Expositions et visites·Films·Musique et concerts·Spectacles

Bilan culturel de mars 2017

Oups… le bilan du mois de mars arrive un peu tard, mais je n’ai pas eu le temps de me consacrer à cet article avant aujourd’hui.

Concert

Odino à Bobino

Odino-Affiche-BobinoJe connaissais cet orchestre « pop-symphonique » depuis quelques années mais n’avais jamais eu l’occasion d’aller le découvrir. En mars, l’occasion s’est présentée ! Je dois dire que j’en suis sortie ravie et heureuse. Odino est donc un orchestre libre de ses mouvements, vivant et drôle. Chaque musicien a droit à sa minute de gloire, de la contrebasse à la harpe, en passant par le hautbois, le violon ou le tambour. Ils sourient, rient, tapent des mains, s’agitent sur leurs chaises… bref, ils vivent !

Le chef d’orchestre, lui, joue le pédagogue et s’amuse avec le public. Il fait participer quelques spectateurs en leur confiant des instruments ; permet à une jeune femme n’ayant jamais touché d’instrument de se mettre au piano, accompagnée par tout l’orchestre…

C’est un spectacle didactique et joyeux, qui montre que la musique, qu’elle soit pop, classique, reggae, rock ou jazz, utilise le même outil (les notes) et peut toucher chacun d’entre nous. A voir si vous le pouvez !

Spectacle

BP Zoom – Mélange 2 Temps

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Ca faisait un moment que je n’avais pas vu de spectacle de clown. Celui-ci fut parfait ! Deux énergumènes aux bouilles attendrissantes ont investi la scène pendant plus d’une heure, presque muets, mais très expressifs. Maladroits, drôles, malins, curieux et touchants, ils s’amusent d’un rien. Tout devient poésie : un panier où sont suspendus des ballons d’hélium devient tout à coup mongolfière, une mini-Tour Eiffel à leurs pieds symbolise la hauteur… Et on y croit !

Le public était rempli d’enfants et leurs rires constants ne trompaient personne : BP Zoom est un duo amusant plein de malice. Leur spectacle s’apparente à une parenthèse pendant laquelle on prend le temps de redevenir enfant et de s’émerveiller d’un rien. Essentiel.

Visite

Livre Paris 2017

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Cela faisait quelques années que je n’étais pas allée à cet événement jadis prénommé « le Salon du Livre » (trop explicite sans doute). Cette année, il se trouve que j’ai gagné deux entrées au travail, alors je n’ai pas trop hésité.

Accompagnée d’une amie, je me suis rendue au Parc des Expos de Paris le dimanche. Je n’ai malheureusement pas pu croiser certain(e)s d’entre vous, mais je croise les doigts pour la prochaine fois.

Toujours est-il que j’ai beaucoup aimé cette édition et que j’en ai bien profité : j’y ai passé tout l’après-midi. D’abord, mon amie et moi avons mené l’enquête pour la SNCF, qui proposait un petit jeu de piste dans le salon. Cela nous a bien amusées et nous a permis de gagner un polar et un joli tote-bag. Pourquoi se priver !?

Nous avons ensuite déambulé dans les allées, en échangeant au gré de notre promenade sur les auteurs ou éditeurs que nous croisions. J’en ai profité pour acheter (et me faire dédicacer) deux bandes-dessinées et un roman : La légèreté de Catherine Meurisse, Mars Horizon de Florence Porcel et Erwann Surcouf et Memorex de Cindy van Wilder. Un joli butin que je ne regrette pas ! Je n’ai encore rien lu mais j’attends le bon moment pour me lancer dans chacune de ces lectures.

Je suis rentrée éreintée mais heureuse de ma journée ! Une belle expérience que je vous recommande si vous aimez déambuler sans but. Je n’ai pas attendu des heures dans des files d’attente (puisque je déteste ça !) mais j’ai quand même eu de belles dédicaces d’auteurs que j’admire, alors tout est possible ! L’improvisation était la meilleure chose à faire.

