Ca y est, j’ai terminé un autre livre. Ma lecture m’a semblée assez longue, je doute que ce soit bon signe.
À contretemps est un roman assez particulier, baigné de nostalgie. Un jeune étudiant récemment bachelier monte à Paris pour poursuivre ses études de lettres. Il se retrouve colocataire d’un homme mystérieux, absent, flou même. Hugo (le fameux étudiant) rencontre des gens, se crée un petit groupe d’amis, bref, jusque là, rien de spectaculairement original. Mais un jour, son coloc’ lui reproche la présence d’un certain livre chez eux, un livre que le jeune a lu et adoré. Tout part de là. Il s’avère (et on le comprend rapidement, donc je ne dévoile rien) que “l’homme flou” est l’auteur du roman. S’ensuit alors une relation complice entre les deux hommes, l’un écrivain raté et blessé, l’autre étudiant passionné par les lettres.
Tout le roman décrit, développe, travaille, démèle cette relation. Et ça en devient ennuyeux, par moments. J’aurais préféré suivre la vie d’Hugo et ses états d’âme à Paris comme le fait le premier chapitre. En commencant ma lecture, je me suis dit : “Tiens, ça me plaît, ça.” ou “J’ai ressenti la même chose !”. Et puis une fois l’élément déclencheur posé, badabouuum. Ca devenait long à lire. Le problème, c’est que le fameux élément déclencheur se pose au bout de la soixante-septième page (sur 240! Arg.). Vous me direz, c’est normal pour un roman, pour qu’une histoire démarre, etc., mais bon. Ca a tout cassé.
J’en suis un peu désolée parce que l’histoire n’est pas trop mal. Durant les trois derniers chapitres, on assiste au récit de l’histoire de l’écrivain déchu, puis aux états d’âme d’Hugo, obsédé par son coloc’. Parfois, hop, je me réveillais et étais attentive à ce que je lisais, parfois, ça m’ennuyait et je prêtais plutôt attention à mes voisins de transports en commun. Ca en devient problématique, non ?
Je crois que ce bouquin ne restera pas longtemps dans ma mémoire, même si je me suis identifiée au héros au début (et j’avoue que j’aime bien m’identifier aux personnages). Trop mélancolique, trop lent, trop mou. Et moi, j’aime l’action et le suspense (en lecture) !
BLONDEL Jean-Philippe, À contretemps, Editions Robert Laffont, 2009, 240 pages.
En effet, ce bouquin sembl(ait)e intéressant à première vue. J’ai l’impression qu’il est écrit un peu comme celui que je lis actuellement, intéressant au début et puis une fois que l' »intrigue » est levée, ça devient lourd d’avancer dans le récit. Il y a des livres comme ça, qui « stagnent » dans ma bibliothèque : je les ai car le titre, la 4ème de couverture et un ou deux passages lu en vitesse m’ont intéressé mais dès les deux premiers chapitres lus, j’ai abandonné car je n’avançait pas au rythme qui me dit que le livre va me plaire.
A bientôt sur « à vos plumes » 🙂
Merci Diomedea!
C’est le problème des livres « décevants ». C’est un peu frustrant quand même de ne pas les finir, c’est pourquoi j’ai terminé « A contretemps », parce qu’au final, j’l’aimais bien, ce Hugo littéraire. 🙂