Expositions et visites·Films·Musique et concerts·Spectacles

Bilan culturel de mars 2017

Oups… le bilan du mois de mars arrive un peu tard, mais je n’ai pas eu le temps de me consacrer à cet article avant aujourd’hui.

Concert

Odino à Bobino

Odino-Affiche-BobinoJe connaissais cet orchestre « pop-symphonique » depuis quelques années mais n’avais jamais eu l’occasion d’aller le découvrir. En mars, l’occasion s’est présentée ! Je dois dire que j’en suis sortie ravie et heureuse. Odino est donc un orchestre libre de ses mouvements, vivant et drôle. Chaque musicien a droit à sa minute de gloire, de la contrebasse à la harpe, en passant par le hautbois, le violon ou le tambour. Ils sourient, rient, tapent des mains, s’agitent sur leurs chaises… bref, ils vivent !

Le chef d’orchestre, lui, joue le pédagogue et s’amuse avec le public. Il fait participer quelques spectateurs en leur confiant des instruments ; permet à une jeune femme n’ayant jamais touché d’instrument de se mettre au piano, accompagnée par tout l’orchestre…

C’est un spectacle didactique et joyeux, qui montre que la musique, qu’elle soit pop, classique, reggae, rock ou jazz, utilise le même outil (les notes) et peut toucher chacun d’entre nous. A voir si vous le pouvez !

Spectacle

BP Zoom – Mélange 2 Temps

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Ca faisait un moment que je n’avais pas vu de spectacle de clown. Celui-ci fut parfait ! Deux énergumènes aux bouilles attendrissantes ont investi la scène pendant plus d’une heure, presque muets, mais très expressifs. Maladroits, drôles, malins, curieux et touchants, ils s’amusent d’un rien. Tout devient poésie : un panier où sont suspendus des ballons d’hélium devient tout à coup mongolfière, une mini-Tour Eiffel à leurs pieds symbolise la hauteur… Et on y croit !

Le public était rempli d’enfants et leurs rires constants ne trompaient personne : BP Zoom est un duo amusant plein de malice. Leur spectacle s’apparente à une parenthèse pendant laquelle on prend le temps de redevenir enfant et de s’émerveiller d’un rien. Essentiel.

Visite

Livre Paris 2017

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Cela faisait quelques années que je n’étais pas allée à cet événement jadis prénommé « le Salon du Livre » (trop explicite sans doute). Cette année, il se trouve que j’ai gagné deux entrées au travail, alors je n’ai pas trop hésité.

Accompagnée d’une amie, je me suis rendue au Parc des Expos de Paris le dimanche. Je n’ai malheureusement pas pu croiser certain(e)s d’entre vous, mais je croise les doigts pour la prochaine fois.

Toujours est-il que j’ai beaucoup aimé cette édition et que j’en ai bien profité : j’y ai passé tout l’après-midi. D’abord, mon amie et moi avons mené l’enquête pour la SNCF, qui proposait un petit jeu de piste dans le salon. Cela nous a bien amusées et nous a permis de gagner un polar et un joli tote-bag. Pourquoi se priver !?

Nous avons ensuite déambulé dans les allées, en échangeant au gré de notre promenade sur les auteurs ou éditeurs que nous croisions. J’en ai profité pour acheter (et me faire dédicacer) deux bandes-dessinées et un roman : La légèreté de Catherine Meurisse, Mars Horizon de Florence Porcel et Erwann Surcouf et Memorex de Cindy van Wilder. Un joli butin que je ne regrette pas ! Je n’ai encore rien lu mais j’attends le bon moment pour me lancer dans chacune de ces lectures.

Je suis rentrée éreintée mais heureuse de ma journée ! Une belle expérience que je vous recommande si vous aimez déambuler sans but. Je n’ai pas attendu des heures dans des files d’attente (puisque je déteste ça !) mais j’ai quand même eu de belles dédicaces d’auteurs que j’admire, alors tout est possible ! L’improvisation était la meilleure chose à faire.

Cinéma

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Patients, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

N’ayant pas lu le livre de Grand Corps Malade, racontant son accident et son séjour en centre de rééducation, je me suis laissée tenter par le film. Quelle belle surprise ! Pas de ton dramatique, pas de violons, peu de larmes dans cette adaptation très humaniste : l’humour est à l’honneur et les personnages hauts en couleur, portés par des acteurs très convaincants. C’est une ode à la vie qui montre que le handicap peut frapper n’importe qui, et qu’il n’est pas simple d’apprendre à vivre avec. Pourtant, les héros de ce film le font avec pudeur et humour, n’hésitant pas à taquiner les aides-soignants et à se chercher eux-mêmes. Très belle découverte !

La Belle et la Bête, de Bill Condon

Je vais sans doute fâcher les puristes et les fans de la première heure, mais je ne suis pas sortie très emballée du cinéma, après avoir vu cette énième adaptation. J’y suis allée par curiosité, pour pouvoir comparer ce film à La Belle et la Bête de Christophe Gans, mais aussi en ayant en tête le dessin animé Disney, l’adaptation en comédie musicale et le roman d’origine de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve.

Bien sûr, j’ai aimé les jolies couleurs, le village parfait, les robes virevoltantes de Belle, le splendide jardin et l »incroyable château de la Bête. Les chansons rappellent évidemment le dessin animé et donne une légèreté supplémentaire à l’histoire. Mais je n’ai pas été transportée ou fascinée… Je me suis même un peu ennuyée, trouvant parfois le temps long. L’ensemble est finalement très enfantin : c’est un copié-collé du Disney, voilà tout. Je ne sais pas ce que j’attendais de plus mais j’ai finalement préféré la version de Gans, plus sombre, plus adulte, bien qu’un peu trop « froide ».

Voilà pour le mois de mars ! A très vite pour le bilan d’avril.

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Bilan culturel de janvier 2017

Expositions / Visites

Oscar Wilde, Petit Palais

affiche-oscar-wilde-petit-palaisCa faisait quelques semaines que j’avais envie de découvrir cette exposition consacrée à Oscar Wilde. J’ai finalement réussi à m’y rendre quelques jours avant la fin, en compagnie d’une collègue.

Malgré l’espace étroit et la foule compacte, j’ai apprécié l’ensemble de l’exposition, riche en objets et écritures ayant appartenu à l’auteur, mais aussi en peintures, photographies et citations. Le tout illustre bien l’époque et le caractère bien trempé de cet homme malicieux. Il apparaît très drôle et sympathique, talentueux et moqueur, libre et courageux.

Ses critiques de peintures sont tout simplement savoureuses : il dit sincèrement sa pensée, qu’il aime ou qu’il n’aime pas. Une expo vraiment intéressante et très riche !

Albert Besnard, Petit Palais

affiche-albert-besnard-petit-palaisJe ne connaissais pas Albert Besnard, mais l’exposition consacrée à ce peintre du début XXe étant à proximité de celle sur Oscar Wilde, je n’ai pas hésité à aller la découvrir.