Cinéma

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Patients, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

N’ayant pas lu le livre de Grand Corps Malade, racontant son accident et son séjour en centre de rééducation, je me suis laissée tenter par le film. Quelle belle surprise ! Pas de ton dramatique, pas de violons, peu de larmes dans cette adaptation très humaniste : l’humour est à l’honneur et les personnages hauts en couleur, portés par des acteurs très convaincants. C’est une ode à la vie qui montre que le handicap peut frapper n’importe qui, et qu’il n’est pas simple d’apprendre à vivre avec. Pourtant, les héros de ce film le font avec pudeur et humour, n’hésitant pas à taquiner les aides-soignants et à se chercher eux-mêmes. Très belle découverte !

La Belle et la Bête, de Bill Condon

Je vais sans doute fâcher les puristes et les fans de la première heure, mais je ne suis pas sortie très emballée du cinéma, après avoir vu cette énième adaptation. J’y suis allée par curiosité, pour pouvoir comparer ce film à La Belle et la Bête de Christophe Gans, mais aussi en ayant en tête le dessin animé Disney, l’adaptation en comédie musicale et le roman d’origine de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve.

Bien sûr, j’ai aimé les jolies couleurs, le village parfait, les robes virevoltantes de Belle, le splendide jardin et l »incroyable château de la Bête. Les chansons rappellent évidemment le dessin animé et donne une légèreté supplémentaire à l’histoire. Mais je n’ai pas été transportée ou fascinée… Je me suis même un peu ennuyée, trouvant parfois le temps long. L’ensemble est finalement très enfantin : c’est un copié-collé du Disney, voilà tout. Je ne sais pas ce que j’attendais de plus mais j’ai finalement préféré la version de Gans, plus sombre, plus adulte, bien qu’un peu trop « froide ».

Voilà pour le mois de mars ! A très vite pour le bilan d’avril.

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Bilan culturel de janvier 2017

Expositions / Visites

Oscar Wilde, Petit Palais

affiche-oscar-wilde-petit-palaisCa faisait quelques semaines que j’avais envie de découvrir cette exposition consacrée à Oscar Wilde. J’ai finalement réussi à m’y rendre quelques jours avant la fin, en compagnie d’une collègue.

Malgré l’espace étroit et la foule compacte, j’ai apprécié l’ensemble de l’exposition, riche en objets et écritures ayant appartenu à l’auteur, mais aussi en peintures, photographies et citations. Le tout illustre bien l’époque et le caractère bien trempé de cet homme malicieux. Il apparaît très drôle et sympathique, talentueux et moqueur, libre et courageux.

Ses critiques de peintures sont tout simplement savoureuses : il dit sincèrement sa pensée, qu’il aime ou qu’il n’aime pas. Une expo vraiment intéressante et très riche !

Albert Besnard, Petit Palais

affiche-albert-besnard-petit-palaisJe ne connaissais pas Albert Besnard, mais l’exposition consacrée à ce peintre du début XXe étant à proximité de celle sur Oscar Wilde, je n’ai pas hésité à aller la découvrir.

Il se trouve que j’ai plutôt apprécié ces peintures, surtout les portraits. Besnard peint et dessine de manières très différentes : on a parfois du mal à croire qu’il s’agit du même artiste ! Les œuvres colorées côtoient les gravures morbides, et c’est assez surprenant !

J’en suis ressortie admirative de ce peintre et ravie d’avoir découvert son travail, si particulier soit-il.

Les Lapidiales, Port-D’Envaux (Charente-Maritime)

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Durant un week-end chez mes parents, nous avons visité le site des Lapidiales, situé à proximité de Port-d’Envaux (un charmant village par ailleurs). Il s’agit d’une ancienne carrière de calcaire investie par des sculpteurs depuis 2001. Les sculptures envahissent la roche et créent un lieu vraiment magique !

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Terre Planète Vie – MILCHENKO Sergey
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De l’abîme à l’azur – DUSAVITSKAYA Valentina et TKACHENKO Yury
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Dans le Ventre du Monde – BATTISTEL Hugo
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De l’abîme à l’azur – DONY Alain

On se croirait dans un labyrinthe de pierre, entouré d’œuvres gigantesques (plusieurs mètres parfois) qui émerveillent ou font froid dans le dos. Nous avons passé un certain temps dans ces lieux, observant chaque recoin, savourant les plus grandes sculptures.

