Là, déjà, il faut dire que la couverture est drôle. Moi, elle m’a intriguée. J’ai lu à plusieurs reprises qu’elle n’était pas appréciée de tout le monde. Eh bien moi, je l’aime. Elle est déjantée, c’est mon état d’esprit.
Et puis le titre est drôle et même le nom de l’auteur, qui comprend son prénom (vous avez remarqué vous aussi ou je suis complètement bizarre !?). Dingue.
Le livre maintenant.
Le lundi 2 mai 2005, une maison de retraite suédoise décide de célébrer les cent ans d’Allan Karlsson, leur plus vaillant pensionnaire. Mais cela n’est pas du tout du goût du vieux, qui décide subitement de s’enfuir par la fenêtre de sa chambre.
Voilà comment débute la rocambolesque histoire de cet incroyable et dynamique vieillard. Car tenez-vous bien, ce n’est que le début. Heureux de vivre à nouveau, Allan se rend à la gare routière de son village pour s’enfuir loin d’ici, peu importe où. Il fait la rencontre d’un jeune homme un peu louche encombré d’une lourde valise. La vessie pleine, celui-ci demande au vieux de la lui garder le temps d’un détour aux toilettes. Pas de chance ! Le car d’Allan arrive justement. Il s’enfuit donc avec la fameuse valise. Le hic : notre héros ignore que son contenu va lui attirer un certain nombre de problèmes. Commence alors une aventure farfelue à travers la Suède. Poursuivi par un enquêteur fatigué, une presse locale avide de faits divers et une bande de voyous bêtes comme leurs pieds, Allan fait petit à petit des rencontres riches en événements.
L’écriture de Jonas Jonasson est piquante, absurde, infiniment drôle, parfois moqueuse, parfois touchante, bref, on traverse les chapitres le sourire aux lèvres. L’auteur s’amuse à alterner la course-poursuite d’Allan avec l’histoire de toute sa vie. Et ce n’est que meilleur. On découvre un vieux qui ne l’a pas toujours été, vigoureux, chanceux, original et rigolo. Roi des explosifs en tout genre, Allan est en fait lié de près ou de loin à de nombreux événements historiques, qui lui ont permis de côtoyer Franco, Staline, Truman, Mao, Churchill, Kim Jong-il… et bien d’autres encore.
Tout simplement, pour découvrir ce que cache ce joli roman, fiez-vous à la couverture. Colorée, folle, décalée, mystérieuse, elle reflète bien l’imaginaire de l’auteur. Loin d’être glacial, obscur et maussade, ce roman nordique plaira à ceux qui aiment les aventures loufoques. Ici, l’histoire du monde est réécrite avec un humour débordant, on ne demande pas mieux.
JONASSON Jonas (avouez que c’est amusant !), Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Presses de la Cité, 2011, traduit du suédois par Caroline Berg, 454 pages
Coucou, c’est Johanna 🙂
Je découvre ton blog via Twitter, je ne savais pas que tu étais une mordue de lecture ! 🙂
J’ai repéré ce livre à la Fnac il y a quelques temps, la couverture m’avait intriguée. Et le titre, surtout. Et ton article me donne encore plus envie de le lire ! Je crois que je vais me laisser tenter 😉
Gros bisous !
ps: j’espère que ton stage se passe bien !