Films·Spectacles

Bilan culturel de décembre 2016

C’est l’heure du dernier bilan culturel de l’année 2016 ! Avant toute chose, je vous souhaite une fantastique année 2017, pleine de belles découvertes livresques, de joie, de fantaisie et de folie !

Ce mois de décembre est passé bien vite… Quelques sorties à noter malgré tout.

Spectacles

Harry Potter et l’enfant maudit, Palace Theatre de Londres

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Le 10 décembre, alors que j’étais à Londres pour quelques jours, j’ai passé une bonne partie de la journée au Palace Theatre pour découvrir sur scène la fameuse pièce Harry Potter and the Cursed Child. Je vous invite à découvrir mon avis complet sur la mise en scène dans mon article « Harry Potter et l’enfant maudit au Palace Theatre de Londres » si ça vous dit !

Casse-Noisette, ballet de l’Opéra National de Roussé (Bulgarie)

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Casse-Noisette est le conte de Noël par excellence, il était impensable que le ballet de l’Opéra National de Roussé (Bulgarie) l’interprète tout près de chez moi sans que je sois présente ! A peine rentrée de Londres, je me suis précipitée au conservatoire de ma ville pour découvrir ce fameux ballet de Tchaïkovski.

Ce fut un moment magique qui m’a fait retomber en enfance. Je ne me souvenais plus tellement de l’histoire de ce conte et le ballet ne m’a pas paru très explicite. Mais après la lecture d’un résumé durant l’entracte, j’avais à nouveau les idées en place et j’ai pu profiter de la chorégraphie sans essayer de comprendre le sens. Mondialement connue, la musique de Casse-Noisette m’a emportée : impossible de ne pas fredonner en remuant la tête ! Le tout en admirant les costumes des danseurs… Magnifique ! Ce fut une belle soirée et j’avais beaucoup de place pour mes jambes, un miracle !

Le Comte de Bouderbala

comte-de-bouderbala-2Le dernier jour de décembre, mon amoureux et moi avons choisi de passer le début de la soirée au Théâtre du Gymnase (Paris) pour découvrir le nouveau spectacle du Comte de Bouderbala. Nous avions par hasard découvert son premier spectacle le 31 décembre 2015 et nous avions ri aux larmes !

Cette fois encore, l’humoriste nous a bien fait rire en s’attaquant à tout le monde, comme il sait le faire. Un humour noir bien grinçant qui montre les travers de chacun de nous. Même si j’ai préféré le premier spectacle (la crise de larmes y est pour quelque chose), j’ai quand même bien rigolé avec celui-ci. A découvrir si vous ne connaissez toujours pas ce talentueux orateur !

Cinéma

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Le voyage au Groenland, de Sébastien Betbeder

Je n’avais pas entendu parler de ce film, mais durant mes quelques jours de vacances chez mes parents, nous avons décidé le jour J d’aller le découvrir au cinéma. A la manière d’un documentaire, deux amis partent vivre quelques jours au Groenland, au milieu des glaciers et de la neige. Adulescents, ils se confrontent à la vie groenlandaise, rythmée par la chasse au phoque et à l’ours, à la langue incompréhensible et aux habitants timides.

Ce fut une assez belle découverte, même si j’ai été un peu déçue par le jeu d’acteur des deux comédiens principaux. Je trouvais parfois leurs échanges « faux » et cela m’a dérangé. Malgré tout, ce voyage dans le grand froid fut assez amusant et original.

Voici pour cette fin d’année 2016 ! On se retrouve très bientôt pour mon traditionnel bilan annuel. Bisous !

Spectacles

« Harry Potter et l’enfant maudit » au Palace Theatre de Londres

Je reviens par ici avant 2017 pour vous donner mes impressions sur la pièce Harry Potter et l’enfant maudit, mis au scène au Palace Theatre de Londres. Comme je vous le disais précédemment, j’ai eu la chance d’aller découvrir la pièce sur scène, accompagnée de mon amie V., durant un week-end à Londres.

Le jour J, nous étions vraiment excitées et avions pris de l’avance pour être sûres de récupérer nos billets d’entrée à temps, et de s’installer tranquillement à nos places. Situé au cœur du quartier de Soho, le Palace Theatre trône au milieu de la capitale britannique. Imposant, le bâtiment fait déjà rêver.