Il se trouve que j’ai plutôt apprécié ces peintures, surtout les portraits. Besnard peint et dessine de manières très différentes : on a parfois du mal à croire qu’il s’agit du même artiste ! Les œuvres colorées côtoient les gravures morbides, et c’est assez surprenant !

J’en suis ressortie admirative de ce peintre et ravie d’avoir découvert son travail, si particulier soit-il.

Les Lapidiales, Port-D’Envaux (Charente-Maritime)

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Durant un week-end chez mes parents, nous avons visité le site des Lapidiales, situé à proximité de Port-d’Envaux (un charmant village par ailleurs). Il s’agit d’une ancienne carrière de calcaire investie par des sculpteurs depuis 2001. Les sculptures envahissent la roche et créent un lieu vraiment magique !

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Terre Planète Vie – MILCHENKO Sergey
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De l’abîme à l’azur – DUSAVITSKAYA Valentina et TKACHENKO Yury
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Dans le Ventre du Monde – BATTISTEL Hugo
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De l’abîme à l’azur – DONY Alain

On se croirait dans un labyrinthe de pierre, entouré d’œuvres gigantesques (plusieurs mètres parfois) qui émerveillent ou font froid dans le dos. Nous avons passé un certain temps dans ces lieux, observant chaque recoin, savourant les plus grandes sculptures.

C’est un lieu incroyable que je vous conseille à 100 % ! Je suis encore sous le charme de ces gens de pierre et cette ambiance fantastique… L’accès étant toujours ouvert et gratuit, vous avez tout intérêt à vous promener dans ce coin hors du temps.

Paris Cocktail Week 2017 : bar du Bristol

paris-cocktail-week-2017Une amie m’a fait découvrir la Paris Cocktail Week, événement qui permet, durant une semaine, de goûter des cocktails à prix réduits dans 50 bars parisiens. Nous avons choisi de tester le M-Fizz, proposé au bar du célèbre palace Le Bristol, histoire de visiter ce lieu très sélect.

Un peu mal à l’aise à l’arrivée, par le lieu imposant, la clientèle très chic et le service parfait, au-delà de nos espérances, nous avons fini par nous décontracter devant le cocktail choisi.

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Réalisé à base de Moutai, alcool chinois très populaire, ce cocktail était vraiment particulier : un peu amer, il avait cette ambiguïté que l’on retrouve dans le café. Nous étions vraiment déstabilisées par cette boisson qui ne ressemble à rien d’autre, mais contentes d’avoir pu la tester.

Au-delà de la boisson, le cadre était magnifique et le service aux petits soins : pas moins de 4 personnes se sont occupées de nous dès notre arrivée dans le palace jusqu’au bar ; un petit cocktail vodka-citron vert de bienvenue accompagné de noix de cajou à volonté étaient très appréciables ; le verre d’eau final et l’écoute parfaite des serveurs a fini de me convaincre. Ca fait plaisir de se sentir important, parfois !

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Spectacles

A tort et à raison, mise en scène de Georges Werler

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J’ai eu l’occasion de découvrir Michel Bouquet sur scène, dans la pièce « A tort ou à raison » de Georges Werler, et je ne fus pas déçue par le comédien !

Il incarne le célèbre chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler, jugé en 1946  à Berlin par le commandant américain Steve Arnold. Il est accusé d’avoir continué à diriger la Philharmonie durant le régime hitlérien.

C’est un texte très riche qui interroge sur le rôle et la place de l’art (et des artistes) par rapport à la politique. La mise en scène m’a convaincue (une salle biscornue et remplie d’objets), tout comme les acteurs, à la fois touchants et drôles. Il était émouvant de voir Michel Bouquet (91 ans !) soutenu par les autres comédiens, aux petits soins pour lui. Une belle soirée de théâtre !

Roméo et Juliette, mise en scène d’Anthony Magnier

romeo-et-juliette_afficheJe n’avais jamais vu de mise en scène de la mythique pièce de Shakespeare : je n’ai pas hésité longtemps en réservant mon abonnement au théâtre.

C’est une mise en scène très moderne et audacieuse proposée par Anthony Magnier : le décor est fait de quatre portes vitrées mobiles et de lumières froides ; les costumes de blousons de cuir ornées de fraises victoriennes, de jupes et shorts d’aujourd’hui ; la musique électro-pop accompagne la batterie omniprésente, jouée en direct sur scène.

L’ensemble est rock, épuré. J’ai bien sûr été déstabilisée par ces choix, mais je les comprends. Le texte de Shakespeare est encore d’actualité et il s’adapte très bien à la modernité de cette mise en scène. A la fois comique et tragique, l’ensemble nous fait rire (mention spéciale au prêtre entonnant un gospel avec le public) et nous émeut (je pense à la brutalité de l’échange entre Juliette et son père lorsqu’elle refuse le mariage qu’il lui impose).

Un peu déçue par la mise en scène et par la longueur du spectacle, je suis toutefois heureuse d’avoir entendu ce texte et j’ai bien envie de le lire une bonne fois pour toutes !

Musique

Orchestre de la Garde Républicaine et Emmanuel Rossfelder

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Quel concert ! J’étais déjà heureuse d’aller écouter l’Orchestre de la Garde Républicaine interprétant du Beethoven et du Mendelssohn, mais la surprise fut de taille avec l’intervention d’Emmanuel Rossfelder, guitariste classique virtuose. Je ne connaissais pas ce musicien, mais il m’a fait forte impression ! L’accord entre guitare classique et orchestre symphonique était audacieux et original, mais je me suis laissée convaincre. Le fameux Concierto de Aranjuez (vous allez reconnaître si vous l’écoutez) nous plonge au cœur de l’Espagne – et un peu de soleil par les temps qui courent, ça ne fait pas de mal.

Qui plus est, le guitariste était particulièrement drôle : il jouait avec le public, en disant par exemple : « et maintenant, nous allons vous interpréter un magnifique morceau du plus grand compositeur espagnol, qui a inventé toute la technique de la guitare, il s’agit bien sûr de… », en attendant la réponse du public. Qui ne venait pas bien sûr, car les compositeurs pour guitare sont peu connus du grand public. Drôle et talentueux !

J’ai acheté son dernier album solo en sortant et lui ai fait dédicacer. C’est si beau ! J’ai aussi eu envie de reprendre la guitare, avec un prof. Vous ne le savez peut-être pas mais j’en ai fait 7 ans en école de musique et j’ai un peu perdu la main depuis… En tout cas, j’étais convaincue et joyeuse en sortant du concert ! Splendide !

