre et l’ambiance m’ont donné envie d’en savoir plus.
De quoi ça parle ?
Joachim vit heureux avec ses parents dans une petite maison au creux des collines. Mais un jour, trois ombres apparaissent… Il va falloir fuir.
Mon avis
Trois ombres est une magnifique bande-dessinée ! A croire que mon instinct est toujours bon. Assez épaisse, intégralement en noir et blanc, elle raconte la vie d’une famille confrontée à trois ombres mystérieuses, apparues du jour au lendemain au sommet de la colline. C’est une allégorie de la mort, bien sûr, qui vient chercher le petit Joachim. Entêté, le père décide de l’emmener loin de chez eux pour échapper à ces ombres inquiétantes…
Les dessins arrondis aux arabesques envoûtantes ajoute une touche de magie à ce monde de plus en plus obscur. On suit avec délice le père et le fils à travers la campagne, puis au creux d’un bateau, ou encore dans un paysage tropical. Peut-on échapper à son destin ? Comment accepter l’inacceptable ? Voilà les questions que pose Cyril Pedrosa dans cette BD très poétique et touchante.
Une oeuvre délicate sur la mort et le deuil, que je vous conseille fortement !
Comme l’année dernière, je suis partie en vacances fin juin-début juillet, et cela a retardé la publication du bilan culturel mensuel. Oups ! De belles découvertes à partager, néanmoins.
Exposition
Dalida, une garde-robe de la ville à la scène
Un vendredi soir, une collègue m’a gentiment invitée à découvrir l’exposition sur la garde-robe de Dalida, proposée par le musée Galliera, à Paris. Voir des jolies robes de soirée ou des tenues abracadabrantes de l’artiste me tentait beaucoup ! Et en effet, cela valait le coup.
L’exposition est assez courte : ça, j’aime ! Pas le temps d’avoir mal aux pieds ou au dos.
On retrace la vie de Dalida à travers ses tenues, en déambulant de salle en salle : les vêtements sont parfois somptueux, parfois rigolos, ou même carrément extravagants ! On se verrait bien en essayer quelques uns… En tout cas, je note que la chanteuse avait une très petite taille pour rentrer dans des robes aussi étroites !
C’était le dernier spectacle de la saison théâtrale de ma ville et j’avais hâte de le découvrir ! Car le Siffleur a une belle réputation dans le monde du spectacle et j’ai même failli acheter des places durant l’année pour aller le voir à Paris, oubliant que j’avais déjà réservé la soirée près de chez moi (mémoire de poisson rouge, bonjour !).
C’était bien sûr à la hauteur de mes attentes ! En costume-nœud papillon, entouré par un quatuor à cordes de musiciennes, Fred Radix – alias le Siffleur – prend place sur une scène vide, debout sur une petite estrade. Et se met à siffler ! Cet homme-là doit avoir les cordes vocales bien huilées, car il ne rate aucune note et parvient même à siffler de grands airs de musique aux notes aiguës et acérées.
Il alterne sifflement d’airs d’opéra connus, de musiques classiques et de grands tubes populaires et joue avec le public, avec un humour pince-sans-rire qui désarçonne avant de séduire.
C’est un art original que l’art de siffler : il fallait beaucoup de cran pour oser en faire un spectacle. C’est réussi ! A voir !
Carmen à l’Opéra Bastille, par Calixto Bieito
Il y a quelques mois de cela, j’ai invité une amie à l’opéra pour ses 30 ans : j’ai choisi le fameux Carmen de Bizet et de très bonnes places. Notre soirée était faite !
C’était d’abord l’occasion de découvrir l’opéra Bastille de Paris : moderne, cette salle conçue en 1989 n’est pas très esthétique – de l’extérieur comme de l’intérieur. Pourtant, les larges couloirs et la grandeur de la salle de spectacle m’ont ébloui dès le début : attention, nous ne sommes pas au théâtre. Cela s’apparente plus à un stade qu’à un théâtre classique.
Enfin, la soirée a commencé : j’avais des étoiles plein les yeux durant 2h30 ! La première partie a frappé fort avec une Carmen séductrice et mystérieuse, dans un univers des années 60 : chœur d’enfants, soldats, ouvrières évoluent dans un décor épuré, où trônent une cabine téléphonique et un drapeau espagnol. Par la suite, la scène s’est remplie de vieilles voitures qui figuraient ainsi le camp de bohémiens : magnifique idée !
Carmen, incarnée par la belle Anita Rachvelishvili, prenait toute la place avec sa voix en or et sa présence scénique : sauvage, indépendante, rebelle, c’est une allégorie de la liberté et de l’amour ! Une de mes héroïnes, c’est certain.
Anita Rachvelishvili
Déjà séduite par l’opéra de Bizet, je suis tombée sous le charme de cette mise en scène moderne et inattendue, qui démontre que l’histoire de Carmen est intemporelle.
« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser.
