Livres

La Fille du train, Paula Hawkins

la-fille-du-train_paula-hawkinsPourquoi ce livre ?

J’ai cédé à la tentation de lire ce roman, très présent sur la blogosphère. Un thriller psychologique qui fait parler de lui ? Il faut que je le lise !

De quoi ça parle ?

Rachel prend le train matin et soir entre Londres et sa banlieue. Chaque jour, elle observe par la vitre une maison près de la voie ferrée, dans laquelle vit un couple qu’elle imagine parfait. Jusqu’au jour où elle voit la femme dans les bras d’un autre homme… Bouleversée, Rachel va tenter d’en savoir plus. Quelques jours plus tard, la femme a disparu…

Mon avis

J’ai bien fait de me laisser tenter par ce thriller psycho ! Il était fait pour moi ! C’est typiquement le genre de roman qui me donne envie de lire toute la journée pour connaître le pourquoi du comment.

On est très vite embarqué par l’ambiance malsaine très intrigante du bouquin ; on est aussi aux côtés de Rachel, alcoolique désemparée face à ses trous de mémoire, qui sait qu’elle est liée à la disparition de la jeune femme blonde qu’elle observait chaque jour, mais sans savoir comment ni pourquoi.

J’aurais peut-être aimé que la folie soit encore plus présente et que Rachel soit encore plus perdue (le sadisme s’empare de moi !), à la manière de Shutter Island. Mais c’est déjà un bel ensemble mystérieux que ce roman à succès, qui mérite tout ce qui lui arrive ! On devine la fin avant l’heure, mais on ne sait pas comment elle sera révélée, et c’est ça qui pimente les dernières pages.

Si vous hésitez encore, laissez-vous embarquer vous aussi. Et courez ensuite voir l’adaptation du roman, actuellement au cinéma et réalisée par Tate Taylor. Vous trouverez mon avis dans mon bilan culturel d’octobre 2016. Belle lecture !

Livres

Shutter Island, Dennis Lehane

shutter-island_dennis-lehanePourquoi ce livre ?

J’avais adoré le film lors de sa sortie au cinéma, mais je n’avais jamais pris le temps de lire le roman à l’origine de cette histoire. J’ai finalement acheté le livre il y a peu et je me suis jetée dessus. Tout à fait logique.

De quoi ça parle ?

Dans les années 50, au large de Boston, se dresse Shutter Island, une île qui abrite un hôpital psychiatrique pour assassins. Le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont chargés d’y enquêter pour retrouver la patiente Rachel Salando, qui a réussi à disparaître de sa cellule malgré une porte fermée à clef de l’extérieur. Au fur et à mesure de l’enquête, Teddy Daniels va devoir démêler le vrai du faux, le réel du fictif, le passé du présent…

Mon avis

Evidemment, évidemment, c’est un coup de cœur ! L’une des lectures qui marqueront mon année 2016, sans aucun doute. Si ce roman est déjà culte, ce n’est pas pour rien. Dennis Lehane mène le lecteur par le bout du nez jusqu’à la dernière page. Le suspense est omniprésent, grâce à une écriture à double tranchant : tout peut être interprété de deux façons. Comme le héros Teddy Daniels, on se sent perdu, manipulé. On finit par soupçonner tout le monde, jusqu’aux derniers chapitres, où la réalité prend une autre dimension.

C’est un véritable coup de maître, un grand classique du thriller psychologique ! Si vous souhaitez vous lancer dans le genre, ou que vous avez besoin d’un bon coup de fouet littéraire pour mieux repartir, choisissez Shutter Island ! Une valeur sûre.

Livres

Beignets de tomates vertes, Fannie Flagg

beignets-de-tomates-vertes_fannie-flaggPourquoi ce livre ?

Il y a des années que j’entends parler de ce roman, sans jamais franchir le pas. Pourtant, en me promenant dans une bouquinerie, je l’ai trouvé en occasion à 4,50 €. J’ai pris cette rencontre inattendue comme un signe et hop ! Je l’ai acheté. Je tenais toutefois à le découvrir en été, inspirée par les couleurs chatoyantes de la couverture. C’est chose faite !

De quoi ça parle ?

L’histoire commence au fin fond de l’Alabama, dans les années 80. Evelyn, femme au foyer dévouée à son rustre mari, fait la connaissance de Ninny dans une maison de retraite, une vieille femme qui a de merveilleuses histoires à lui raconter. Notamment celle du Whistle Stop Café, tenu par l’intrépide Idgie et la jolie Ruth. Deux femmes d’exception qui ont rythmé la vie de la petite ville de Whistle Stop dans les années 30… et qui vont bouleverser la vie d’Evelyn.

Mon avis

Quel beau roman ! J’ai tout simplement adoré ce bouquin formidable, qui se savoure comme un bonbon d’enfance. Le début, abrupt et rempli de noms propres, m’a pourtant effrayée : je me sentais déjà perdue. Un sentiment pénible, accentué par le mélange des lieux, des époques et des narrateurs à chaque chapitre. Mais je ne suis pas assez paresseuse pour abandonner si vite ! Et quel bonheur que cette lecture ! C’est en fait une vue d’ensemble de la ville de Whistle Stop que nous dresse Fannie Flagg. A chaque début de chapitre sont inscrits une date et un lieu, ce qui permet finalement de se retrouver, une fois que l’on s’est familiarisé avec les personnages.