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En deux minutes, nous récupérons nos places à l’accueil dédié, puis nous courons nous chercher un sandwich, anticipant la faim qui pourrait nous tirailler durant le spectacle. Il est 13h environ, la première partie de la pièce commence à 14h et dure 2h40… Nous commençons tranquillement à faire la queue pour entrer, et surprise ! La file d’attente avance à vitesse grand V ! On engloutit nos sandwichs et nous rentrons la seconde suivante dans le théâtre.

Le coin boutique est inaccessible : on nous distribue un catalogue des produits dérivés à vendre, dans lequel on peut cocher ce que l’on veut, puis aller payer le tout à la caisse. Etonnant ! On n’achètera rien, mis à part le programme de la soirée (5£) et le livret souvenir (avec photos grand format du spectacle – 15£).

Finalement, l’heure passe vite. Après un détour aux toilettes (on pense à tout !), nous filons nous installer à nos places, au balcon. Un peu déçues par notre emplacement (malgré la catégorie 1), plus loin de la scène que ce que nous pensions, nous observons la salle. Assez étroite, elle est surtout conçue en hauteur : elle ressemble aux vieux théâtres parisiens aux multiples balcons.

A 14h, les lumières s’éteignent et le spectacle commence immédiatement.

Je ne pourrais pas vous dévoiler les surprises de la mise en scène mais sachez que :

  • les 2h40 de la première partie sont passées assez vite ; le soir, les 2h35 de la deuxième partie m’ont semblées un peu plus longues (cherchez l’erreur) mais le tout se regarde sans souci ;
  • j’ai globalement tout compris à l’histoire, malgré l’anglais britannique (j’étais toutefois heureuse d’avoir lu la pièce en français avant) ;
  • les acteurs incarnent très bien les personnages, notamment Poppy Miller qui fait une Ginny formidable, parfaitement comme je l’imaginais. C’est une véritable chorégraphie qui rythme les déplacements des comédiens, les interludes, les changements de lieu…
  • la mise en scène est incroyable : très moderne, elle utilise l’ombre et la lumière a bon escient pour créer de magnifiques effets visuels et une belle ambiance potterienne. La musique et les sons jouent aussi un rôle primordial. L’ensemble accompagne avec parcimonie et intelligence le jeu des acteurs, pour donner à voir une véritable magie de théâtre. Pas d’effets spéciaux, de grosses machineries, de belles mécaniques comme on pourrait s’y attendre. La subtilité est de mise  et c’est vraiment très appréciable. Un seul exemple : le tronc du comédien incarnant Dumbledore est entouré d’un cadre de peinture illuminé, ses jambes restent dans le noir : on croirait un tableau suspendu dans lequel le personnage s’agite. Magique, n’est-ce pas !
  • le théâtre entier devient une scène : les murs réservent de belles surprises lumineuses, le cœur de la salle est habité par des Détraqueurs effrayants… C’est un lieu aussi beau qu’imprévisible, totalement habité par l’univers Harry Potter.

Le tout dure 5h15, avec une pause d’1h30 entre les deux parties pour aller se dégourdir les pattes, et une entracte dans chaque partie. Finalement, on se lève assez régulièrement pour ne pas se lasser.

Un seul point négatif selon moi : les sièges sont assez inconfortables et étroits. Avec un manteau, une écharpe, le programme et les achats du jour sur les genoux, on est rapidement en train d’étouffer dans son fauteuil. Il se trouve que mon mètre 78 m’a une fois de plus handicapée ce jour-là. Bien heureusement, j’ai connu pire à Paris et j’ai tout de même profité du spectacle. Ouf !

Si vous avez l’occasion de vous rendre à Londres pour voir cette mise en scène, j’ai hâte d’avoir votre retour ! Et sinon, je suis sûre que la pièce finira par passer à Paris ou dans toutes les capitales du monde… Patience !

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Une chose est sûre : Harry Potter et l’enfant maudit n’est pas une pièce à lire, c’est définitivement une pièce à voir. Les deux n’ont en commun que le texte, qui n’est clairement pas la meilleure partie de l’ensemble.

Il était évidemment interdit de photographier ou filmer l’intérieur du théâtre ; on nous déconseillait également de raconter le spectacle en détails, pour laisser la surprise aux futurs spectateurs. Je respecte donc ces volontés : comme il est inscrit sur les petits badges distribués à la fin de la première partie, #KeepTheSecrets !

A bientôt !