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle, s’il lui convient de refuser ! »
Cinéma
Une seule sortie ciné en juin ! J’ai perdu le rythme…
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, de Joachim Rønning et Espen Sandberg
Rien d’extraordinaire dans ce cinquième volet des Pirates des Caraïbes. On y retrouve avec plaisir mais sans surprise les formules habituelles : malédiction, méchant pirate, vieux ennemis devenus amis, humour, amour, rhum et cascades en bateaux de pirates.
C’était une sortie entre amis qui ne demandait rien de plus que cela : un film d’aventure avec des clins d’œils aux précédents films de la saga et un Johnny Depp fidèle à son personnage Jack Sparrow.
L’arrivée de deux nouveaux héros rafraîchit un peu l’histoire mais ils prennent vite les rôles des jeunes amoureux courageux qu’incarnaient auparavant Keira Knightley et Orlando Bloom.
Même si j’ai passé un bon moment, je crois qu’il est temps que la franchise s’arrête. Pas de renouvellement dans le scénario, inventez autre chose, que diable !
La deuxième semaine de vacances s’achève aujourd’hui : c’était tout aussi bien que la première ! Le beau temps est revenu, nous avons randonné au milieu des montagnes, puis avons fait une halte en Corrèze sur le chemin du retour. L’occasion de découvrir deux Plus Beaux Villages de France : Turenne et Collonges-la-rouge. Magnifiques évidemment !
Cirque de Gavarnie
Je partage ici une photo du Cirque de Gavarnie, site majestueux classé à l’UNESCO. Un mur de roches qui marque la frontière entre la France et l’Espagne, surmonté de neige et abritant plusieurs cascades vertigineuses. La randonnée jusqu’au pied du Cirque fut difficile mais récompensée par la beauté du lieu.
Désormais chez moi, je vais profiter de Paris pour ma dernière semaine de vacances.
Très belle semaine à tous ! Belles balades aux nouveaux vacanciers !
Nymphéas noirs attendait depuis longtemps dans ma pile à lire, lorsque j’ai soudainement eu envie de lire un polar. Farfouillant dans mes étagères, je me suis souvenue avoir vu de nombreux avis positifs sur ce roman, notamment ceux de mes copines Erika (du blog Page après page) et Cyrielle (de la chaîne YouTube Tête de Litote). C’était assez pour me motiver !
De quoi ça parle ?
L’histoire se passe à Giverny, village de Claude Monet. Trois femmes vont être impliquées, de près ou de loin, dans le meurtre de Jérôme Morval : une fillette de 11 ans, l’institutrice du village et une vieille femme. Aux inspecteurs de remonter l’histoire des habitants de Giverny…
Mon avis
Ce roman policier mérite son succès et ses 5 prix littéraires : c’est un petit bijou de lecture, parfaitement construit. A la manière d’un huis-clos, Michel Bussi nous montre les différents points de vue des personnages sur les mêmes scènes, et sème sans cesse le doute dans l’esprit du lecteur : qui est coupable ? Qui ne l’est pas ?
L’histoire du village de Giverny et la peinture sont omniprésents : ils apportent une originalité au récit et se mêlent à l’intrigue avec brio. Les yeux couleur nymphéas de l’institutrice et le goût pour la peinture de la petite Fanette n’en sont que deux exemples… C’est ce qui m’a le plus plu dans cette histoire ! On a l’impression de se promener dans les rues de Giverny, de découvrir ses secrets et les tableaux de Monet en enquêtant sur le meurtre de Morval.
La fin de l’histoire, brillante et inattendue, conclut un roman de très grande qualité. Michel Bussi est un auteur talentueux et malin, qui joue avec les mots et le lecteur. J’ai hâte de découvrir d’autres de ses livres. En avez-vous à me conseiller en priorité ?
Je suis toujours dans les Pyrénées ! Ce fut une semaine mitigée côté météo et cela a chamboulé notre programme. Le repos a parfois remplacé la rando, ce n’est pas plus mal, nous en avions besoin.
Le soleil était tout de même là en alternance avec les nuages, et nous a permis de visiter plusieurs villes et villages, mais aussi d’aller marcher dans la montagne, au cœur des estives. Il n’est pas rare que l’on croise vaches, chevaux ou brebis au détour d’un nuage !
Je ne me nourris que de jambon de pays et de fromage de brebis. Cela fait mon bonheur.
Nous étions assis au bout du train pour faire cette photo. Malin le singe !
La belle aventure de la semaine fut cette virée dans le petit train d’Artouste, le plus haut d’Europe, qui nous a mené à près de 2000 mètres d’altitude. Au ras du vide, face à la montagne immense, avec un « tchou-tchou » savoureux et les cloches des animaux pour seuls bruits, je me suis sentie heureuse et libre !
Très belle première semaine de juillet à vous ! Profitez bien de vos vacances si vous en avez. A bientôt, je retourne dans ma tanière loin de tout.