J’ai adoré suivre le récit de Ninny et les aventures d’Idgie, mais j’ai aussi été touchée par Evelyn, qui va finir par mettre un bon coup de pied dans son quotidien sans intérêt. Car Idgie, qu’elle ne connaît que par le récit de son amie, va lui apprendre comment devenir une femme libre.

Idgie… déterminée, audacieuse et sauvage, la jeune femme ne fait pas de distinction entre noirs et blancs, femmes et hommes, pauvres et riches. Tous sont les bienvenus dans son café, que cela plaise ou non aux autres ! L’inspecteur Grady côtoie la courageuse cuisinière Sipsey, ainsi que le vagabond Smokey Lonesome. Ruth, amie de la famille d’Edgie, intègre la bande après un mariage malheureux.

Beignets de tomates vertes est en fait une fresque à la fois historique et sociale, qui photographie des instants forts, riches, bouleversants de la vie des ces héros du quotidien. On rêve d’aller manger des beignets de tomates vertes dans ce café plein de vie et d’amour. Fabuleux !

Informations complémentaires

beignets-de-tomates-vertes_filmUn film a été tiré de ce best-seller américain publié en 1987, réalisé par Jon Avnet quatre ans plus tard, en 1991. Evelyn est parfaitement incarnée par la formidable Kathy Bates et j’avoue que j’ai eu un petit coup de cœur pour Mary Stuart Masterson, qui interprète Idgie. Car le roman à peine lu, j’ai acheté le DVD et me suis empressée de le regarder !

Bien que le film soit un peu différent du roman, qu’il ignore des scènes et en modifie d’autres, c’est, selon moi, une bonne adaptation. L’un des passages tristes de l’histoire m’a carrément fait fondre en larmes… et je n’avais pas du tout envie de quitter le fameux café, comme dans le livre.

Deux découvertes que vous devez faire ! Ne passez pas à côté comme ce fut longtemps mon cas. Le roman mérite son succès et le film permet de prolonger le plaisir… laissez-vous tenter.

Si vous avez d’autres romans de Fannie Flagg à me conseiller (son dernier en date ?), n’hésitez pas ! Je suis preneuse de ce genre de roman-doudou.

Livres

Carrie, Stephen King

carrie_stephen-kingPourquoi ce livre ?

Parce qu’il m’a été offert par Anna, lors du swap « Born in the USA » qui a eu lieu en juin dernier. Mais aussi parce que j’avais besoin d’un court roman et qu’il était évidemment temps que je lise ce classique américain.

De quoi ça parle ?

Est-ce nécessaire de l’expliquer ? … Carrie White a 17 ans et vit dans une petite ville américaine sans histoire. Solitaire et mystérieuse, elle est le bouc émissaire de son lycée et doit supporter le fanatisme religieux de sa mère. Qui plus est, elle est dotée d’un don étrange qu’elle ne maîtrise pas assez : celui de déplacer les objets par la pensée. Bientôt arrive la date fatidique du bal de l’école et par miracle, elle est invitée par Tommy, le garçon le plus populaire du lycée, sincère et gentil. Pourtant, la soirée qui semblait si parfaite, va très mal tourner.

Mon avis

Eh oui, eh oui, c’est un sacrilège : aimer les thrillers et autres romans noirs et n’avoir jamais lu Carrie, le comble ! Bien sûr, je connaissais l’histoire. Il y a un certain nombre d’années que je l’ai découverte via l’adaptation cinématographique de Brian de Palma, qui m’avait littéralement scotchée. Surtout Sissy Spacek, qui y incarne l’héroïne avec brio (et a d’ailleurs reçu des prix pour cette interprétation).

J’ai aussi vu récemment la nouvelle adaptation de Kimberly Peirce avec Chloe Grace Moretz (une Carrie un peu trop belle à mon goût) et c’est aussi ce visionnage qui m’a donné envie d’en savoir plus.

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Le roman, donc. Ebouriffant. Intelligent. Ce n’est pas un roman d’horreur à proprement dit : l’auteur ne se satisfait pas de quelques terribles scènes sanglantes. Il construit autour du drame final une véritable réflexion. Si Carrie use violemment de son pouvoir, ce n’est pas seulement parce que sa mère est folle, parce qu’elle veut se venger ou parce que ce fameux don est incontrôlable. C’est aussi parce qu’elle a subit trop de harcèlements et de moqueries, qui l’ont détruite. Le comportement des autres, des gens « normaux » donc, a une incidence terrible sur cette jeune fille mal dans sa peau. La relation de cause à effet est parfaitement exploitée par l’auteur ! Si untel n’avait pas dit ça, fait ça, proposé ceci, cela ne serait pas arrivé.

Car le personnage de Carrie est très attachant : on aime cette jeune fille qui ne demande qu’à vivre comme tout le monde et l’on croise les doigts tout le long du roman pour que tout se passe bien pour elle, même si l’on connaît déjà l’issue de l’histoire (comme pour Titanic, tiens !). Au diable sa folle de mère ! Carrie est innocente, malgré les horreurs qu’elle commet.