Cinéma

Je n’ai pas respecté ma résolution 2017 qui consiste à aller plus souvent au cinéma. Seulement deux fois cette année. A ma décharge, le mois fut assez rempli comme vous avez pu le voir, et je n’avais pas trop le moral et la motivation…

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Assassin’s Creed, Justin Kurzel

Mon homme étant assez fan du jeu vidéo, il était normal que nous allions découvrir le film de Justin Kurzel. Et puis je ne vais pas dire non à un personnage incarné par Michael Fassbender ! Rien de folichon dans cette adaptation, mais un bon respect du concept d’origine et quelques belles images à travers l’Espagne du XVe siècle, durant l’Inquisition. Un film d’action divertissant, rien de plus.

Rogue One : A Star Wars Story, Gareth Edwards

Je ne suis pas accro à l’univers Star Wars, mais j’apprécie tout de même l’ensemble (même si je ne retiens ni la chronologie, ni les noms des personnages). Ce fut là aussi une sortie ciné sympathique, mais pas mémorable. L’histoire est prenante et l’on a envie de savoir comment ça se termine, mais j’ai déjà oublié tous les détails. A voir si vous êtes déjà convaincus par la saga culte.

Ca sera tout pour ce mois-ci ! Et c’est déjà pas mal. A bientôt !

 

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Bilan culturel de novembre 2016

Comme dit dans mon précédent article, j’ai eu un mois de novembre bien rempli. Ca se ressent dans ce bilan du mois, riche et varié.

Exposition / Visite

Jeu de piste « Sous les passages couverts », Paris Ma Belle

jeu-de-piste_sous-les-passages-couverts_paris-ma-belleL’anniversaire de mon amoureux fut l’occasion de tester ce jeu de piste dans Paris. C’était une première pour moi, et il faut dire que c’est un excellent moyen de découvrir des quartiers de Paris en s’amusant.

Le concept : vous vous inscrivez sur le site de Paris Ma Belle pour un jeu de piste, avec une équipe. Le jour J, vous arrivez sur place, et vous découvrez les équipes concurrentes (ce jour-là, nous étions 4 équipes au rendez-vous).

L’animateur explique les règles, fournit une feuille pour noter les réponses aux énigmes que l’on va croiser sur la route, et c’est parti ! Nous devons résoudre une enquête policière en déambulant dans les passages couverts à la recherche d’indices, tout en suivant une feuille de route.

Quelques conseils : ne pas être trop nombreux dans une équipe, sinon il est difficile de se mettre d’accord et de progresser rapidement ; observer tout et n’importe quoi ; ne pas prendre les indices au pied de la lettre (nous avons perdu du temps en cherchant un « escalier » alors que c’était simplement le nom d’un restaurant).

C’était vraiment très amusant et j’ai aimé découvrir les passages couverts de Paris que je ne connais pas vraiment… J’ai eu l’occasion d’y retourner tranquillement depuis et c’est vraiment magnifique !

Nous avons gagné le jeu de piste ce jour-ci, ce fut une victoire encore plus belle pour un anniversaire !

Jeu de piste « Meurtres à Notre Dame – Assassin’s Creed », Qui Veut Pister Paris

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Je ne suis pas une joueuse d’Assassin’s Creed, mais mon amoureux, oui. Devenus adeptes des jeux de piste dans Paris, nous sommes tombés sur ce partenariat Qui Veut Pister Paris / Ubisoft, permettant de résoudre une enquête aux alentours de Notre Dame de Paris, à la manière du jeu vidéo. Aussitôt vu, aussitôt inscrits, en embarquant ma copine A. avec nous !

Les règles sont sensiblement les mêmes que celles de Paris Ma Belle. Cette fois, onze équipes étaient au rendez-vous, et nous avons terminé deuxième. Fiou ! L’enquête était un peu moins intéressante que la première : c’est avant tout une histoire pour les fans du jeu. En revanche, nous étions mieux équipés, avec une sacoche remplie de papiers, carnets, loupe etc… Une mise en condition un peu plus élaborée, mais des indices trop faciles à trouver et une histoire en queue de pie. A re-tester dans un autre quartier, avec un autre contexte !

Musée des Arts et Métiers de Paris

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Ma copine Ananas a eu la gentillesse de me proposer une visite du musée des Arts et Métiers, disposant de deux invitations. Puisque je ne connais pas de musée hormis son nom, je me suis laissée tenter !

Et je ne regrette pas cette visite : ce musée historique rassemble de belle collections d’objets et d’inventions, témoignages de l’Histoire et des découvertes scientifiques. La pesée, le tissage, l’écriture, la photo, le cinéma, l’échange monétaire, la voiture, le vélo, la motorisation, l’observation du ciel, la mécanique, l’informatique… Toutes les techniques y sont représentées, au travers d’objets plutôt émouvants.

Il faut toutefois un guide à ses côtés pour mieux comprendre et profiter des collections et des lieux, qui manquent cruellement d’explications. Heureusement, ma copine connaissant bien les lieux, elle a pu me guider et me révéler les secrets de cet ancien monastère.

Un lieu étonnant, à découvrir si vous en avez l’occasion !

Spectacle

Issa Doumbia, « 1ère consultation »

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Un spectacle dont je n’attendais pas grand chose, mais qui faisait partie de mon abonnement au théâtre près de chez moi. Il s’avère que j’ai été agréablement surprise : c’est un fait, Issa Doumbia est un humoriste chauffeur de salle !

Il arrive sur scène après une musique entraînante, déambulant parmi les spectateurs, s’échauffant en lançant des piques à gauche et à droite : les jeunes, les vieux, les femmes, les hommes, les gros, les maigres, les blancs, les noirs… tous en prennent pour leur grade. C’est de l’humour au dixième degré, qui décoince tout le monde et promet une belle soirée déconnade.

Le voici ensuite qui incarne des personnages, à la manière d’un schizophrène fou : le postier antillais, la mama monitrice d’auto-école, le coach sportif… Les répliques ne sont pas toutes drôles et il sollicite parfois trop le public à mon goût, mais il sait manifestement occuper la scène et improviser.

Ce fut une bonne soirée rigolade, sans prise de tête et sans subtilité, mais qui a le mérite de détendre.

Musique

Dub Inc, Zénith de Paris

dub-inc-zenith-paris-2016Je vous parlais déjà de ce groupe fabuleux le mois dernier, pour vous donner mon avis sur le dernier album. J’ai prévu cette sortie au dernier moment, en demandant parmi mes copines qui voulait bien m’accompagner. Merci chère A. d’être venue sautiller avec moi !

Evidemment, comme à chaque fois, j’en suis ressortie pleine de vie, pleine d’espoir, le sourire aux lèvres, le corps fatigué mais défoulé. Ce doit être la cinquième fois que je vois Dub Inc en concert et je ne suis ni déçue, ni lassée. L’ambiance est toujours au top, la salle chante, danse, la bonne humeur est de mise et la chaleur monte à vitesse grand V.

