Le Seigneur des Anneaux, J.R.R. Tolkien
Pourquoi ces livres ?
Parce qu’ils sont cultes et que je suis une grande fan des films de Peter Jackson ! J’avais déjà lu la trilogie quand j’étais au lycée, mais je n’en avais plus aucun souvenir (j’avoue, j’avais sauté les passages les plus longs, et je n’étais sans doute pas très attentive). Il fallait remédier à cette immense lacune !
De quoi ça parle ?
Découpée en trois volumes, la trilogie du Seigneur des Anneaux raconte une partie de l’histoire de la Terre du Milieu, un monde imaginaire dans lequel évoluent de nombreuses espèces, dont les hommes, les elfes, les nains et les hobbits. Dominée par un seigneur tout puissant appelé Sauron, la Terre du Milieu s’assombrit et la peur et la mort envahissent les terres. Frodon, un simple hobbit sans ambition, se voit chargé par le magicien Gandalf d’une mission sans précédent : rejoindre la région du Mordor de l’autre côté du monde, pour y détruire l’Anneau maléfique, cause de tous les maux.
Mon avis
On pourrait créer un blog entier pour parler de ces romans. Mais cela existe déjà et je ne me sens pas assez experte pour une telle chose ! Je vais donc vous poser là quelques impressions et tenter de vous donner envie de découvrir cette formidable épopée si ce n’est pas encore chose faite.
Nous découvrons donc dans cette trilogie un monde totalement imaginaire et incroyablement riche : imaginez le monde de Harry Potter mille fois plus développé… Tolkien, immensément talentueux, a conçu la chose la plus incroyable pour un auteur : inventer des langues. Il utilise cette matière première pour constituer un monde et des peuples. Le récit est donc assez régulièrement truffé de chansons et de fables, notamment en langue elfique. C’est en partie ce qui rend la lecture longue. Car Le Seigneur des Anneaux est une histoire qui se lit lentement, qui se savoure. On a besoin d’être concentré pour rejoindre la Terre du Milieu. Le style soutenu ralentit aussi la lecture. Mais cela fait du bien ! On se sent érudit, aux côtés d’un professeur émerite, qui déploie sous nos yeux un monde fabuleux.
En dehors de l’expérience de lecture, on ne peut qu’accrocher à la trame principale de l’histoire : celle d’un anneau magique détenu par erreur par un gentil hobbit, qui doit donc s’en débarrasser en traversant le monde et en bravant mille dangers. Une aventure qui permet la rencontre de tous les peuples, de gens bien ou mal intentionnés, de créatures maléfiques complexes, de paysages variés, de constructions resplendissantes…
Je ne sais pas pourquoi j’avais peur des passages de batailles. On ne peut nier qu’elles sont présentes, car c’est bien dans un monde en guerre que l’on pénètre. En revanche, loin de vous l’idée de centaines de pages de combats difficiles à digérer ! Finalement, les batailles ne sont pas si longues que ça. C’est plutôt l’avant et l’après que l’auteur nous détaille. Je crois que ce sont les films qui m’avaient laissé cet apriori, car ils sont assez concentrés sur les batailles.
N’ayez donc crainte ! Vous serez toujours en compagnie de personnages attachants, qui s’expriment avec de jolis mots et révèlent de belles qualités et d’amusants défauts. Aragorn, d’abord rôdeur mystérieux puis descendant royal, est mon personnage chouchou, c’est un héros idéal (l’imaginer avec la tête de Viggo Mortensen a évidemment contribué à ce coup de cœur mais chut).
Lancez-vous dans cette aventure hors du commun, qui sort des sentiers battus et éclaire les influences qu’elle a eu dans le monde artistique ! C’est une trilogie d’une richesse extraordinaire qui mérite d’être lue par tous !