C’est un lieu incroyable que je vous conseille à 100 % ! Je suis encore sous le charme de ces gens de pierre et cette ambiance fantastique… L’accès étant toujours ouvert et gratuit, vous avez tout intérêt à vous promener dans ce coin hors du temps.

Paris Cocktail Week 2017 : bar du Bristol

paris-cocktail-week-2017Une amie m’a fait découvrir la Paris Cocktail Week, événement qui permet, durant une semaine, de goûter des cocktails à prix réduits dans 50 bars parisiens. Nous avons choisi de tester le M-Fizz, proposé au bar du célèbre palace Le Bristol, histoire de visiter ce lieu très sélect.

Un peu mal à l’aise à l’arrivée, par le lieu imposant, la clientèle très chic et le service parfait, au-delà de nos espérances, nous avons fini par nous décontracter devant le cocktail choisi.

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Réalisé à base de Moutai, alcool chinois très populaire, ce cocktail était vraiment particulier : un peu amer, il avait cette ambiguïté que l’on retrouve dans le café. Nous étions vraiment déstabilisées par cette boisson qui ne ressemble à rien d’autre, mais contentes d’avoir pu la tester.

Au-delà de la boisson, le cadre était magnifique et le service aux petits soins : pas moins de 4 personnes se sont occupées de nous dès notre arrivée dans le palace jusqu’au bar ; un petit cocktail vodka-citron vert de bienvenue accompagné de noix de cajou à volonté étaient très appréciables ; le verre d’eau final et l’écoute parfaite des serveurs a fini de me convaincre. Ca fait plaisir de se sentir important, parfois !

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Spectacles

A tort et à raison, mise en scène de Georges Werler

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J’ai eu l’occasion de découvrir Michel Bouquet sur scène, dans la pièce « A tort ou à raison » de Georges Werler, et je ne fus pas déçue par le comédien !

Il incarne le célèbre chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler, jugé en 1946  à Berlin par le commandant américain Steve Arnold. Il est accusé d’avoir continué à diriger la Philharmonie durant le régime hitlérien.

C’est un texte très riche qui interroge sur le rôle et la place de l’art (et des artistes) par rapport à la politique. La mise en scène m’a convaincue (une salle biscornue et remplie d’objets), tout comme les acteurs, à la fois touchants et drôles. Il était émouvant de voir Michel Bouquet (91 ans !) soutenu par les autres comédiens, aux petits soins pour lui. Une belle soirée de théâtre !

Roméo et Juliette, mise en scène d’Anthony Magnier

romeo-et-juliette_afficheJe n’avais jamais vu de mise en scène de la mythique pièce de Shakespeare : je n’ai pas hésité longtemps en réservant mon abonnement au théâtre.

C’est une mise en scène très moderne et audacieuse proposée par Anthony Magnier : le décor est fait de quatre portes vitrées mobiles et de lumières froides ; les costumes de blousons de cuir ornées de fraises victoriennes, de jupes et shorts d’aujourd’hui ; la musique électro-pop accompagne la batterie omniprésente, jouée en direct sur scène.

L’ensemble est rock, épuré. J’ai bien sûr été déstabilisée par ces choix, mais je les comprends. Le texte de Shakespeare est encore d’actualité et il s’adapte très bien à la modernité de cette mise en scène. A la fois comique et tragique, l’ensemble nous fait rire (mention spéciale au prêtre entonnant un gospel avec le public) et nous émeut (je pense à la brutalité de l’échange entre Juliette et son père lorsqu’elle refuse le mariage qu’il lui impose).

Un peu déçue par la mise en scène et par la longueur du spectacle, je suis toutefois heureuse d’avoir entendu ce texte et j’ai bien envie de le lire une bonne fois pour toutes !

Musique

Orchestre de la Garde Républicaine et Emmanuel Rossfelder

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Quel concert ! J’étais déjà heureuse d’aller écouter l’Orchestre de la Garde Républicaine interprétant du Beethoven et du Mendelssohn, mais la surprise fut de taille avec l’intervention d’Emmanuel Rossfelder, guitariste classique virtuose. Je ne connaissais pas ce musicien, mais il m’a fait forte impression ! L’accord entre guitare classique et orchestre symphonique était audacieux et original, mais je me suis laissée convaincre. Le fameux Concierto de Aranjuez (vous allez reconnaître si vous l’écoutez) nous plonge au cœur de l’Espagne – et un peu de soleil par les temps qui courent, ça ne fait pas de mal.