Deux jours après le concert, j’ai regardé s’ils n’avaient pas prévu d’autres dates à Paris, c’est vous dire… Mais malheureusement non. Je ne regrette pas d’avoir acheté ma place au dernier moment !

Orchestre National Russe, Philharmonie de Paris

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J’ai eu l’opportunité d’aller écouter un concert symphonique à la Philharmonie de Paris, grâce au CE de mon boulot, qui proposait des places tip-top à 50% de réduction. J’ai embarqué mon amoureux et mon amie Vivi avec moi.

C’était si beau ! La salle, très originale et aérienne, donne tout de suite le ton : on va écouter de la belle musique ici. Le concert, ensuite, m’a totalement convaincue, même si je n’y connais rien en musique classique, plus encore en compositeurs russes. Malgré le rhume qui s’était déjà emparé de tout mon corps, je me suis laissée bercée par les douces symphonies de Prokoviev (joyeuse et sautillante) et de Chostakovitch (déconstruite, rythmée, déstabilisante). Entre les deux, le chef d’orchestre et pianiste Mikhail Pletnev nous a interprété un concerto pour piano accompagné d’une partie de l’orchestre (doux, mélancolique).

Ce fut une belle soirée, malgré le rhume et la distance à parcourir pour rentrer chez nous ensuite (Philharmonie = La Villette = à l’opposé de chez moi). Je vous suggère fortement de profiter d’une soirée dans cette salle, même si vous n’y connaissez rien !

Cinéma

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Miss Peregrine et les enfants particuliers, de Tim Burton

N’ayant pas particulièrement apprécié le roman de Ransom Riggs dont est tiré ce film, je me suis tout de même laissée tenter, simplement parce qu’il s’agissait du dernier Tim Burton. Ma première impression était la bonne : je n’ai pas été emportée par cette adaptation, qui m’a semblée assez fidèle au roman. Je ne sais pas vraiment comment expliquer mon avis, si ce n’est en haussant des épaules. L’image est jolie, le concept de l’histoire intéressant, mais c’est tout. C’est un film moyen qui ne casse pas trois pattes à un canard, mais qui n’est pas totalement nul non plus. Tim Burton a perdu de sa superbe, il ne me séduit plus autant qu’avant… Dommage.

Les animaux fantastiques, de David Yates

Cette fois-ci, je ne m’attendais pas à grand chose, agacée par l’importante promotion marketing faite autour de ce film. Mais j’avais envie de le voir tout de même, curieuse de ce nouvel emploi de l’univers de J.K. Rowling. Et curieusement… j’ai adoré ! J’ai passé un excellent moment de cinéma et me suis laissée embarquée par ces créatures mi-bizarres mi-mignonnes, importées à New-York par le farfelu Dragonneau. J’ai particulièrement aimé déambuler dans les rues de la ville en 1920, aux côtés de nos quatre héros très charismatiques et différents. Une belle découverte !

Et voilà pour novembre ! Décembre sera riche aussi, normalement ! A bientôt !

Films·Musique et concerts·Spectacles

Bilan culturel d’octobre 2016

Coucou !

En ce début de saison, vous pouvez constater que les sorties au spectacle reprennent. C’est un beau programme qui m’attend jusqu’à l’été 2017, et je compte bien partager mes impressions avec vous. C’est parti pour octobre !

Spectacles

Le souper, de Jean-Claude Brisville, mis en scène par Daniel Benoin

le-souperJe n’avais pas d’attente particulière en allant voir « Le souper », n’ayant jamais entendu parler de cette pièce. Pourtant, elle m’a fait une forte impression, et après m’être renseignée, j’ai constaté qu’elle avait fait un peu de bruit (dans les JT…).

Il s’agit une pièce « classique », dans le sens où elle respecte la règle des trois unités (de lieu, de temps et d’action). Le lieu : chez Talleyrant, ministre des Affaires extérieures. Le temps : le 6 juillet 1815, durant un dîner. L’action : un dîner, une conversation entre deux hommes, qui va déterminer l’avenir de la France.

Il s’agit donc de suivre les échanges entre Talleyrant, royaliste proche de Louis XVIII, et Fouchet, Président du gouvernement provisoire, républicain jusqu’au bout des ongles. Suite à la défaite de Waterloo et la chute de Napoléon, la France hésite entre république ou monarchie. Les deux camps s’affrontent avec intelligence lors de ce repas auquel on assiste de l’entrée au dessert.

C’est un texte raffiné que nous ont livré là les deux comédiens, excellents par ailleurs, puisqu’il s’agissait de Patrick Chesnais et François Marthouret. Deux pointures, deux hommes d’expérience, pour une conversation haut-de-gamme, des bons mots bien choisis. Un régal pour les oreilles plus que pour les yeux, car finalement, il n’y a que très peu d’action scénique (si ce n’est que les acteurs mangent et boivent réellement).

J’ai bien envie de lire le texte original de Brisville datant de 1989 pour savourer toutes les subtilités de langage. Un texte que je vous conseille si l’histoire, la politique et les jeux de pouvoir vous intéressent !

Fabrice Luchini et moi, d’Olivier Sauton

fabrice-luchini-et-moiTrois choses ont fait que j’ai sauté sur les billets pour aller voir ce spectacle : les avis dithyrambiques, les mentions « coup de cœur du festival des humoristes de Tournon 2014 » et « Prix du public Avignon 2015 » et le titre comprenant « Fabrice Luchini », que j’aime beaucoup.

Ohlalalalala ! L’un des MEILLEURS spectacles de l’année ! Un vrai coup de cœur pour moi aussi ! Olivier Sauton, seul en scène, propose une « conversation » avec Fabrice Luchini, qu’il interprète aussi. Génie des mots, personnage théâtral, caricature à lui tout seul, Luchini « apparaît » alors et nous livre des conseils de lecture et d’attitude, sa vision du monde. Sauton, lui, boit ses paroles et réagit aux propos de l’artiste. C’est donc une joute verbale qui se joue devant nous, le tout avec un seul comédien.

Pas d’imitation caricaturale ou moqueuse, une véritable interprétation – bluffante. On retrouve Fabrice Luchini dans les mots et la manière de se tenir et de parler d’Olivier Sauton, et c’est avec finesse et intelligence. Un hommage à Luchini plein de tendresse qui est aussi truffé de taquineries très amusantes. Une ode à la littérature et au théâtre, aussi.

Il est clair que vous DEVEZ aller voir cette pièce ! Elle est au Théâtre de l’Archipel quatre fois par semaine jusqu’au 31 décembre 2016. Parisiens, Franciliens ou touristes de passage, courez-y !

