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L’homme à la carabine, Patrick Pécherot

L'homme à la carabineMais, mais, mais… serais-je DEJA de retour ? Sourire Oui, je l’avoue, le soir, en rentrant d’une journée d’écriture, je ne me sens pas vraiment d’attaque pour rédiger des chroniques de blog. Mais bon, aujourd’hui, c’est dimanche, alors je suis généreuse.

J’ai donc lu récemment L’homme à la carabine, de Patrick Pécherot.

L’homme à la carabine n’est pas un roman. Ce n’est pas un essai non plus. Plutôt une sorte de méli-mélo de textes, d’impressions, de photos, de commentaires et de dialogues… Le héros ? André Soudy, membre de la fameuse « bande à Bonnot », groupe anarchiste à l’origine de plusieurs braquages et meurtres, au début du XXe siècle.

Pour suivre le fil, il faut donc d’abord connaître l’histoire. Ou l’avoir étudiée avant sa lecture. Malheur à celui ou celle qui ne le fait pas. Les textes, parfois romancés, journalistiques ou même scénaristiques, s’entremêlent à chaque page ou presque. Lorsque l’on parvient enfin à comprendre un dialogue ou une situation, le point de vue, les personnages et l’écriture diffèrent. Difficile, donc, de s’accrocher.

Certes, les détails sont nombreux, l’émotion est vive et l’on perçoit le point de vue de Patrick Pécherot, fasciné par ce jeune anarchiste qu’est André Soudy. Il est le plus jeune, le anti-héros de la bande. Celui qui ne tue pas, qui ne conduit pas. On l’imagine un peu à la traîne, caché dans son trop grand pardessus et son chapeau melon à la Magritte. Rien à voir avec Bonnot, agité, téméraire et casse-cou qui n’en fait qu’à sa tête.

Certes, la bande est révoltée, pauvre, malheureuse, trompée, déçue par le monde dans lequel elle vit. Oui, les portraits en noir et blanc de Soudy, parsemés ici ou là, dégagent une certaine mélancolie et sont un peu mystérieux.

Bien sûr, on aime les conversations entre Soudy et la petite Léa, sur la plage de Berck. La poésie et l’humour de l’adulte émerveillent l’enfant et rendent le récit plus léger.

Mais la lecture est trop compliquée. Décousue, on ne parvient pas à l’apprécier. Qui est qui ? Qui fait quoi ? Qui parle ? On n’est pas sûr de tout bien comprendre… En revanche, on supporte mieux la fin : plus sinistre, elle est aussi plus simple. Les souffrances des héros s’achèvent, malheureusement, en même temps que la nôtre.

PECHEROT Patrick, L’homme à la carabine, Editions Gallimard, 2011, 272 pages


Sinon, j’ai aussi lu le fameux
Hunger Games, de Suzanne Collins, pour ne pas rester à côté de la plaque. Bon, c’est écrit au présent, et comme vous me connaissez bien, vous savez que j’ai du mal avec les livres écrits au présent, c’est-comme-ça-c’est-ainsi. Mais sinon, je pense que ça peut donner une bonne trilogie fantastique/science-fiction pour les ados.

Maintenant, je lis Le livre des choses perdues de John Connolly, et je dois dire que pour le moment, je suis heureuse de ma lecture. Un roman jeunesse, paraît-il. La couverture est si belle que j’ai craqué. Je vous en parlerez en temps voulu.

Adios amigos !

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