Rassurez-vous ! Je parle librement de la fin de l’histoire mais Stephen King ne nous cache rien : dès le début et tout le long du roman, il nous livre de faux extraits de journaux et autres témoignages revenant sur la soirée du bal. La fin, d’ailleurs, est véritablement explosive. Tout cela va bien plus loin que dans les deux films et j’ai beaucoup apprécié cette folie furieuse qui mène à la destruction massive.

Enfin, est-il nécessaire de parler du style de l’auteur ? Stephen King est un écrivain, un vrai. Il alterne le récit au passé avec les pensées décousues de Carrie, placées entre parenthèses, surgissant de nulle part, au milieu des phrases. Cela transcrit parfaitement le mal-être de l’héroïne qui se bat constamment contre le désir de vengeance et l’éducation stricte et religieuse que lui a inculquée sa mère, au profit des plaisirs simples et de la vie sociale, qu’elle souhaite plus que tout.

Il y aurait des milliers de choses à dire sur ce roman brillant, qui mérite son succès et qui, je vous le rappelle, est le premier roman de l’auteur et date de 1974. Il est à lire, c’est certain. Un intense moment de lecture qui pose beaucoup de questions. Incontournable !

KING Stephen, Carrie, éditions Le Livre de Poche, 2013 (édition originale de 1974), traduit par Henri Robillot, 282 pages

Films·Spectacles

La Belle et la Bête : film et comédie musicale

Cette dernière semaine de février aura été dédiée à La Belle et la Bête sous toutes ses coutures. Mon amie V. est venue chez moi avec, dans son sac, des places pour le spectacle parisien. C’était l’occasion pour nous de passer trois jours sur cette thématique, en visionnant d’abord le dessin animé Disney, puis la dernière adaptation cinématographique de Christophe Gans, avant d’aller au Théâtre Mogador, où se tenait la représentation.

Plutôt que de vous faire plusieurs chroniques répétitives, je préfère les rassembler en une seule, même si je ne suis pas sûre de rédiger une chronique parfaitement construite.

La Belle et la Bête, le film de Christophe Gans

la-belle-et-la-bete-christophe-gans-afficheJ’étais plutôt sceptique à propos de cette nouvelle adaptation, notamment à cause des deux acteurs principaux (Léa Seydoux et Vincent Cassel) que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur. Heureusement, j’ai su dépasser cet apriori ! Car le film a de très bons côtés : avant tout, il est beau. Les scènes sont majestueuses, les décors, costumes et lumières parfaitement réussis. L’univers est sombre mais crédible. On y croit et comme Belle, on se méfie de cette nature et ce château maléfiques. Pas d’aspect “gnangnan” propre à Disney qui a tendance à me faire fuir, un très bon point !

Les acteurs sont aussi bien choisis : ils incarnent les personnages avec grâce et crédibilité, sauf peut-être Audrey Lamy, qui reste elle-même. On ne voit pas la sœur de Belle mais bien l’actrice. Dommage !

Autre point positif : le respect de l’histoire originale. Même si je n’ai pas lu le conte de Mme de Villeneuve (pas encore !), c’est dans mon souvenir la véritable histoire de La Belle et la Bête. J’ai particulièrement apprécié ce parti pris !

Enfin, je salue l’apparence de la Bête, qui m’a semblée tout à fait crédible : effrayante, mystérieuse et attirante à la fois, un trio gagnant !

Notons toutefois une faiblesse qui, a mon sens, rend le film bancal : l’amour naissant entre les deux personnages principaux n’est pas assez exploité. On ne perçoit pas l’évolution de leur relation, qui reste glaciale jusqu’à la scène finale, où ils s’embrassent amoureusement. Entre temps, leurs regards n’ont pas évolués, leurs gestes ne se sont pas adoucis… Finalement, ce qu’on attend le plus n’est pas maîtrisé. Cette incohérence frustre malheureusement le spectateur romantique.

Malgré cela, je vous conseille tout de même cette belle adaptation magique. Elle ravira les admirateurs de parcs fleuris et enchantés, les amateurs de fantastique, les amoureux des belles robes et les puristes du conte. Ca fait quand même du monde !

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La Belle et la Bête, la comédie musicale

labelleetlabete-mogadorSachez d’abord que je ne suis pas une inconditionnelle des films Disney. Je n’ai pas été biberonnée à ces dessins animés comme une grande partie de ma génération. Mes héroïnes étaient plutôt Solange et Delphine des “Demoiselles de Rochefort”, ou Peau d’Ane du film de Jacques Demy, et je m’en porte très bien !

Avant d’aller assister au spectacle, j’ai donc visionné le dessin animé. Quelle différence avec l’histoire originale ! C’est cela qui m’a le plus marqué. J’ai compris ensuite pourquoi il plaît à tant de gens : romantique, enfantin, mignon, il met en scène une jeune fille comme les autres et de nombreux personnages foufous.

La comédie musicale se base donc sur le dessin animé : on y retrouve les mêmes personnages, la même intrigue, les mêmes maléfices. Je regrette un peu ce côté-là mais après tout, c’est un choix !

Le spectacle est incroyablement mis en scène : les décors tournants, les costumes flamboyants, les chorégraphies et la musique, parfaitement coordonnées, mettent des paillettes plein les yeux ! Tout est très coloré, joyeux, virevoltant. C’est donc un spectacle haut en couleurs qui émerveille les fans mais aussi les novices. Bien joué !