Qui plus est, le guitariste était particulièrement drôle : il jouait avec le public, en disant par exemple : « et maintenant, nous allons vous interpréter un magnifique morceau du plus grand compositeur espagnol, qui a inventé toute la technique de la guitare, il s’agit bien sûr de… », en attendant la réponse du public. Qui ne venait pas bien sûr, car les compositeurs pour guitare sont peu connus du grand public. Drôle et talentueux !

J’ai acheté son dernier album solo en sortant et lui ai fait dédicacer. C’est si beau ! J’ai aussi eu envie de reprendre la guitare, avec un prof. Vous ne le savez peut-être pas mais j’en ai fait 7 ans en école de musique et j’ai un peu perdu la main depuis… En tout cas, j’étais convaincue et joyeuse en sortant du concert ! Splendide !

Cinéma

Je n’ai pas respecté ma résolution 2017 qui consiste à aller plus souvent au cinéma. Seulement deux fois cette année. A ma décharge, le mois fut assez rempli comme vous avez pu le voir, et je n’avais pas trop le moral et la motivation…

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Assassin’s Creed, Justin Kurzel

Mon homme étant assez fan du jeu vidéo, il était normal que nous allions découvrir le film de Justin Kurzel. Et puis je ne vais pas dire non à un personnage incarné par Michael Fassbender ! Rien de folichon dans cette adaptation, mais un bon respect du concept d’origine et quelques belles images à travers l’Espagne du XVe siècle, durant l’Inquisition. Un film d’action divertissant, rien de plus.

Rogue One : A Star Wars Story, Gareth Edwards

Je ne suis pas accro à l’univers Star Wars, mais j’apprécie tout de même l’ensemble (même si je ne retiens ni la chronologie, ni les noms des personnages). Ce fut là aussi une sortie ciné sympathique, mais pas mémorable. L’histoire est prenante et l’on a envie de savoir comment ça se termine, mais j’ai déjà oublié tous les détails. A voir si vous êtes déjà convaincus par la saga culte.

Ca sera tout pour ce mois-ci ! Et c’est déjà pas mal. A bientôt !

 

Expositions et visites·Films·Spectacles

Bilan culturel de juin

Salut à tous ! Nous passons déjà dans la seconde moitié de l’année : ça me paraît fou ! Le mois de juin a été plutôt riche et varié côté culturel.

Visite

Photo de Govin Sorel – govinsorel.com

La Fondation Louis Vuitton

En début de mois, ma copine Vivi m’a proposé de l’accompagner à une soirée VIP pour découvrir l’Accrochage 3 (la partie 3, quoi) des « Clefs d’une passion », la nouvelle expo de la Fondation Louis Vuitton. Un accrochage d’œuvres autour du pop art et de la musique et du son. Un samedi soir, je me suis donc rendue sur les lieux en sa compagnie. Hophophop, je vous vois venir : non, non, pas de petits fours ou de coupettes de champagne, ou alors à des prix exorbitants. Nous avons directement entamé la visite, avec quelques explications des agents dispersés dans les galeries. Globalement, j’ai trouvé qu’il y avait assez peu d’œuvres mais qu’elles étaient vraiment bien mises en valeur dans l’espace. On n’est pas submergés de choses à voir, c’est finalement assez apaisant. Quant aux œuvres en elles-mêmes… c’est de l’art contemporain, codifié, subtil ou brut de décoffrage. Je n’ai pas forcément « compris » les choix des artistes ou été touchée par leur travail, mais j’ai apprécié l’une des salles, plongée dans la pénombre, dans laquelle se croisent miroirs et vidéos d’un concert classique. Le reflet de l’image dans les miroirs et l’absence de lumière brouillent les pistes et nous ôtent tous nos repères (visuels, sonores et spatiaux). Déconcertant et reposant. Après l’expo, nous avons rejoint l’auditorium, dans lequel était installé un DJ et une piste de rollers à la manière d’une patinoire d’hiver, où dansaient les participants. Original et amusant ! Quant à la Fondation Louis Vuitton, c’est effectivement un très beau bâtiment moderne, parfaitement pensé et lumineux, qui paraît comme une bulle d’air au milieu du Jardin d’Acclimatation. A visiter !