Dernier coup de ciseaux, de Paul Pörtner

dernier-coup-de-ciseauxEncore une magnifique découverte théâtrale ! Cette fois-ci, c’est l’étonnant concept de « théâtre interactif » qui m’a intriguée. Et quel bonheur ! Effectivement, le public joue une part très importante dans la résolution de cette enquête policière. Les faits se déroulent sous nos yeux (mis à part le meurtre, hors champ), et nous devons participer à la reconstitution des faits (en criant « non, il n’a pas fait ça » ou « attendez, il a pris un objet à cet instant « ), puis à la désignation du coupable. Pas de fin établie, donc, puisqu’elle change selon le public et ses décisions.

Au-delà de cette interaction très riche, très drôle aussi, on peut saluer les comédiens doués pour l’improvisation. Ils sont capables de réagir et d’argumenter lorsque le public les interpelle ou modifie l’ordre des événements, sans que cela semble les déstabiliser.

Une ambiance incroyable est née lors de cette soirée : on a l’impression de participer à un jeu grandeur nature et d’être tous dans la même équipe. Tout un théâtre ! Imaginez la liesse, la rigolade ! Du grand délire façon Cluedo qui fait du bien.

Cette pièce a reçu le Molière de la comédie en 2014. Elle a été créée par Paul Pörtner, dramaturge allemand, en 1963 ! Reprise au Etats-Unis, elle figure dans le Guiness des Records en tant que pièce de théâtre jouée le plus longtemps (plus de 30 ans). Elle tourne depuis plusieurs années en France.

Musique

Trois sorties CD dont j’avais envie de vous parler.

So What, Dub Inc

so-what-dub-incDub Inc, vous le savez peut-être déjà, c’est l’un de mes groupes chouchous, l’un de ceux que je suis depuis des années et que j’écoute en cas de coup de mou.

Ce nouveau album, sorti en septembre 2016, rassemble tout ce que j’aime dans leur musique : rythme, joie de vivre, voix qui me colle des frissons, mélange des langues et des cultures. L’arabe côtoie l’anglais et le français, la voix grave de Komlan s’entoure des notes dansantes de Bouchkour, la musique festive colore des textes parfois en colère, parfois déçus, parfois aimants. On a une fois de plus envie de danser et de chanter à tue-tête ! Une belle découverte.

Vent Debout, Tryo

vent-debout-tryoTryo est aussi l’un de mes groupes chouchous. Un groupe que j’ai vu de nombreuses fois en concert, qui m’enrichit et me rappelle de regarder un peu plus loin que mon nez.

J’attendais avec impatience ce nouvel album, car le précédent était un ensemble de reprises, et l’autre encore avant, un album live. Je voulais des nouvelles chansons, je les ai enfin !

Je suis très heureuse de cet album citoyen, plein d’espoir mais aussi plein d’amertume. Les causes qui tiennent à cœur à Tryo sont de la partie (l’environnement, le monde animal, l’amitié), les voix de Manu, Mali et Guizmo sont unies une fois de plus, sur les rythmes toujours aussi fabuleux de Daniel. On retrouve aussi quelques petites pépites de vieux albums : jeux de mots et de voix entre les chanteurs, humour et cynisme. A découvrir de toute urgence !

Décibels et des silences, Lynda Lemay

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Lynda Lemay, je vous en ai déjà parlé. C’est une femme que j’admire vraiment beaucoup, une poètesse des temps modernes, qui a le chic pour vous mettre la larme à l’œil et le cœur en miettes.

Cet album ne déroge pas à la règle : il parle de la vie, des bonheurs, des tristesses, des frustrations, des déceptions. Mais il est aussi un peu plus joyeux que d’autres et contient quelques pointes de légèreté et d’humour qui sont comme de belles parenthèses.

La musique y est sans doute pour quelque chose : un peu plus enrichie, plus symphonique, elle accompagne la voix d’ange de Lynda Lemay et lui donne de la consistance. Un bel ensemble qui mérite d’être écouté attentivement en admirant les jolies photos du cahier de paroles.

Cinéma

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L’odyssée, de Jérôme Salle

J’ai eu la chance d’être invitée à une avant-première, où étaient présents le réalisateur, Audrey Tautou et Lambert Wilson. Ca a bien entendu rendu le film encore plus magique qu’il ne l’est déjà ! Ce film biographique raconte l’histoire du commandant Jacques-Yves Cousteau et de sa relation avec sa famille, à travers ses nombreuses expéditions à travers le monde. Comme vous vous en doutez, c’est un film beau, qui met en valeur le monde sous-marin et ses merveilles. C’est aussi un film qui pointe du doigt les désastres écologiques causés par l’homme. C’est enfin l’histoire d’un homme ambitieux et de ses proches, d’une famille unie malgré les mensonges et les absences. J’étais vraiment conquise par ces images et par le discours global du film. Les échanges avec les acteurs à la fin de la séance ont enrichi l’expérience. J’ai trouvé Audrey Tautou vraiment très très cool et sympathique ! Un film que je vous conseille donc, si vous souhaitez en savoir plus sur le fameux Cousteau et si vous aimez les belles expériences ciné.

La fille du train, de Tate Taylor

C’est un film que je ne voulais pas manquer, après avoir adoré le roman de Paula Hawkins dont il est tiré. Un thriller psychologique bien adapté selon moi (par le réalisateur de « La couleur des sentiments » par ailleurs). On retrouve les points de vue de trois femmes, Rachel, Megan et Anna, liées par un événement dramatique. Rachel, alcoolique et sans repères, est la clef de tout. Parfaitement interprétée par Emily Blunt, c’est  elle que l’on suit le plus, elle qui va démêler le vrai du faux, en lutte contre elle-même et contre ses détracteurs. Quelques différences avec le livre (action qui se passe aux Etats-Unis et non pas au Royaume-Uni, absence de la mère de l’héroïne…), mais au final, le cœur de l’intrigue est bien là. Le tout est sublimé par la musique inquiétante de Danny Elfman. On est happé par l’ensemble tout comme dans le roman. Une belle adaptation.

Voilà pour octobre ! Rendez-vous le mois prochain pour d’autres découvertes (au moins deux spectacles déjà prévus !).

Films·Musique et concerts

Bilan culturel d’août 2016

Coucou !

Depuis mon dernier bilan estival, j’ai continué mon exploration culturelle et je me devais donc de partager tout ça avec vous pour la rentrée.

Musique

Rock en Seine 2016

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Pour la septième fois consécutive, j’étais présente à Rock en Seine, durant les trois jours de festival ! Comme je vous l’expliquais l’année dernière, c’est un rendez-vous annuel pour nous, qui célèbre l’été, la fête, la bonne boustifaille et la musique, le tout entre amis et amoureux !

Cette fois, nous n’avions pas de groupe « à voir absolument », à part Sum 41. Ce fut donc une édition dédiée à la découverte et au vagabondage.