Les comédiens/chanteurs/danseurs incarnent très bien les personnages Disney : l’espièglerie de Lumière, la stature de l’Armoire, la douceur de Mme Samovar, l’honnêteté de Belle et la douce folie de son père… Tout cela fait indéniablement le charme de cette mise en scène.

Le bémol majeur de cette comédie musicale : la Bête. C’est dommage puisqu’il s’agit d’un personnage-clef… Malheureusement, je n’ai pas du tout été séduite par cette Bête, ni monstrueuse, ni charismatique. On attendrait un costume plus impressionnant, une voix grave et puissante, un jeu d’acteur plus mystérieux… Qu’est-ce donc que ce bélier enrhumé gigotant comme une sauterelle ?

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Quand la Bête geint en silence dans les coulisses, rassurez-vous, le reste est parfait ! Tous savent chanter et danser, on est à la fois surpris, émerveillé, ému et amusé et l’on ne voit pas passer les 2h30. Mention spéciale aux musiciens et au chef d’orchestre qui étaient juste devant nous et qui parviennent à se faire oublier tout en magnifiant l’ensemble. Bravo !

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Un beau cadeau à offrir ou à s’offrir. J’en profite pour remercier ma chère V. et son adorable maman.

Après ces trois jours thématiques, devinez-quoi ?! Je me suis acheté le conte original ! Faut pas se laisser aller les amis. Je vous en reparlerai quand il sera lu. En attendant, je vous conseille de comparer une œuvre et ses adaptations de cette manière, c’est très enrichissant !

Blabla·Livres

Le droit de détester

Je revendique aujourd’hui le droit de détester une œuvre, quelle qu’elle soit. Pièce de théâtre, film, livre, peinture, peu importe. J’ai le sentiment qu’il est assez mal vu de dire du mal d’un travail artistique. Prenons l’exemple d’un roman. On part du principe qu’il a été réfléchi, qu’il est l’objet d’un travail de longue haleine pour l’auteur et que pour ça, tout simplement, le lecteur n’a pas le droit de le détester. L’aimer à la folie et l’adorer, bien évidemment. L’aimer comme ci comme ça, aucun problème. Le détester, non.

Franchement, je veux bien qu’il s’agisse d’un travail de longue haleine mais s’il n’a pas su captiver le lecteur et lui a même mené la vie dure pendant un moment, il ne mérite pas d’applaudissements. Cela n’empêche pas de reconnaître qu’il puisse plaire à d’autres personnes.

Je vous parle de ça aujourd’hui car j’ai publié récemment une chronique sur le dernier roman de Marie NDiaye. Elle est certes reconnue, considérée comme un grand écrivain, récompensée par un Goncourt. Problème : j’ai détesté ce livre. Je l’ai trouvé extrêmement compliqué, très pointu et pénible à la lecture. J’ai exprimé mon avis.

Ce livre faisant l’objet d’un Prix de la critique près de chez moi, j’ai déposé ma critique à la médiathèque. Une bibliothécaire m’a alors avoué que j’étais trop dure avec Marie NDiaye et que je devrais me remettre en question en tant que lectrice. Evidemment, je n’ai sans doute pas compris ce roman. Cela explique en grande partie que je le massacre à ce point. Mais ! Mais ! Mais ! Je considère qu’une lecture aussi complexe n’est pas supérieure à une autre plus simplement écrite, comme le laissait sous-entendre cette réaction. D’autres romans, plus agréables à lire, sont moins connus, leurs auteurs moins reconnus et ils provoquent un plaisir de lecture BIEN PLUS GRAND.

Revenons au droit de détester : je constate que les chroniqueurs de Ruquier dans “On n’est pas couchés” sont souvent critiqués sur Twitter quand ils disent du mal d’un livre. “Il est trop dur”, “C’est irrespectueux”… Non ! Dire du mal d’un livre n’est pas irrespectueux. De son auteur, oui. Mais son travail, son œuvre, ce qu’il vient vendre ce soir-là, peut tout à fait être considéré comme inintéressant, aberrant, pénible, insupportable. C’est le droit individuel des chroniqueurs d’avoir détesté ce livre.

Etes-vous d’accord avec moi ou avez-vous le sentiment que je suis complètement à côté de la plaque et que je ne comprends rien aux bons romans ? J’ai peur, faites-moi signe.

Films

Alabama Monroe, un hymne à l’amour

alabama-monroe-affichePourquoi ce film ?

C’est avant tout le bouche-à-oreille qui m’a donné envie de découvrir “Alabama Monroe”, dernier film en date de Felix van Groeningen. En lisant des bons retours de blogueurs/cinéphiles, j’ai eu envie de découvrir ce qui se cachait derrière cette très jolie affiche. Rien à voir avec Marylin Monroe, comme je le pensais au début (*honte*) !

De quoi ça parle ?