Spectacle

Les Franglaises

franglaises-2015Encore un seul spectacle ce mois-ci, mais il était chouette aussi. Vous connaissez sans doute Les Franglaises, qui connaissent un véritable succès sur scène, notamment après avoir remporté le Molière du théâtre musical 2015. Le concept de ce groupe de chanteurs/musiciens/comédiens ? Traduire des tubes anglophones en français et les faire deviner au public. Une fois le titre et l’auteur de la chanson trouvés, le groupe propose une interprétation décalée, mise en scène et en musique ! Je m’attendais à rire un peu plus, mais il faut avouer que j’ai ri aux larmes pour leur traduction de « Hello, Goodbye » des Beatles, parfaitement ridicule et drôle à souhait. Beaucoup de folie sur la scène, du grand n’importe quoi joyeux et chorégraphié ! Une belle soirée en chansons.

Cinéma

Quatre films ! Youhou ! Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !

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D’abord, Mad Max Fury Road de George Miller, avec Tom Hardy et Charlize Theron. Il y a quelques années, j’avais aimé les deux premiers films avec Mel Gibson, je me suis donc laissée tenter par cette mise à jour de l’univers de Mad Max. J’ai moi aussi aimé le travail de l’image et la photographie, ainsi que les effets spéciaux spectaculaires. En revanche, j’ai eu du mal avec cette action non-stop : jamais aucun moment pour se reposer l’esprit et les yeux… Je suis sortie fatiguée ! Ce n’est donc pas le genre de film que je voudrais revoir. Une fois, c’est bien.

Ensuite, je me suis laissée séduire par l’adaptation du roman de Thomas Hardy, Loin de la foule déchaînée, mis en scène par Thomas Vinterberg. Située dans la campagne anglaise du 19e siècle, l’histoire se construit autour de Bathsheba Everdeene, une jeune femme libre et indépendante, qui veut pouvoir vivre sa vie sans être aux crochets d’un homme. Elle va devoir affronter les obligations sociales et de multiples demandes en mariage. Comment résister au berger incarné par Matthias Schoenaerts… ? Argh. Une histoire romantique, avec de splendides images de la nature et des robes virevoltantes, je suis conquise ! Je dois maintenant lire le roman.

Ex-Machina, film de science-fiction d’Alex Garland, fut la découverte ciné suivante. Splendide. Un jeune ingénieur est invité dans la maison de son patron, pour faire partie d’une expérience scientifique : communiquer avec une Intelligence Artificielle supérieure. De très belles images de la Norvège, une maison moderne qui fait rêver, un message philosophique très bien construit, un suspense indéniable, un twist final inattendu… j’ai adoré !

Enfin, j’ai terminé mon mois de juin avec The Profs 2, de Pierre-François Martin-Laval, découvert en avant-première avec la présence du réalisateur. Beaucoup moins bon que le premier opus, qui était selon moi une bonne comédie hilarante. Malheureusement, je n’ai pas rigolé autant que la première fois. C’est ce qu’on appelle « un film du dimanche soir », comme on dit chez moi. Décontractant, sans prise de tête, mais sans grand talent.

Voilà pour ce mois de juin prolifique ! Joyeux été et au mois prochain !

Expositions et visites

Les tours de Notre-Dame-de-Paris

2013_08_06 006Vivre près de Paris et ne jamais avoir franchi les portes de Notre-Dame ou gravi les escaliers des tours de la cathédrale est une aberration, nous sommes tous d’accord. Plus encore lorsque l’accès est gratuit pour les moins de 25 ans et qu’effectivement, on n’a pas encore atteint cet âge-là. Pourtant, hier encore, je faisais partie de ceux qui, tout simplement, ne prennent pas le temps. Mais aujourd’hui, je fais partie de ceux ravis de l’avoir pris pour découvrir les joyaux de notre capitale.

L’accès aux tours se faisant à partir de 10h, mon amie M. et moi avons intégré la file d’attente (déjà formée) à 9h30. Immobilité, ennui et impatience furent évidemment au rendez-vous, jusqu’à 10h40, heure à laquelle nous pûmes accéder, ENFIN, à l’escalier sans fin de Notre Dame. La montée des marches ne m’a pas semblée insurmontable, même si, arrivée en haut, ma tête tournait légèrement, perturbée par cet escalier en colimaçon de 422 marches.

