Livres

Mr Mercedes, Stephen King

Mr-Mercedes_stephen-kingPourquoi ce livre ?

Il m’a été offert en octobre 2016 par Cynthia, du blog 1001 Projets, dans le cadre du swap littéraire de Mille Vies en Une. J’ai attendu d’avoir besoin d’un bon thriller pour me plonger dans ce Stephen King.

De quoi ça parle ?

En 2009, un chauffard fou fonce, avec sa Mercedes, sur une file d’attente de chômeurs devant un salon de l’emploi. Il cause huit morts et quinze blessés avant de disparaître. Un an plus tard, l’ex-enquêteur Bill Hodges, fraîchement retraité, reçoit un courrier du « tueur à la Mercedes », revenu le titiller. Le jeu du chat et de la souris va commencer entre les deux personnages.

Mon avis

Formidable thriller ! Vous le savez, je suis une grande amatrice de thrillers. Ajoutez à cela le talent et la plume de Stephen King, BINGO, je suis conquise ! Je ne me suis jamais ennuyée dans les pages de Mr Mercedes, un roman rondement mené, plein de rebondissements et de suspense.

Le jeu qui anime nos deux protagonistes fait palpiter tout le récit. On se délecte de leurs échanges virulents : qui sera le plus intelligent, le plus malin, le plus organisé…? Hodges est un flic comme on les aime : bourru, solitaire, qui n’a rien à perdre et tout à venger. Notre tueur à la Mercedes, lui, incarne le salaud parfait, que l’on aime détester : obsessionnel, psychopathe, torturé, malin et effrayant, il stimule l’imagination de l’enquêteur et du lecteur.

J’ai savouré ce roman intense, qui montre une fois de plus le talent de l’auteur. King alterne entre les points de vue, faisant habilement monter le suspense jusqu’aux scènes finales. Je verrai bien l’ensemble adapté au cinéma !

J’ai maintenant hâte de découvrir la suite, puisque ce n’est que le premier tome d’une trilogie : malheureusement, Carnets noirs (tome 2) et Fin de ronde (tome 3) ne sont pas encore parus en poche. J’attendrai avec impatience !

Livres

Dolores Claiborne, Stephen King

dolores-claiborne_stephen-kingPourquoi ce livre ?

Parce que le résumé me tentait bien, que c’est un Stephen King et qu’il faisait partie d’un lot de romans policiers/thrillers/romans noirs gagné l’année dernière.

De quoi ça parle ?

Le roman est un immense monologue : celui de Dolores Claiborne, une femme d’une soixantaine d’années, qui va soulager sa conscience en racontant sa vie. Car on la soupçonne du meurtre de la vieille Vera Donovan, qu’elle a servi durant des décennies, mais aussi du celui de son mari retrouvé trente ans plus tôt dans un puits.

Mon avis

OHLALALALA. Je tiens le roman du début d’année, celui qui a su faire battre mon cœur, qui m’a maintenue éveillée lors d’un long voyage en train, qui m’a émue, m’a étonnée, m’a dégoûtée, celui qui va me rester en mémoire, celui auquel je repense déjà souvent. Bref, c’est un roman puissant, malgré son allure insignifiante.

On le sait tous : Stephen King est un grand écrivain, qui a le chic pour inventer des personnages complexes, torturés et souvent très très attachants. Je pense par exemple à l’excellente Carrie, que j’avais adoré l’année dernière. Mais là, les amis, on a du lourd. Du très lourd.

D’abord, l’idée de ce monologue féminin, adressé à des flics « hors champ », mais aussi à nous, humbles lecteurs. Dolores Claiborne n’inspire pas la sympathie en premier lieu. Elle a tout l’air d’une femme bourrue, qui sait ce qu’elle veut, ni douce ni distinguée. La voilà qui se lance dans le récit de sa vie et elle se révèle : c’est une incroyable conteuse, une femme de caractère qui en a vu de belles. On pourrait même dire qu’elle a vécu le pire. Tout à coup, elle devient une mère attentionnée, une battante, une femme que l’on respecte.

