Films·Spectacles

Bilan culturel de février

Bonjour à tous !

Merci aux nouveaux venus, vous avez été plusieurs à vous abonner au blog ces derniers temps et je vous en remercie. Comme promis, je remplace les Petits Bonheurs de la semaine par un bilan culturel mensuel, pour vous parler de mes sorties… culturelles (sans blague). Quand l’occasion se présentera, je pense vous parler aussi de restaurants et autres sorties un peu hors du commun.

C’est parti pour le mois de février !

Spectacles

francois-rollin-se-rebiffe-europeenUn seul spectacle ce mois-ci (quand on vit près de Paris, c’est assez dommage, mais bon). De l’humour ! « François Rollin se rebiffe » à L’Européen, une salle parisienne située près de la place de Clichy.

C’est suite à cette sortie que j’ai rédigé mon classement des salles de spectacle les moins confortables de Paris. Comme je l’ai dit, je n’ai pas vraiment profité du spectacle, à cause de la douleur causée par mon installation. La première fois que je voyais ça…

Concernant le spectacle en lui-même, sachez que François Rollin est un as de la formule et de l’humour absurde. La loufoquerie est à l’honneur dans cette rebiffade haute en couleurs : le Professeur répond à des courriers imaginaires, emplis de questions plus ou moins insolites : pourquoi appelle-t-on les raisins blancs « blancs » et les raisins noirs « noirs » ? Quels sont les ouvrages majeurs sur la perdrix ? Quel est le goût du paprika ? Il y répond bien sûr avec esprit et fantaisie, et le public se délecte. L’essentiel est là.

Il y donne aussi son avis sur des sujets plus sociaux, plus politiques : l’immigration, le racisme, l’homosexualité, l’islam… Des sujets moins drôles, plus sérieux, qui font de ce spectacle un ensemble équilibré.

Amateurs de Ionesco et autres auteurs absurdes, je vous conseille fortement de vous offrir cette soirée ! En revanche, allez-y en avance, pour être sûr de bien choisir vos places (placement libre, attention !).

Cinéma

Trois films au menu ce mois-ci, c’est plus que ce que j’espérais !

cine-fevrier2015D’abord, « Un village presque parfait » de Stéphane Meunier avec Didier Bourdon et Lorànt Deutsch. Une comédie française plutôt légère, qui traite plus ou moins de la désertification des médecins dans les campagnes. Ce remake d’un film canadien était l’occasion d’admirer de magnifiques images de Pyrénées, et rien que pour ça, c’était bien. L’histoire, quant à elle, reste assez classique et prévisible (un Parisien méprisant qui arrive dans un village à l’ancienne et va finir par changer). Un film du dimanche soir, comme on dit chez moi !

Ensuite, l’ultra-médiatisé « Imitation Game », de Morten Tyldum avec Benedict Cumberbatch et Keira Knightley. J’ai comme beaucoup de gens adoré ce biopic du mathématicien et cryptologue anglais Alan Turing. Passionnante et inédite, l’histoire de ce génie m’a touchée.

Enfin, le loufoque et génial « Kingsman, Services Secrets » de Matthew Vaughn, avec Colin Firth et Samuel L. Jackson. Mon coup de cœur ciné du mois ! Une parodie de James Bond, façon gentleman anglais  à la fougue Tarantinesque ! Le malicieux Colin Firth est un talentueux espion en quête d’un nouveau talent. Trash, hyper drôle, plein de surprises, ce film sort des sentiers battus et rebattus et fait beaucoup de bien !

Voilà pour ce mois. A dans quelques semaines pour un nouveau rendez-vous !

Blabla·Spectacles

Classement des salles de spectacle les moins confortables de Paris

Je crois qu’il est de mon devoir de grande, mais aussi de quasi-parisienne, de vous informer sur les salles de spectacle de Paris les moins confortables. D’abord parce qu’il est INCONCEVABLE et ODIEUX de faire payer un certain prix une place de spectacle qui vous tord le corps et vous inflige les pires crampes aux fessiers / des bleus aux genoux (au choix). Ensuite parce que mine de rien, non, ce n’est pas une chose rare. C’est même assez courant. Les théâtres parisiens sont légion, ils ont de l’allure, ils brillent de mille feux, ils ont connu les plus grands comédiens… mais ils sont horriblement inconfortables !

Mes critères de classement :

1. La place pour les jambes. Evidemment, être assis de manière tout à fait classique (avec les genoux au même niveau que le bassin, donc), est la moindre des choses.

2. Le dossier du siège. Que l’on ne ressorte pas avec une colonne vertébrale déplacée ou un torticolis.

3. Le niveau de température dans la salle. Rappelons que 60 cm² par personne, avec manteau, pull et écharpe, c’est déjà une façon de tenir chaud au public. Coupez le chauffage.

Je teste assez régulièrement des salles de théâtre à Paris, plutôt par hasard parce que j’y vais pour le spectacle plus que pour la salle. Je vous livre dès à présent mon classement des salles les moins confortables A EVITER A TOUT PRIX (sauf si on vous offre une place ou que vous connaissez personnellement un comédien/une comédienne).

Avant cela, je tiens à vous dire que la meilleure salle de tous les temps, selon moi, qui cumule tous les avantages, c’est le Palais des Congrès de Paris : vue dégagée, place assise correcte, confort… Enfin, on profite du spectacle ! Oui, c’est une salle moderne, donc plus facile à aménager qu’un petit théâtre parisien tout vieux, mais ça compte quand même beaucoup. Les petits théâtres n’ont qu’à supprimer des rangs et investir dans des sièges. Merdouille.

LE CLASSEMENT

Première Place
L’Européen

Eviter particulièrement les derniers rangs, et tous ceux sur les côtés. Soyez en avance si vous voulez écouter le spectacle avec attention et, donc, en profiter, car le placement est libre (enfer et damnation).

Je crois que là, ça y est, j’ai trouvé la perle rare ! Je ne croyais pas ça possible, mais une fois le siège déplié, il restait environ la longueur de ma main pour placer mes jambes. EST-CE NORMAL ?

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Notez le genou gauche s’immisçant dans l’espace vital du spectateur assis devant (il était parti) et l’invasion de l’espace vital du spectateur de droite par le genou droit. Tout en finesse.

Je me suis donc tenue les genoux pliés contre mon ventre, en mode « petite fille boudeuse », les bottes sur le bord du siège, les cuisses en apnée, les pieds enfourmillés, les fesses coincées… L’enfer.

Deuxième Place
Le Théâtre Antoine

C’est là aussi du très lourd. Cette fois encore, j’étais assise dans un balcon, au dernier rang. A éviter aussi. L’écrasement n’est pas loin. J’ai également cru mourir de chaud. Une nouvelle forme de torture. Rappelez-vous ma souffrance lors des Derniers jours de Stefan Zweig.

Troisième Place
Le Trianon

Il faut croire que les places du fond sont à éviter par tous les moyens, car c’est toujours là que je souffre le martyre. Le Trianon m’a aussi vendu du cauchemar, avec inconfort, place pour culs-de-jatte et fournaise volcanique. Je n’ai donc pas apprécié le concert que je venais écouter. Mission réussie ! Yeah !

Quatrième Place
Bobino

Bobino est à côté des autres une salle confortable (ah oui oui, carrément). Restons neutres toutefois, et précisons, malgré la bonne vue de la scène, que les places de l’orchestre sont destinées à vous broyer les genoux. Apportez des coques protectrices pour le roller, et tout ira comme sur des roulettes !

[Ce classement va probablement s’enrichir. Patience, patience.]