C’est en levant les yeux que j’ai compris que faire la queue pendant plus d’une heure en bas valait définitivement le coup ! La vue, dégagée et sublime, donne à voir tout Paris, telle une ville-maquette, où tout semble proche : la Tour Eiffel côtoie les tours de La Défense, la tour Montparnasse n’est pas si loin du Panthéon, l’église Saint-Sulpice rayonne, non loin de là. C’est un point de vue formidable ! Ici, tout semble calme, majestueux. La vie parisienne fait alors rêver.

La descente des tours fut plus difficile, étonnamment. Arrivée en bas, j’étais comme hypnotisée par l’escalier et mes jambes, flageolantes, manquaient alors d’équilibre. Un petit cappuccino à 5 € dans une brasserie touristique et tout revint dans l’ordre.

J’ai donc un mot à dire à tous les Parisiens et Franciliens : bon sang de bonsoir, il est temps de grimper, les amis ! Réservez-vous une matinée et allez admirer la vue que réserve Notre Dame. Cela vaut largement une journée au lit, un tour de shopping ou un film d’action au cinéma.

Quant à vous qui vivez un peu plus loin, pensez à faire cette petite escale lorsque vous passerez, un jour ou l’autre peut-être, dans le centre de Paris. La file d’attente hallucinante qui borde la cathédrale fait peur, bien sûr, c’est pourquoi il faut y aller avant l’ouverture. Vous serez charmés, sans aucun doute !

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Pardon pour les panoramiques un peu tordus, faits avec mon téléphone…

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Expositions et visites·Films·Livres

Visite des Studios Harry Potter à Londres

Si vous n’avez pas suivi mes aventures sur Twitter, sachez que la semaine dernière, je suis partie quelques jours à Londres, avec l’objectif principal de visiter les Studios Harry Potter, précisément situés à Leavesden, donc à à peu près une heure de la capitale britannique. Les réservations étant faites depuis belle lurette, il était temps, pour mon amie V. et moi, de sauter dans l’Eurostar et de nous replonger dans l’univers d’Harry Potter, ce héros à lunettes, compagnon de notre adolescence.

Je mets de côté mes balades londoniennes pour me concentrer sur la visite des Studios. Car oui, il s’agit bien des studios ciné où ont été tournées de nombreuses scènes des films Harry Potter. Le parcours est bien sûr aménagé pour les visiteurs mais tous les décors et objets présentés ont bel et bien servis durant les tournages.

Mardi matin, donc, c’est le grand jour. Nous quittons notre auberge de jeunesse bien en avance, pour être sûres de ne pas rater notre car. La veille, heureusement, nous avons fait du repérage et trouvé l’arrêt de bus où nous devons aller, proche de Baker Street. L’attente est interminable. Finalement, le voici qui arrive ! Un car tout bleu, typiquement anglais. Est-ce le Magicobus ?! Nous bondissons de joie et nous empressons d’y entrer, en constatant qu’il est déjà plein…

Une heure de somnolence plus tard, nous arrivons enfin aux Studios. Une petite vidéo diffusée dans le car nous explique que le lieu fut autrefois une usine Rolls Royce. Toutes excitées, nous descendons du car et admirons les lieux. Pas spécialement beaux, certes, mais renfermant des milliers d’objets fantastiques.

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A l’intérieur, des centaines de gens fourmillent dans tous les sens. Nous sommes un peu en avance sur notre heure d’entrée, alors nous commençons par visiter la gigantesque boutique, immédiatement accessible (évidemment). Déjà, nous retrouvons les objets qui nous ont marquées : baguettes magiques, chocogrenouilles, dragées de Bertie Crochue, livres, vêtements, bannières… On a tellement hâte de découvrir les décors ! Toutes ces choses nous mettent l’eau à la bouche !