J’ai donc pu écouter les Anglais du groupe Bastille, les vieux cowboys de Clutch, l’entêtant Birdy Nam Nam, les hargneux membres de The Last Shadow Puppets, les rappeurs Casseurs Flowters, l’illuminé Edward Sharpe, les étranges Sigur Ros et Massive Attack, les dansants Naive New Beaters, le bluesman Gregory Porter, les rockeurs de Sum 41, et le fameux Iggy Pop. Le tout sous un soleil éclatant !

Deux belles découvertes (Bastille et Edward Sharpe), quelques thés glacés, des plats de tous les continents et une nouvelle collection de gobelets Rock en Seine plus tard, je suis à nouveau ravie de ce festival.

Le gros plus de cette année : le paiement cashless, directement via le bracelet du festival. Plus de cash ni de carte bancaire sur soi, une puce rechargeable en ligne ou sur place de manière très simple, une rapidité de paiement et une sécurité… bref, je suis adepte du paiement cashless ! Vivement que cette innovation se développe dans la vie quotidienne.

Cinéma

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Frantz, de François Ozon

J’ai eu la chance de découvrir le nouveau Ozon en avant-première, invitée par UGC lors d’une soirée « Label spectateurs », qui consiste à nous montrer un film « surprise » avant que l’on donne notre avis dans un questionnaire et qu’on attribue ou non le fameux label.

Je suis assez friande de la filmographie d’Ozon, alors lorsque le film a commencé, j’étais plutôt heureuse de cette surprise ! Le film sort officiellement en salles ce mercredi 7 septembre, et je vous le conseille si vous aimez :

  • les drames
  • les choix de mises en scène audacieux
  • les films de François Ozon

En effet, rien de drôle dans cette histoire qui se déroule juste après la Première Guerre Mondiale. Un jeune Français (incarné par Pierre Niney) vient régulièrement fleurir la tombe de Frantz, soldat allemand. La veuve de Frantz, Anna, décide d’éclaircir ce mystère, sans se douter que cette rencontre va bouleverser sa vie.

On s’attend à une histoire d’amour romantique, n’est-ce pas ? Que nenni ! La surprise sera au rendez-vous dans ce beau film dramatique en noir et blanc, parfois en couleur. Je ne vous en dis pas plus.

Comme des bêtes, de Chris Renaud et Yarrow Cheney

Une sortie ciné entre copines fut l’occasion de découvrir ce nouveau film d’animation animalier. Très dynamique et coloré, « Comme des bêtes » est un bon divertissement, truffé de références cinématographiques, qui entraîne le chien de compagnie Max dans une aventure haute en couleurs. Rien de transcendant mais un bon film d’animation à voir avec des enfants.

Stefan Zweig : adieu l’Europe, de Maria Schrader

Je suis une amatrice des œuvres de Stefan Zweig, alors j’ai peu hésité avant d’aller voir ce biopic concentré sur les dernières années de la vie de l’auteur. Ce fut une très belle découverte ! L’originalité des plans, le jeu avec les couleurs, les miroirs, les hors-champ… On se croirait dans différents tableaux, où intervient toujours Zweig, tel un héros dramatique dont on connaît déjà le destin. Même la beauté du Brésil, l’accueil enthousiasmant de ses proches, la reconnaissance de son travail ne lui font pas oublier la guerre qui frappe l’Europe, alors que lui vit en paix de l’autre côté de l’océan. Une culpabilité et un mal-être retranscrits dans ces décors de vacances. Très beau film qui saura plaire aux fans de l’auteur !

Adios amigos ! Rendez-vous à la fin du mois de septembre pour de nouvelles découvertes. Les théâtres débutent leur nouvelle saison, et cette année, je me suis lâchée ! Il va y avoir du lourd sur le blog, préparez-vous.

Livres·Musique et concerts

L’homme qui rêvait d’être une girafe, Tom Poisson, Ale+Ale

homme-qui-revait-detre-une-girafe_tom-poisson_alealePourquoi ce livre ?

Il m’a été offert par ma tante lors de mon précédent anniversaire (je crois) et j’ai enfin pris le temps de l’écouter/l’admirer !

De quoi ça parle ?

Comme indiqué sur la couverture, il s’agit d’une fable musicale élaborée par Tom Poisson et Ale+Ale, qui raconte l’histoire d’un homme solitaire. Adrien est constamment dans les nuages. Son rêve ? Devenir une girafe. Fatigué du brouhaha de la ville, il décide de tailler la montagne d’à côté en forme de girafe…

Mon avis

L’homme qui rêvait d’être une girafe est une œuvre complète : la musique de Tom Poisson est omniprésente et elle accompagne les dessins d’Ale+Ale avec merveille. Il faut prendre le temps de s’allonger au calme et d’écouter cette histoire et se perdant dans les pages du livre. Dessins, collage, montage, on retrouve la poésie du récit et des chansons dans les illustrations colorées.

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La voix de Tom Poisson, elle, raconte et chante l’histoire d’Adrien, sage rêveur parmi les aliénés de la ville. On se laisse bercer par ses mots et sa musique avec plaisir.

Envie d’échapper au rythme effréné du quotidien ? Besoin de poésie ? Ecoutez cette jolie histoire ! Véritable fable philosophique, ce court album ravira aussi bien les petits et les grands !

Films·Musique et concerts·Spectacles

Bilan culturel de décembre 2015

https://picjumbo.com/christmas-baking-lovely-yummy-hearts/
Christmas Baking: Lovely Yummy Hearts / By Viktor Hanacek

Avant toute chose, je vous souhaite une FABULEUSE ANNEE 2016 !! Qu’elle soit riche en belles lectures, en lectures coup de poing, en lectures douces et légères, en frissons et en aventure !

Je vous remercie une fois de plus pour votre présence, car vous êtes nombreux à parcourir mes écrits et à vous abonner au blog, qui a été visité 16 000 fois cette année. Merci !

Je reviens très vite avec mon bilan 2015 et mes résolutions pour 2016, mais il faut tout de même que je vous parle de mes découvertes culturelles de décembre dernier.

Spectacles

MozART group

mozart-groupJe n’ai pas hésité longtemps avant de me procurer des places pour ce spectacle musical humoristique, qui promettait un moment radieux. Estampillé « spectacle coup de cœur » par le théâtre de ma ville, le spectacle du Mozart group est effectivement un show musical qui marie talent de musiciens et d’humoristes à la perfection !

Virtuose, ce quatuor à cordes diplômé de prestigieuses académies de musique de Varsovie et Lodz ne se moque pas du public : il est là pour faire rire, certes, mais avec une interprétation musicale parfaite. Quasiment pas de mots durant 1h20 de spectacle : la musique maintient le dialogue avec les spectateurs. D’apparence très sérieuse, en costumes noir et blanc, les quatre musiciens revisitent le répertoire classique avec maboulerie, comme on dit chez moi (ok, il n’y a que moi qui dit ça, mais admettons). La gestuelle, les grimaces, l’acrobatie, le jeu théâtral accompagnent la musique et l’on rit entre deux exclamations de surprise.