L’histoire se passe en Belgique, aujourd’hui (je préfère préciser, car je m’attendais à un film de cowboys dans l’Ouest américain, je n’avais vraiment rien compris, moi !). Les personnages principaux ? Didier, chanteur de Bluegrass country, et Elise, tatoueuse tatouée. Ils se rencontrent, se plaisent et s’aiment. De cette union naît une petite fille, Maybelle. Tout semble parfait. Pourtant, à l’âge de six ans, l’enfant développe un cancer de la moelle épinière…

Mon avis

Depuis quelques jours, j’hésite à vous parler de ce film, mais finalement, je me rends compte qu’il m’a vraiment bouleversée et émue. J’y pense encore plusieurs jours après l’avoir vu au cinéma. C’est pourquoi je me dois de vous en parler ici. “Alabama Monroe” est avant tout une formidable histoire d’amour : les deux personnages principaux, incarnés par deux magnifiques acteurs (dès le début, j’en suis tombée amoureuse !), s’aiment à la folie. Ils vivent d’amour et d’eau fraîche, dans une caravane rafistolée en attendant que la ferme de Didier soit habitable. Les regards, caresses et sourires parlent d’eux-mêmes, on les sent heureux, on voudrait être eux !alabama-monroe-didier-elise

Puis le drame arrive : leur bonheur s’étiole lorsque leur enfant meure (ce n’est pas une révélation, vous le sentez dès le début du film). Comment vont-ils aborder cela ? Cet événement si triste bouleverse leur couple. Elise s’attache à tout ce qui lui rappelle sa fille, un oiseau, une photo, un bijou… Didier, lui, est révolté par le retard de la recherche scientifique sur les cellules souches (qui aurait pu sauver Maybelle), freinée par les “pro-life” catholiques. Alors que nous les comprenons tous deux, eux se déchirent. C’est infiniment triste et douloureux. On a envie de leur dire : “Aimez-vous ! Allez, tenez le coup ! Vous formez un couple parfait, vous allez y arriver !”… Je me sentais tellement concernée.

L’autre bon point de ce film incroyable, c’est la musique. Elle est omniprésente : déjà parce que Didier est musicien et chanteur, mais aussi parce qu’Elise rejoint son groupe et apporte une touche de douceur aux chansons de cowboys ; ensuite parce que la musique est belle, parfois douce et amoureuse, parfois festive, parfois tristounette. On a tellement envie de taper des mains ! Retenez-moiiii ! Enfin, parce que la musique est un personnage à elle seule. Elle parle à la place des personnages, exprime leurs sentiments, tente de les réunir. En rentrant chez moi après avoir quitté le cinéma, j’ai immédiatement acheté la musique du film, c’est vous dire à quel point elle m’a enchantée !

Bien sûr, “Alabama Monroe” est un film triste. On pleure, on renifle, on ne veut pas y croire. On en ressort même le moral à zéro, oui. Les yeux rouges et embués, les mouchoirs pliés dans le sac, tout ça. Malgré cela, c’est un BEAU film. L’image est belle, les personnages aussi, l’histoire semble si réelle, si vraie. C’est un petit bijou de cinéma, tout simplement.

N’y allez pas si vous avez le cœur lourd, mais retenez ce titre de film, et décidez, un jour, de passer 2h en compagnie de Didier et Elise. Ils vous transporteront. En attendant, vous pouvez toujours écouter cette belle chanson  :

Alabama Monroe – The boy who wouldn’t hoe corn – de KinoCheck
Livres

La planète des singes, Pierre Boulle

laplanetedessinges-pierreboullePourquoi ce livre ?

Ce classique de science-fiction ayant inspiré de nombreux films, je me devais de le découvrir. Il y a quelques mois, je me le suis donc offert, tout simplement !

De quoi ça parle ?

L’histoire se passe en 2500. Trois hommes embarquent dans un vaisseau spatial dans le but d’atteindre l’étoile Bételgeuse, autour de laquelle gravite une planète étonnamment ressemblante à la Terre. Ils la baptisent Soror et s’y posent, afin de l’explorer. Quelle n’est pas leur surprise lorsqu’ils découvrent qu’ici, les hommes ne sont que des animaux sauvages et les singes des êtres intelligents. Les premiers obéissent et servent aux expériences scientifiques des seconds. Dans ces conditions, difficile d’être crédible aux yeux des singes lorsque l’on est un humain…

Mon avis

Ce roman culte, écrit en 1963 par l’écrivain français Pierre Boulle, m’a immédiatement semblé en avance sur son temps. L’écriture moderne, les expressions et termes utilisés n’ont rien de vieillot. Le livre pourrait faire partie de la rentrée littéraire 2013 que l’on n’y verrait que du feu. Le thème abordé, ensuite. Une planète dirigée par les singes, sur laquelle sont asservis les humains quand ils ne se cachent pas dans la forêt, voilà une idée géniale qui provoque toute sorte de questionnements : d’abord, cela est-il possible ? Comment cela peut arriver ? L’homme tout-puissant pourra-t-il un jour revenir à l’état sauvage ? La nature aura-t-elle raison de lui ?

affiche_planetesingesoriginesIntelligent et facile à lire, ce superbe roman fait naître chez le lecteur plusieurs sentiments : la curiosité, mais aussi la crainte et puis l’effroi. Comme Ulysse Mérou, le personnage principal qui s’exprime à la première personne, on a d’abord du mal à y croire. Les hommes nus, en cage, poussant des cris craintifs ? Les chimpanzés, érudits, aux côtés des orangs-outans et autres gorilles, dictant leurs lois, fondant des familles ? Mais que se passe-t-il !? Une fois l’idée acceptée, une nouvelle question apparaît : comment le héros va-t-il s’échapper de cette planète ? Va-t-il réussir à démontrer que lui n’est pas sauvage comme les autres humains, qu’il sait réfléchir, parler, fabriquer, penser ?