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Il est enfin temps de rejoindre la file d’attente qui donne accès aux Studios. Au bout de 20 minutes environ, nous entrons. La visite commence par la projection d’un petit film, dans lequel Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint (les trois acteurs principaux) présentent rapidement les lieux. Quand l’écran s’éteint et se relève, une magnifique porte apparaît : nous allons entrer dans la Grande Salle. Difficile de faire des photos droites, centrées et sans personne dessus… Il y a du monde, malheureusement.

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Trois visiteurs sont invités à pousser les portes dorées… Nous y sommes ! L’endroit est vaste, on se croirait dans le film ! Comme l’indique la jeune fille qui nous guide au début, les constructions sont bien réelles : la pierre du sol est de la vraie pierre, les statues ne sont pas en carton pâte… Tout est vrai. Je trouve tout cela très beau, je m’attends presque à voir surgir Harry et ses amis.

Après un peu de blabla, la guide nous abandonne et nous laisse gambader joyeusement parmi les décors. Nous commençons donc par le coin maquillage/costumes/postiches. Tout cela est très surprenant !

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La suite de la visite se fait dans le dortoir des garçons de Gryffondor. L’espace est réduit, mais un panneau confirme que c’est bien ici que les caméras ont filmé les acteurs. Les lits sont si serrés les uns aux autres ! Ensuite, il est temps de découvrir la salle commune de Gryffondor, un lieu calme et chaleureux. Je revois alors quelques scènes, lorsque Harry et ses amis se confient ou font des découvertes incroyables. On s’y croit, c’est ça le plus important !

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L’aventure continue dans le bureau de Dumbledore, resplendissant, construit de A à Z. Il ne manque rien, les tableaux ornent les murs, les livres poussiéreux sont sur les étagères, la Pensine est bien rangée, le Choixpeau également. C’est un endroit parfait, qui donne envie de s’y blottir accompagné d’un bon roman. Un peu plus loin, beaucoup (beaucoup beaucoup) d’objets utilisés dans les films sont rassemblés dans une cage géante ou dans des vitrines. J’admire notamment le Vif d’Or, jaune et brillant.

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Hop ! Direction la Salle des Potions, remplie de centaines de fioles et pots en tous genres, renfermant de nombreuses potions colorées. Je suis prête pour le cours, professeur ! Sur notre gauche, quelques tableaux sont accrochés. Il ne s’agit que d’une partie, bien sûr. Surprise, j’apprends qu’ils ont tous été peints un par un, par de véritables artistes formés dans des écoles d’art. Il y a de quoi être étonné !

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C’est l’heure ensuite de découvrir quelques effets visuels et effets spéciaux conçus pour les films Harry Potter. Ainsi, j’apprends que les portes (notamment celles de Gringotts) s’ouvrent réellement comme dans les films. Les mécanismes sont réels ! Je n’en reviens pas ! Pas de magie ou d’effets numériques là-dedans ! Il en est de même pour l’escalier mouvant, qui peut vraiment tourner, ou pour la malle qui s’ouvre toute seule. Des boutons permettent d’activer les mécanismes et d’assister aux mouvements de ces objets presque magiques.

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L’un des lieux les plus jolis est sans aucun doute le Terrier, maison chaleureuse de la famille Weasley. Là encore, des boutons sur lesquels on peut appuyer activent le couteau coupant une carotte tout seul, la brosse faisant la vaisselle, l’aiguille cousant une écharpe. Ce décor est lumineux, on retrouve l’ambiance des films et des livres. Tout comme Harry, on s’y sent simplement bien. En comparaison, je suis déçue par la cabane de Hagrid, trop encombrée pour que l’on distingue vraiment ce qui s’y cache.

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Nous admirons par la suite les costumes et masques des Mangemorts, parfaitement réalisés et assez effrayants. Tout près, on découvre aussi les vêtements de Dolorès Ombrage ainsi que son magnifique bureau rose bonbon. Dans un coin, une gigantesque vitrine rassemble tous les papiers créés pour le film : courriers de Poudlard, cartes, lettres, tickets, journaux, livres… Ce que je préfère, sans doute, car tous ces détails donnent du corps à l’imagination de JK Rowling.