L’esprit de ce groupe de zinzins m’a fait penser à La Framboise Frivole, un duo tout aussi bon qui a l’audace de jouer avec la musique classique. Je vous en conjure, découvrez ces groupes fabuleux en 2016 ! La soirée est assurée en leur compagnie.

Le Comte de Bouderbala

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Je ne connaissais rien du Comte de Bouderbala, si ce n’est son nom et son affiche, reproduite en milliers d’exemplaires dans le métro parisien. Nous avons pourtant fait le choix de passer le réveillon du 31 décembre en sa compagnie (partiellement), car il jouait ce jour-là près de la Place de la République.

J’ai été conquise ! Il m’a notamment fait pleurer et sangloter de rire lors d’un passage assez gratiné sur les Roms. Oui, le Comte de Bouderbala s’en prend à tout le monde et cela fait du bien de rire de tout, une fois de plus.

Une remarque, malgré tout : la salle du République, étonnamment basse de plafond et mal proportionnée. Malgré des places en première catégorie, nous étions placés au fond de la salle. Mystère… L’humoriste, en tout cas, mérite son succès et sait définitivement s’y prendre avec le stand-up.

Cinéma

Encore une fois, peu de sorties ciné ce mois-ci… Il faut absolument que je prenne le temps d’y aller !

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D’abord, nous sommes allés entre amis découvrir le dernier Spielberg, Le pont des espions, avec Tom Hanks. Une histoire d’échange d’espions sur fond de guerre froide qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout : le suspense est parfaitement maîtrisé, le moindre dialogue susceptible de déclencher une guerre internationale… J’ai aimé !

J’ai ensuite découvert tardivement le dernier volet d’Hunger Games, réalisé par Francis Lawrence, après une journée shopping entre sisters. Rien de très original ni surprenant dans la fin de cette aventure, tout comme dans le roman. Une bonne adaptation, donc, puisqu’on y retrouve les mêmes péripéties, et que tout ça se termine un peu en queue de poisson. Mais je m’y attendais, alors… j’ai passé un bon moment !

Voici comment s’est terminée mon année 2015 ! J’espère que ce rendez-vous mensuel vous plaît, je reviens bientôt vous faire part de mes projets de lectrice et blogueuse. Bises multicolores !

Films·Musique et concerts·Spectacles

Bilan culturel de septembre 2015

Coucou ! Beaucoup de retard pour ce nouveau bilan culturel, veuillez m’en excuser. Cette fois, un changement de job qui m’a occupé l’esprit et, surtout, une rhino-pharyngite carabinée qui a entraîné une toux bien corsée. Et je suis toujours malade ! Cela va-t-il se terminer… ? Je profite de ce tout petit élan de motivation pour écrire mon article. Septembre était finalement un mois culturel (les deux premières semaines, en fait).

Musique

Les Solistes à Bagatelles 2015

solistes-bagatelle_2015L’achat de deux billets pour le festival Les Solistes à Bagatelle fut fait sur un coup de tête. Un festival de pianistes ? Dans le jardin de Bagatelle ? Nous avions envie d’écouter du piano, alors hop ! Au hasard, nous avons choisi le duo Marie-Josèphe Jude et Michel Beroff, qui ont interprété ensemble du Liszt et du John Adams.

Avouons que je n’y connais RIEN en musique classique ; j’y allais donc totalement à l’aveugle. Bilan des courses : un public assez âgé, malheureusement. Une installation moyennement confortable : sur des chaises de jardin toutes alignées, il était difficile de voir les deux pianistes en même temps, cachés par les têtes des autres spectateurs.

En revanche, j’ai beaucoup aimé prendre le temps d’écouter de la belle musique. De laisser mon imagination s’emballer, d’admirer les musiciens, physiquement engagés dans leur musique. C’était donc une belle expérience, qui m’a donné envie d’aller plus souvent écouter de la musique classique ! Résultat : en novembre, je vais écouter une battle de pianistes, je vous en reparlerai bien sûr.

Spectacle

Le Grand Feu de Saint-Cloud 2015

grand-feu-saint-cloud_2015Ca fait plusieurs années que je rate ce fameux Grand Feu, réputé pour être le plus grand feu d’artifice d’Europe. Habitant dans les Hauts-de-Seine, je l’entendais de ma fenêtre chaque fois, en me disant : « Rha mince, je l’ai encore raté ! ». Cette année, on y a pensé avant la date fatidique et l’on a pris des places pour cet événement de la rentrée.

J’étais donc très TRES impatiente de voir cet incroyable spectacle. Et ce fut le drame. Il a plu toute la journée du 12 septembre sauf le soir : le feu a donc été maintenu. Grossière erreur ! L’air était chargé d’humidité et bilan des courses, chaque étincelle était suivie d’un nuage de fumée… DESESPOUAAAAR. Le spectacle a donc été interrompu très régulièrement, entre chaque tableau, pour laisser la fumée s’évacuer. Tous les spectateurs étaient plongés dans la fumée blanche, on ne voyait absolument rien, même 10 mètres devant nous… J’étais si triste ! Nous avions en plus choisi des bonnes places sur gradin. Bon.

Heureusement, la soirée ne fut pas tout à fait foutue, car les organisateurs désespérés animaient les temps de pause au micro, en racontant tout et n’importe quoi. Des petites annonces, une demande en mariage et un cours de pyrotechnie ont donc rythmé la soirée. Je reste toutefois déçue d’avoir raté ce feu d’artifice, une fois de plus. Suis-je maudite ?

Cinéma

Pas assez de films vus ce mois-ci selon moi, mais disons que c’est mieux que rien ! Le drame était à l’honneur pour cette rentrée.

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J’ai commencé par courir découvrir la Palme d’or du Festival de Cannes 2015, Dheepan, réalisé par Jacques Audiard. Quelle magnifique affiche ! J’adore ! Et contrairement à l’avis général, je suis sortie convaincue par ce film sombre. J’ai aimé suivre cette famille factice sri-lankaise, demandeuse d’asile qui échoue en banlieue française, au cœur des trafics en tout genre. Certes, je suis très éloignée de cet environnement, car j’ai la chance de vivre correctement, je ne sais donc pas si cela est réaliste ou pas. En tout cas, j’ai apprécié les personnages, leurs choix, leurs manières différentes de s’intégrer – en restant discrets ou en prenant les choses en main. Je reconnais toutefois une fin un peu tirée par les cheveux… mais enfin, j’étais contente que ça finisse bien !

J’ai ensuite découvert La volante, de Christophe Ali et Nicolas Bonilauri, avec Nathalie Baye. Un thriller familial plutôt inquiétant, sans surprise, mais porté par une actrice glaciale, parfaitement adaptée à son personnage. Celui d’une secrétaire « volante » (c’est-à-dire remplaçante) ayant perdu son fils, qui cherche à détruire une famille, justement coupable de la mort du fils… Un film de dimanche soir, comme on dit chez moi !

