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Americanah, Chimamanda Ngozi Adichie

americanah-chimamanda-ngozi-adichiePourquoi ce livre ?

J’étais justement intriguée par ce roman assez présent sur la toile en fin d’année 2016 quand ma copine A. me l’a prêté !

De quoi ça parle ?

Ifemelu est une jeune Nigériane au caractère bien trempé. Elle décide de quitter son pays pour terminer ses études aux Etats-Unis, où son amoureux Obinze devrait la rejoindre. Mais tout ne se passe pas comme prévu et la jeune femme est confrontée au regard des autres – aussi bien en Amérique qu’au Nigéria.

Mon avis

C’est un roman dense que j’aurai mis du temps à lire. Atteignant presque les 700 pages en poche, il est très complet et relate l’histoire d’Ifemelu en détails. C’est pourquoi ma lecture fut lente : j’ai refermé le roman plus d’un mois après l’avoir ouvert.

Je me suis donc globalement assez ennuyée et j’en suis désolée, car j’avais beaucoup d’attentes en commençant ma lecture. Est-ce la période qui n’était pas propice ? Moi qui n’étais pas très disponible ? La lenteur du récit et du déroulement de l’action ? Toujours est-il que je ne me suis pas attachée aux personnages, moins encore à Ifemelu, que nous suivons du début à la fin. Même si elle a le bagout des héroïnes que j’apprécie habituellement, elle ne se révèle pas tant que ça et reste distante.

On se concentre surtout sur ses réflexions et sur le décalage entre son point de vue et celui des autres. Car c’est le principal atout du livre : questionner sur la différence entre Noirs américains et Noirs africains, sur leurs points de vue, sur la manière dont ils sont intégrés ou non à la société américaine blanche… C’est avec une plume assez cynique que l’auteure nous ouvre les yeux et pointe du doigt les phrases « anodines » des Blancs sur les Noirs mais aussi des Noirs sur les Noirs.

J’ai moins apprécié le point de vue d’Ifemelu, qui défend qu’un Noir malheureux est plus malheureux qu’un Blanc malheureux… même si je comprends l’idée, j’étais assez titillée par cette hiérarchisation des problèmes en fonction de la couleur de peau. Bref !

Un bilan mitigé, donc, malgré un roman intéressant et riche en réflexion. Il me manquait la passion… En tout cas, c’est un livre que j’aimerais redécouvrir adapté en film !

6 réflexions au sujet de « Americanah, Chimamanda Ngozi Adichie »

  1. Dommage ! J’ai aussi adoré la conférence de l’auteur « We should all be feminists » même si j’étais déjà un peu sensibilisée à ses idées.
    J’avoue avoir un peu peur à me lancer dans celui-là, par sa taille d’abord, mais aussi parce que globalement, on en entend tellement de bien que j’ai peur d’être un peu déçue comme toi !

  2. Ha, c’est dommage… j’avais vraiment aimé Americanah, quoi que la fin m’ait un peu ennuyée. Si jamais tu souhaites tout de même poursuivre ta découverte de Chimamanda Ngozi Adichie, je te conseille L’hibiscus pourpre !

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