Amateurs de science-fiction, lecteurs curieux, cinéphiles avertis, ce petit livre aux chapitres courts est fait pour vous ! Je l’avoue, c’est pour moi un coup de cœur – ça y est, l’expression est lâchée. Cette idée simple, qui est d’inverser les hommes et les singes, m’a fascinée du début à la fin. Le dernier chapitre, d’ailleurs, apparaît comme un feu d’artifice.

Il me reste un vague souvenir de l’adaptation cinématographique de 1967, avec Charlton Heston. Et je n’ai jamais vu celle de Tim Burton. En revanche, j’ai beaucoup aimé le film le plus récent avec James Franco, intitulé “La planète des singes – Les origines”, expliquant comment le singe pourrait petit à petit prendre l’ascendant sur l’homme. Je crois d’ailleurs que c’est ce film qui m’a donné envie de lire le roman d’origine. Je vous le conseille aussi, une fois que vous aurez lu le roman !

BOULLE Pierre, La planète des singes, éditions Pocket Jeunesse, 2004 (1963 pour la version originale), 224 pages

Livres

127 heures, Aron Ralston

127heuresPourquoi ce livre ?

J’ai découvert l’histoire d’Aron Ralston au cinéma, quand le film tiré du livre est sorti en 2011. Bluffée par le courage de cet homme, je n’en suis pas sortie indemne. Encore aujourd’hui, je garde un incroyable souvenir de ce film. C’est bien sûr ce qui m’a décidé à acheter le livre original, sorti en poche l’année dernière.

De quoi ça parle ?

L’auteur, alors âgé de 27 ans, raconte dans les détails la randonnée qu’il a entrepris dans les Gorges de l’Utah en 2003. Cet alpiniste expérimenté, ayant déjà frôlé le danger et la mort de près, ne pensait pourtant pas vivre une telle aventure : au fond d’un canyon, Aron Ralston n’avait pas prévu qu’un rocher se détache et lui emprisonne le bras droit. Coincé dans cet endroit désert et peu fréquenté, constatant que les secours n’arriveraient pas (ou du moins pas à temps), il s’est donc auto-amputé afin d’avoir une petite chance de survivre.

Mon avis

Je suis vraiment en admiration devant ce livre, mais aussi cet homme et sa force de caractère. Plus qu’un récit de voyage, c’est un récit de survie. 127 heures, c’est la durée totale de sa randonnée, du départ en VTT jusqu’à son évacuation en hélicoptère. En 5 jours, Aron Ralston est passé par toutes les étapes, toutes les émotions, et c’est de manière détaillée qu’il raconte ses errances, d’abord physiques puis mentales : son départ, motivé et efficace ; son accident, brutal et inquiétant ; sa confiance, solide puis réduite à néant ; ses adieux et ses prières.

A chaque page, on croit avec lui à la libération, même si l’on connaît déjà la fin. Ses vaines tentatives pour bouger ne serait-ce que de quelques centimètres la pierre qui l’emprisonne sont déjà admirables. Grâce à ses connaissances en alpinisme et en survie, il a sans doute pu tenir un peu plus longtemps qu’une personne lambda. Mais son mental d’acier, même s’il fut parfois vacillant, a permis sa lutte effrénée et son auto-amputation.

Durant la lecture, on s’interroge : moi, qu’aurais-je fait ? Me serais-je laissé(e) mourir ? Aurais-je vraiment pu me casser les os du bras puis m’amputer, sous le coup de l’adrénaline ? Je suis stupéfaite par ce dont l’homme est capable pour sa survie !

aron-ralston-rocherAron Ralston, emprisonné dans un canyon à cause d’un rocher

L’écriture, elle, est avant tout descriptive. Aron Ralston nous fait part de ses états d’âme, ses réflexions, ses sentiments. Il se livre. Les chapitres sur l’accident s’alternent avec ceux sur la vie de l’auteur et ses aventures sportives. Surprise, j’ai ainsi appris qu’il avait survécu à une avalanche mortelle, à l’attaque d’un ours affamé, à plusieurs chutes dangereuses… Passionné et irresponsable, Aron Ralston a sans doute une bonne étoile qui lui permet de vivre ses rêves – et d’y survivre.

Plus qu’un simple récit, c’est donc une réflexion sur la survie, sur ce qui compte vraiment dans la vie, sur la passion et l’amour de la montagne. Comme pour Into the wild, une fois le livre refermé, on a envie de prendre son courage à deux mains et de vivre ses rêves à fond. Une lecture indispensable !

RALSTON Aron, 127 heures, éditions Pocket, 2012 (2011 pour l’édition brochée chez Michel Lafon, 2004 pour l’édition originale), traduit par Yves Forget-Menot, 384 pages

Expositions et visites·Films·Livres

Visite des Studios Harry Potter à Londres

Si vous n’avez pas suivi mes aventures sur Twitter, sachez que la semaine dernière, je suis partie quelques jours à Londres, avec l’objectif principal de visiter les Studios Harry Potter, précisément situés à Leavesden, donc à à peu près une heure de la capitale britannique. Les réservations étant faites depuis belle lurette, il était temps, pour mon amie V. et moi, de sauter dans l’Eurostar et de nous replonger dans l’univers d’Harry Potter, ce héros à lunettes, compagnon de notre adolescence.