Enfin, j’ai choisi d’aller voir Prémonitions, de Afonso Poyart, avec Anthony Hopkins. Un thriller, encore ! On ne se refait pas. J’ai préféré celui-là, plus rythmé, plus haletant. L’histoire d’un médecin doté de facultés paranormales, qui aide le FBI à trouver un tueur en série. Anthony Hopkins est le pilier du film, bien sûr, et sans lui, il aurait eu moins de saveur. J’ai toutefois été déstabilisée par le montage, très original, qui joue avec les points de vue, les reflets et les angles. Un choix esthétique étrange mais tout à fait cohérent avec le fond de l’histoire. Un bon thriller, donc, mais pas un film mémorable.

Vous savez tout ! Rendez-vous fin octobre pour la suite de mes découvertes culturelles !

Films·Musique et concerts

Bilan culturel d’août

Coucou ! J’ai un peu de retard pour ce bilan mensuel, mais promis, j’ai une bonne raison : j’ai officiellement clôturé ma formation avec une soutenance. Bien que tout à fait réussie, elle m’a préoccupé l’esprit quelques jours, bien sûr les derniers du mois. Voilà pourquoi je n’arrive que maintenant.

Musique

Rock en Seine 2015

Il est vrai que je ne vous ai jamais parlé du Festival Rock en Seine sur le blog et pourtant, c’est un rendez-vous annuel depuis 2010, où je passe systématiquement mon dernier week-end d’août. Non pas que je sois une grande fan de rock, c’est même plutôt le contraire : je n’y connais rien et suis plutôt branchée chanson française / reggae français.

C’est un événement auquel je participe pour trois raisons :

  • l’ambiance : je suis une fan inconditionnelle de l’ambiance des festivals musicaux et des concerts en général, où la joie et la fête prédominent ;
  • les amis : je n’y vais jamais seule, bien sûr ; c’est devenu un rendez-vous entre amis, toujours les mêmes, où l’on écoute, on rigole, on traînasse et l’on mange tout ce qui se mange à Rock en Seine ;
  • la proximité : j’habite assez proche du parc de Saint-Cloud, où se déroule le week-end, et c’est évidemment un gros avantage pour en profiter au maximum.

rock-en-seine2015-afficheCette année, le festival Rock en Seine se déroulait du 28 au 30 août et pour ne rien vous cacher, je n’étais pas du tout inspirée par la programmation, hormis par les talentueux guitaristes Rodrigo y Gabriela, John Butler Trio et The Offspring. J’ai quasiment raté les deux premiers pour cause de soutenance (excuse tout à fait valable, vous en conviendrez), mais j’ai pu profiter du concert énergique du dernier avec mon amie V.

Finalement, j’ai écouté assez peu de concerts et n’ai pas été particulièrement séduite par un groupe inconnu. En revanche, j’ai aimé la thématique de la jungle proposée cette année, bien exploitée sur le site et par les festivaliers déguisés. En vrac, nous avons profité d’une chasse au trésor, d’une expo photo, du stand Guitar Hero, de poulet frit, de chips, de sandwich raclette, de frites de patates douces, de bobun thailandais, de fouée de Touraine, de cidre aromatisé, de thé glacé, de lunettes clignotantes en forme de guitare, de jolis gobelets… Tout ça sous un soleil éclatant ! Pour une fois, pas besoin de superposer les pulls dès 21h !

Mon rêve ultime ? Qu’ils programment Jack Johnson ! Si ça arrive un jour, je fais une syncope. Peut-être l’année prochaine, qui sait !?

Cinéma

C’est le mois des records cinéma ! Cinq films vus en 3 semaines (je n’y suis pas allée la dernière semaine d’août) ! C’est une chose qui ne m’arrive jamais, je n’en reviens pas moi-même. Il faut dire que j’ai passé le mois d’août au travail : autant vous dire que j’avais peu de choses à faire et qu’en sortant, j’avais besoin d’accomplir quelque chose (même voir un film !) pour me dire au coucher : « aujourd’hui, tu as fait quelque chose de cool ! »

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D’abord, je me suis laissé tenter par While we’re young de Noah Baumbach. M’attendant à une comédie légère, je suis ressortie triste et déprimée. Le flop du mois ! L’histoire d’un couple de quarantenaires qui se rapproche d’un couple de vingtenaires, pour se sentir dans le vent… En vain. A part quelques scènes amusantes, j’ai dans l’ensemble trouvé ce film démotivant et négatif. Tant pis !

J’ai enchaîné avec l’énigmatique Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil de Joann Sfar, adapté du roman éponyme de Sébastien Japrisot. Excellent ! Freya Mavor, qui incarne l’héroïne principale, y est tout simplement bluffante : mystérieuse, sexy, envoûtante… Ajoutez à cela un fond de thriller, un montage découpé et une lumière sépia, vous obtenez un film graphique très réussi selon moi.

J’ai ensuite craqué pour la nouvelle adaptation animée du Petit Prince, réalisée par Mark Osborne. J’y ai retrouvé ce qui m’avait séduite dans la bande-annonce : un dessin rond et coloré, une adaptation osée, qui met en parallèle deux histoires et deux graphismes. Mignon, poétique et séduisant, ce joli film d’animation mérite qu’on s’y intéresse. J’avais même les larmes aux yeux à la fin !

Par la suite, et malgré moi, je suis allée voir le blockbuster de l’été, Mission Impossible Rogue Nation, signé Christopher McQuarrie. Je n’avais en effet pas prévu de le voir et puis sentant venir le samedi tout mou passé au lit, je me suis motivée pour accompagner mon amoureux et des amis au cinéma. Rien de transcendant ou d’inattendu dans cet énième film d’action, mais j’ai tout de même passé un bon moment. Bien sûr, sans Tom Cruise, ces missions impossibles n’auraient pas du tout de saveur.

Enfin, j’ai terminé le mois d’août ciné en beauté, avec le formidable La belle saison, réalisé par Catherine Corsini. Mon coup de cœur ciné du mois ! Une histoire d’amour lesbienne magnifique, illuminée par la sublime Cécile de France, libérée et féministe, qui vous fait tomber par terre en un regard malicieux ; et par Izia Higelin, étonnamment douce et entreprenante. L’affiche tire ce qu’il y a de plus beau dans ce film : une lumière de campagne verdoyante, qui respire le calme et la liberté ; deux actrices magistrales. Le nu y est naturel, évident, l’amour vient heurter les préjugés et la difficulté de vivre dans le mensonge…. Bref, allez découvrir cette petite merveille estivale !

Voilà pour ce mois haut en couleurs ! Beaucoup de films et un peu de tout, j’en suis contente. Tâchons de tenir le rythme au mois de septembre. A très vite !