Encore un livre gagné cet été ! Cette fois, c’était lors d’un tirage au sort de Vendredi Lecture.
De quoi ça parle ?
Le chien Youki raconte une partie de la vie de son maître, Pierre Daubrac, décédé il y a peu de temps. De leur rencontre jusqu’à leur séparation, Youki va revenir sur leurs petites aventures de la vie quotidienne.
Mon avis
C’est justement d’un court roman un peu foufou dont j’avais besoin ces derniers jours. Voilà pourquoi j’ai pioché celui-ci dans ma pile, séduite par la couverture décalée, qui promettait un beau monologue canin.
Malheureusement, je n’ai pas été convaincue par le contenu du livre. Le chien narrateur était déjà assez farfelu comme ça, ce n’était pas la peine de pousser le bizarre à l’extrême : car, attention, le maître a appris à parler le chien ! Je n’ai pas accroché à ce concept… Je comprends bien sûr le but de l’auteur : symboliser ce couple homme-chien et leur façon unique de se comprendre. Mais cela aurait pu fonctionner sans ce langage chien, je pense.
Au-delà de ça, je ne me suis pas attachée à Pierre Daubrac, poète raté, solitaire et séduisant, qui n’a rien de sympathique. Ni au chien, qui n’a rien d’extraordinaire. Comme indiqué au début du roman, c’est une histoire banale, qui « n’évoque que des vies ordinaires ». Cela sonne comme une excuse de la part de l’auteur, et finalement, j’aurais préféré une incroyable histoire.
Dommage, le résumé était plein de promesses…