Je mets de côté mes balades londoniennes pour me concentrer sur la visite des Studios. Car oui, il s’agit bien des studios ciné où ont été tournées de nombreuses scènes des films Harry Potter. Le parcours est bien sûr aménagé pour les visiteurs mais tous les décors et objets présentés ont bel et bien servis durant les tournages.

Mardi matin, donc, c’est le grand jour. Nous quittons notre auberge de jeunesse bien en avance, pour être sûres de ne pas rater notre car. La veille, heureusement, nous avons fait du repérage et trouvé l’arrêt de bus où nous devons aller, proche de Baker Street. L’attente est interminable. Finalement, le voici qui arrive ! Un car tout bleu, typiquement anglais. Est-ce le Magicobus ?! Nous bondissons de joie et nous empressons d’y entrer, en constatant qu’il est déjà plein…

Une heure de somnolence plus tard, nous arrivons enfin aux Studios. Une petite vidéo diffusée dans le car nous explique que le lieu fut autrefois une usine Rolls Royce. Toutes excitées, nous descendons du car et admirons les lieux. Pas spécialement beaux, certes, mais renfermant des milliers d’objets fantastiques.

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A l’intérieur, des centaines de gens fourmillent dans tous les sens. Nous sommes un peu en avance sur notre heure d’entrée, alors nous commençons par visiter la gigantesque boutique, immédiatement accessible (évidemment). Déjà, nous retrouvons les objets qui nous ont marquées : baguettes magiques, chocogrenouilles, dragées de Bertie Crochue, livres, vêtements, bannières… On a tellement hâte de découvrir les décors ! Toutes ces choses nous mettent l’eau à la bouche !

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Il est enfin temps de rejoindre la file d’attente qui donne accès aux Studios. Au bout de 20 minutes environ, nous entrons. La visite commence par la projection d’un petit film, dans lequel Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint (les trois acteurs principaux) présentent rapidement les lieux. Quand l’écran s’éteint et se relève, une magnifique porte apparaît : nous allons entrer dans la Grande Salle. Difficile de faire des photos droites, centrées et sans personne dessus… Il y a du monde, malheureusement.

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Trois visiteurs sont invités à pousser les portes dorées… Nous y sommes ! L’endroit est vaste, on se croirait dans le film ! Comme l’indique la jeune fille qui nous guide au début, les constructions sont bien réelles : la pierre du sol est de la vraie pierre, les statues ne sont pas en carton pâte… Tout est vrai. Je trouve tout cela très beau, je m’attends presque à voir surgir Harry et ses amis.

Après un peu de blabla, la guide nous abandonne et nous laisse gambader joyeusement parmi les décors. Nous commençons donc par le coin maquillage/costumes/postiches. Tout cela est très surprenant !

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La suite de la visite se fait dans le dortoir des garçons de Gryffondor. L’espace est réduit, mais un panneau confirme que c’est bien ici que les caméras ont filmé les acteurs. Les lits sont si serrés les uns aux autres ! Ensuite, il est temps de découvrir la salle commune de Gryffondor, un lieu calme et chaleureux. Je revois alors quelques scènes, lorsque Harry et ses amis se confient ou font des découvertes incroyables. On s’y croit, c’est ça le plus important !

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L’aventure continue dans le bureau de Dumbledore, resplendissant, construit de A à Z. Il ne manque rien, les tableaux ornent les murs, les livres poussiéreux sont sur les étagères, la Pensine est bien rangée, le Choixpeau également. C’est un endroit parfait, qui donne envie de s’y blottir accompagné d’un bon roman. Un peu plus loin, beaucoup (beaucoup beaucoup) d’objets utilisés dans les films sont rassemblés dans une cage géante ou dans des vitrines. J’admire notamment le Vif d’Or, jaune et brillant.

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Hop ! Direction la Salle des Potions, remplie de centaines de fioles et pots en tous genres, renfermant de nombreuses potions colorées. Je suis prête pour le cours, professeur ! Sur notre gauche, quelques tableaux sont accrochés. Il ne s’agit que d’une partie, bien sûr. Surprise, j’apprends qu’ils ont tous été peints un par un, par de véritables artistes formés dans des écoles d’art. Il y a de quoi être étonné !

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C’est l’heure ensuite de découvrir quelques effets visuels et effets spéciaux conçus pour les films Harry Potter. Ainsi, j’apprends que les portes (notamment celles de Gringotts) s’ouvrent réellement comme dans les films. Les mécanismes sont réels ! Je n’en reviens pas ! Pas de magie ou d’effets numériques là-dedans ! Il en est de même pour l’escalier mouvant, qui peut vraiment tourner, ou pour la malle qui s’ouvre toute seule. Des boutons permettent d’activer les mécanismes et d’assister aux mouvements de ces objets presque magiques.