Ensuite, le talent de l’auteur, qui nous immerge dans son récit. Oui, nous sommes attablés avec Dolores Claiborne, on ne la quitte pas des yeux, on boit ses paroles, on se sent investi d’une mission : celle de l’écouter jusqu’au bout sans piper mot. Une écriture solide, riche et convaincante. Elle aurait pu me raconter n’importe quoi, sa liste de courses, un discours politique, une chanson, une blague… Je ne lâchais rien.

Voilà pourquoi je vous prie de lire Dolores Claiborne. 330 pages en version poche, qui s’avalent comme un article de presse, qui se savourent aussi. J’ai pris un coup de chaud, une bourrasque de vent, une pluie d’été sur la tête. Lisez, lisez !

NB : J’apprends que le roman a été adapté en film avec, évidemment (comment cela aurait pu en être autrement ?), Kathy Bates dans le rôle principal. Je vais me jeter dessus.

Affiche du film "Dolores Claiborne", réalisé par Taylor Hackford et sorti en 1995
Affiche du film « Dolores Claiborne », réalisé par Taylor Hackford et sorti en 1995
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Carrie, Stephen King

carrie_stephen-kingPourquoi ce livre ?

Parce qu’il m’a été offert par Anna, lors du swap « Born in the USA » qui a eu lieu en juin dernier. Mais aussi parce que j’avais besoin d’un court roman et qu’il était évidemment temps que je lise ce classique américain.

De quoi ça parle ?

Est-ce nécessaire de l’expliquer ? … Carrie White a 17 ans et vit dans une petite ville américaine sans histoire. Solitaire et mystérieuse, elle est le bouc émissaire de son lycée et doit supporter le fanatisme religieux de sa mère. Qui plus est, elle est dotée d’un don étrange qu’elle ne maîtrise pas assez : celui de déplacer les objets par la pensée. Bientôt arrive la date fatidique du bal de l’école et par miracle, elle est invitée par Tommy, le garçon le plus populaire du lycée, sincère et gentil. Pourtant, la soirée qui semblait si parfaite, va très mal tourner.

Mon avis

Eh oui, eh oui, c’est un sacrilège : aimer les thrillers et autres romans noirs et n’avoir jamais lu Carrie, le comble ! Bien sûr, je connaissais l’histoire. Il y a un certain nombre d’années que je l’ai découverte via l’adaptation cinématographique de Brian de Palma, qui m’avait littéralement scotchée. Surtout Sissy Spacek, qui y incarne l’héroïne avec brio (et a d’ailleurs reçu des prix pour cette interprétation).

J’ai aussi vu récemment la nouvelle adaptation de Kimberly Peirce avec Chloe Grace Moretz (une Carrie un peu trop belle à mon goût) et c’est aussi ce visionnage qui m’a donné envie d’en savoir plus.

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Le roman, donc. Ebouriffant. Intelligent. Ce n’est pas un roman d’horreur à proprement dit : l’auteur ne se satisfait pas de quelques terribles scènes sanglantes. Il construit autour du drame final une véritable réflexion. Si Carrie use violemment de son pouvoir, ce n’est pas seulement parce que sa mère est folle, parce qu’elle veut se venger ou parce que ce fameux don est incontrôlable. C’est aussi parce qu’elle a subit trop de harcèlements et de moqueries, qui l’ont détruite. Le comportement des autres, des gens « normaux » donc, a une incidence terrible sur cette jeune fille mal dans sa peau. La relation de cause à effet est parfaitement exploitée par l’auteur ! Si untel n’avait pas dit ça, fait ça, proposé ceci, cela ne serait pas arrivé.

Car le personnage de Carrie est très attachant : on aime cette jeune fille qui ne demande qu’à vivre comme tout le monde et l’on croise les doigts tout le long du roman pour que tout se passe bien pour elle, même si l’on connaît déjà l’issue de l’histoire (comme pour Titanic, tiens !). Au diable sa folle de mère ! Carrie est innocente, malgré les horreurs qu’elle commet.