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La première partie est terminée. Nous nous retrouvons dehors, où nous attendent les plus gros décors et constructions. Avant de les admirer, surprise ! On peut goûter à la Bièraubeurre. Evidemment, nous nous empressons de faire la queue : comment ne pas goûter à cette boisson mythique ? Le verdict ? Ca n’est pas de la bière, plutôt une sorte de caramel pétillant à boire. Très sucré et moussant, ça ne ressemble à rien que je connaisse. Accompagnée d’un bon hotdog, nous nous octroyons une petite pause avant de repartir de plus belle !

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Il fait un froid glacial alors nous reprenons la visite assez vite. Nous voici dans une grande cour rassemblant plusieurs décors mythiques : à gauche, une statue qui fait froid dans le dos, qui rappelle le lieu où Voldemort prend vie. Au centre, le formidable Magicobus, composé de plusieurs bus anglais, qui a réellement roulé dans Londres pour le tournage. Au fond, Privet Drive. Une véritable maison, qui rappelle surtout les débuts d’Harry Potter. A droite, Godric’s Hollow, la maison des parents de Harry en ruines.

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Après ce petit tour dehors, retour à l’intérieur. Le temps nous presse : le car repart dans moins d’une heure, et il reste beaucoup de choses à voir (ainsi qu’un tour à la boutique qui s’impose). Nous nous empressons donc d’observer toute la partie dédiée aux machines. On y retrouve bien sûr les gobelins aux mille visages, mais aussi des créatures sous-marines, Dobby, Buck l’hippogriffe, Aragog, des mandragores animées, le basilic, Voldemort à l’état de fœtus, et plein d’autres choses encore !

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Enfin, miracle ! Nous voici sur… le Chemin de Traverse !! Là aussi, je suis bluffée : l’endroit est intact, je me crois dans les films. Je n’ai d’ailleurs qu’une envie : entrer dans les boutiques et les dévaliser. Malheureusement, on ne peut voir que leurs devantures.

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La visite se termine par une maquette géante de Poudlard, ayant servi aux vues d’ensemble de l’école. Nous tombons des nues : c’est beau et merveilleux. On reconnaît certains lieux : le fameux pont où se retrouvent Harry, Ron et Hermione, l’escalier menant à l’entrée du château… Tout est somptueux. Une allée tournoyant autour de la maquette permet de la voir de différents angles. Le temps nous presse, malheureusement, nous ne prenons pas le temps de la regarder en détails. (Les gens que vous voyez dessus sont bien des vrais gens. Ca vous montre bien l’échelle !)

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Nous arrivons directement dans la boutique, car bien sûr, le parcours est parfaitement pensé. Toutes les baguettes sont là, même celles de personnages dont j’ignorais l’existence. On se croirait presque chez Ollivander ! Youpi !

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Il nous reste ensuite dix minutes pour choisir un souvenir, l’acheter et courir vers le car en espérant trouver des places assises. Un parcours du combattant que nous traversons sans embûches ! Je me suis offert une Chocogrenouille (tout de même !) et une très joli livre matelassé dédié à l’univers des films Harry Potter. Il renferme des petites surprises, comme une carte du Maraudeur par exemple. Je vous laisse regarder.

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Alors ? Qu’en pensez-vous ? Comme vous pouvez le voir, j’ai gagné la carte de Godric Gryffondor, qui est en 3D (on le voit pas sur la photo). Super chouette, non ?

En résumé, je dirais donc que j’ai particulièrement apprécié le bureau de Dumbledore et le Chemin de Traverse, tout simplement magiques ! Quant aux points négatifs, je pense à la durée limitée imposée par le car : 3h pile poil pour faire le tour, c’est à peine assez quand on veut tout regarder. Nous avons dû nous presser pour la dernière heure et avons sans doute raté des choses. Dommage ! Autre point négatif : la foule. Elle empêche elle aussi de tout regarder, de prendre son temps et de faire de jolies photos.

Enfin, si vous choisissez d’y faire un tour, oubliez le guide audio en français (qui coûte à peu près 5£ si je me souviens bien). Il propose de nombreuses vidéos et bandes sons explicatives, mais tout n’est pas intéressant. La plupart du temps, les choses à savoir sont expliquées sur des panneaux en anglais, de manière simple (si c’est moi qui vous le dis, n’ayez crainte !).

Une visite formidable qui donne avant tout envie de se replonger dans l’univers de JK Rowling : relire les livres et/ou revisionner les films, voilà ce qui m’attend.