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L’un des lieux les plus jolis est sans aucun doute le Terrier, maison chaleureuse de la famille Weasley. Là encore, des boutons sur lesquels on peut appuyer activent le couteau coupant une carotte tout seul, la brosse faisant la vaisselle, l’aiguille cousant une écharpe. Ce décor est lumineux, on retrouve l’ambiance des films et des livres. Tout comme Harry, on s’y sent simplement bien. En comparaison, je suis déçue par la cabane de Hagrid, trop encombrée pour que l’on distingue vraiment ce qui s’y cache.

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Nous admirons par la suite les costumes et masques des Mangemorts, parfaitement réalisés et assez effrayants. Tout près, on découvre aussi les vêtements de Dolorès Ombrage ainsi que son magnifique bureau rose bonbon. Dans un coin, une gigantesque vitrine rassemble tous les papiers créés pour le film : courriers de Poudlard, cartes, lettres, tickets, journaux, livres… Ce que je préfère, sans doute, car tous ces détails donnent du corps à l’imagination de JK Rowling.

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La première partie est terminée. Nous nous retrouvons dehors, où nous attendent les plus gros décors et constructions. Avant de les admirer, surprise ! On peut goûter à la Bièraubeurre. Evidemment, nous nous empressons de faire la queue : comment ne pas goûter à cette boisson mythique ? Le verdict ? Ca n’est pas de la bière, plutôt une sorte de caramel pétillant à boire. Très sucré et moussant, ça ne ressemble à rien que je connaisse. Accompagnée d’un bon hotdog, nous nous octroyons une petite pause avant de repartir de plus belle !

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Il fait un froid glacial alors nous reprenons la visite assez vite. Nous voici dans une grande cour rassemblant plusieurs décors mythiques : à gauche, une statue qui fait froid dans le dos, qui rappelle le lieu où Voldemort prend vie. Au centre, le formidable Magicobus, composé de plusieurs bus anglais, qui a réellement roulé dans Londres pour le tournage. Au fond, Privet Drive. Une véritable maison, qui rappelle surtout les débuts d’Harry Potter. A droite, Godric’s Hollow, la maison des parents de Harry en ruines.

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Après ce petit tour dehors, retour à l’intérieur. Le temps nous presse : le car repart dans moins d’une heure, et il reste beaucoup de choses à voir (ainsi qu’un tour à la boutique qui s’impose). Nous nous empressons donc d’observer toute la partie dédiée aux machines. On y retrouve bien sûr les gobelins aux mille visages, mais aussi des créatures sous-marines, Dobby, Buck l’hippogriffe, Aragog, des mandragores animées, le basilic, Voldemort à l’état de fœtus, et plein d’autres choses encore !

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Enfin, miracle ! Nous voici sur… le Chemin de Traverse !! Là aussi, je suis bluffée : l’endroit est intact, je me crois dans les films. Je n’ai d’ailleurs qu’une envie : entrer dans les boutiques et les dévaliser. Malheureusement, on ne peut voir que leurs devantures.

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La visite se termine par une maquette géante de Poudlard, ayant servi aux vues d’ensemble de l’école. Nous tombons des nues : c’est beau et merveilleux. On reconnaît certains lieux : le fameux pont où se retrouvent Harry, Ron et Hermione, l’escalier menant à l’entrée du château… Tout est somptueux. Une allée tournoyant autour de la maquette permet de la voir de différents angles. Le temps nous presse, malheureusement, nous ne prenons pas le temps de la regarder en détails. (Les gens que vous voyez dessus sont bien des vrais gens. Ca vous montre bien l’échelle !)

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Nous arrivons directement dans la boutique, car bien sûr, le parcours est parfaitement pensé. Toutes les baguettes sont là, même celles de personnages dont j’ignorais l’existence. On se croirait presque chez Ollivander ! Youpi !

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Il nous reste ensuite dix minutes pour choisir un souvenir, l’acheter et courir vers le car en espérant trouver des places assises. Un parcours du combattant que nous traversons sans embûches ! Je me suis offert une Chocogrenouille (tout de même !) et une très joli livre matelassé dédié à l’univers des films Harry Potter. Il renferme des petites surprises, comme une carte du Maraudeur par exemple. Je vous laisse regarder.

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Alors ? Qu’en pensez-vous ? Comme vous pouvez le voir, j’ai gagné la carte de Godric Gryffondor, qui est en 3D (on le voit pas sur la photo). Super chouette, non ?

En résumé, je dirais donc que j’ai particulièrement apprécié le bureau de Dumbledore et le Chemin de Traverse, tout simplement magiques ! Quant aux points négatifs, je pense à la durée limitée imposée par le car : 3h pile poil pour faire le tour, c’est à peine assez quand on veut tout regarder. Nous avons dû nous presser pour la dernière heure et avons sans doute raté des choses. Dommage ! Autre point négatif : la foule. Elle empêche elle aussi de tout regarder, de prendre son temps et de faire de jolies photos.

Enfin, si vous choisissez d’y faire un tour, oubliez le guide audio en français (qui coûte à peu près 5£ si je me souviens bien). Il propose de nombreuses vidéos et bandes sons explicatives, mais tout n’est pas intéressant. La plupart du temps, les choses à savoir sont expliquées sur des panneaux en anglais, de manière simple (si c’est moi qui vous le dis, n’ayez crainte !).

Une visite formidable qui donne avant tout envie de se replonger dans l’univers de JK Rowling : relire les livres et/ou revisionner les films, voilà ce qui m’attend.