Rassurez-vous ! Je parle librement de la fin de l’histoire mais Stephen King ne nous cache rien : dès le début et tout le long du roman, il nous livre de faux extraits de journaux et autres témoignages revenant sur la soirée du bal. La fin, d’ailleurs, est véritablement explosive. Tout cela va bien plus loin que dans les deux films et j’ai beaucoup apprécié cette folie furieuse qui mène à la destruction massive.

Enfin, est-il nécessaire de parler du style de l’auteur ? Stephen King est un écrivain, un vrai. Il alterne le récit au passé avec les pensées décousues de Carrie, placées entre parenthèses, surgissant de nulle part, au milieu des phrases. Cela transcrit parfaitement le mal-être de l’héroïne qui se bat constamment contre le désir de vengeance et l’éducation stricte et religieuse que lui a inculquée sa mère, au profit des plaisirs simples et de la vie sociale, qu’elle souhaite plus que tout.

Il y aurait des milliers de choses à dire sur ce roman brillant, qui mérite son succès et qui, je vous le rappelle, est le premier roman de l’auteur et date de 1974. Il est à lire, c’est certain. Un intense moment de lecture qui pose beaucoup de questions. Incontournable !

KING Stephen, Carrie, éditions Le Livre de Poche, 2013 (édition originale de 1974), traduit par Henri Robillot, 282 pages

Blabla

Swap « Born in the USA »

Bonjour ! Aujourd’hui, un article un peu différent… J’ai participé au swap « Born in the USA » organisé par Mélanie du blog Lis moi si tu veux et Guillaume, de Tribulations d’une vie. L’objectif ? Concevoir un colis sur le thème des Etats-Unis, et en recevoir un en échange.

J’ai hésité à m’inscrire car je n’ai pas un goût prononcé pour les USA, mais Mélanie, avec qui j’étais en binôme dans le précédent swap, m’a fortement invitée à le faire. Je n’ai pas su refuser… Il faut dire que j’aime beaucoup offrir et recevoir des cadeaux !

Pour un montant total de 30€, le colis devait donc être constitué des éléments suivants :

– un livre d’un auteur américain
– un livre ayant pour thème ou cadre les Etats-Unis
– une gourmandise typiquement américaine
– une carte
– une surprise en rapport avec le thème

Après un échange de questionnaires permettant de mieux cerner la personnalité de son binôme attribué par les organisateurs, il était temps de se lancer ! J’ai pris le temps de choisir les cadeaux à offrir à Anna, du blog The Mademoiselle A Show, en respectant son goût pour le sucré, le rose et la romance. Vous pourrez découvrir le colis que j’ai concocté sur son blog.

En échange, voici le joli colis que j’ai reçu de sa part.

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A l’ouverture du colis : c’est coloré et bien rempli !

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Une très jolie carte cupcakes qui brille (je vous le jure) et que j’aime beaucoup beaucoup ; une petite trousse à l’effigie des taxis new-yorkais (la surprise) ; DEUX Stephen King très tentants (les histoires qui ont lieu aux Etats-Unis) ; « Super triste histoire d’amour » de Gary Shteyngart, auteur américain.

J’avais très envie de ces trois romans, je suis gâtée car il n’en fallait que deux selon la « consigne ». MERCI Anna !

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Deux gourmandises américaines : un mélange pour préparer un gâteau à la citrouille et un paquet de mini-chamallows trop mignons ! J’ai bien envie de m’en servir dans une tasse de chocolat chaud. Le colis contenait aussi une deuxième surprise (décidément !), un joli sac rouge.

Comme vous le voyez, c’est un peu Noël chez moi aujourd’hui. C’est évident : j’adore les swaps ! Anna, je te remercie mille fois pour ces beaux cadeaux. Je te souhaite aussi un prochain voyage à New-York puisque c’est ton rêve, et de bonnes lectures en attendant !

Merci à Mélanie et Guillaume pour l’organisation et le suivi. Une belle expérience !