Livres

1 mètre 86, Georges Besset

1-metre-86_georges-bessetPourquoi ce livre ?

Dans le cadre de mon partenariat avec les Editions Baudelaire, j’ai choisi de recevoir ce bouquin bien mystérieux, simplement convaincue par son titre. La grandeur, ça me connaît, je me suis sentie concernée.

De quoi ça parle ?

Gwend Buenavista enquête sur un homme mort, seul et inconnu. Il va donc remonter le passé de l’anonyme pour le découvrir, se révélant à lui-même par la même occasion.

Mon avis

Tout comme pour Le dîner des neuf ou L’éveil au pardon, l’autre roman reçu par les éditions en janvier dernier, je n’ai pas du tout été attirée par la couverture. Sans aucun intérêt et particulièrement fade. Il faudrait peut-être retravailler la forme !

Au-delà de l’apparence, qu’en est-il du contenu ? C’est tristement répétitif mais encore une fois, j’ai été extrêmement déçue par ce roman. Que dis-je ! Pas déçue, agacée ! Au bout de trois pages, j’ai senti que ce livre n’était pas fait pour moi. Une écriture brute de décoffrage, sans respirations, sans ponctuation ou presque, très lourde et oppressante. Le narrateur passe du coq à l’âne et les pages se remplissent de phrases à rallonge (parfois plus d’une page pour une phrase !!)… Etouffant.

Quand à l’histoire, rien d’original ou de surprenant, on devine rapidement le dénouement et cela ne nous touche pas plus que cela. On ignore qui est le narrateur, ce qu’il fait là, pourquoi il s’intéresse à ce mort qu’il a sous les yeux on ne sait comment… Difficile de s’intéresser à son histoire en étant perdus dès le début.

Je reconnais le talent d’écriture de l’auteur, qui maîtrise sans conteste la langue française et s’amuse avec les mots. Mais c’est une écriture si dense qu’elle serait peut-être plus adaptée à la poésie…

Ma lecture était ponctuée de soupirs d’ennui et j’ai malheureusement eu beaucoup de mal à le finir, j’en suis même arrivée à me forcer. J’ai finalement tenu les 184 pages sur plus de 2 semaines et j’étais complètement démoralisée. Dommage.

Merci aux Editions Baudelaire pour l’envoi !

Livres

Le dîner des neuf ou L’éveil au pardon, Jacques Leveau

diner-des-neuf_jacques-leveauPourquoi ce livre ?

Je ne vais pas m’en cacher : j’ai été contactée par les Editions Baudelaire pour commencer un petit partenariat. Elles m’ont plusieurs fois proposé des romans et j’ai choisi celui-ci, d’abord parce que c’était la première proposition (et que la joie de recevoir un roman m’envahissait) mais aussi parce que l’histoire m’intriguait.

De quoi ça parle ?

Anna est une mère de famille blessée : son fils a fait une mauvaise chute et se retrouve paraplégique. On ignore pourtant la cause de cette chute : accident ? Tentative de suicide ou même de meurtre ? Elle soupçonne un membre de sa famille… Pour avoir une réponse, Anna rassemble son mari, ses beaux-frères et belles-sœurs. Cinq couples qui vont devoir révéler tous leurs secrets autour d’un dîner.

Mon avis

L’histoire me plaisait, donc. Cette idée de repas révélateur me faisait penser au grinçant Dîner, d’Herman Koch, que j’avais adoré. Mais quand j’ai reçu le roman, j’ai d’abord été très déçue par la couverture… Bien qu’elle soit fidèle au sujet, elle m’a tout de suite semblée « amateure ». Cette première impression passée, je n’ai pas tardé à commencer ma lecture.

Malheureusement, l’intérieur ne m’a pas convaincue non plus. Je crois que c’est dû au style d’écriture. Car le narrateur omniscient n’a presque pas de place… C’est la plupart du temps les personnages eux-mêmes qui s’expriment et racontent donc leur passé et le contexte de la scène, mais tout ça à la manière d’un narrateur extérieur ! Résultat : des façons de s’exprimer très peu naturelles. Bien que le style soit riche et poétique, on a du mal à rentrer dans l’histoire et surtout, à s’attacher aux personnages. Même Anna, la figure féminine principale, n’a rien de sympathique ou de touchant.

La fin, aussi, m’a assez déçue. Un petit suspense est sans cesse alimenté le long du roman, mais il ne mène à rien. Dommage, j’attendais un ou plusieurs rebondissements et de l’action, enfin.

Une bonne idée de départ, donc, qui aurait peut-être pu mieux s’épanouir avec une construction du récit et un style différents. Tant pis !

Merci aux Editions Baudelaire pour cet envoi ! Sans rancune !