Méto, 2. L’île, Yves Grevet
Rappelez-vous ! J’avais adoré le tome 1 en mars dernier et j’étais pressée d’enchaîner avec la suite. Pourtant, j’ai attendu quelques mois après la sortie poche du tome 2 pour me le procurer et le lire (tout est absolument LOGIQUE).
De quoi ça parle ?
Je préfère ne rien vous dire pour ne pas vous faire de révélation fracassante ruinant toute l’intrigue du tome 1. Pardon. Sachez juste que l’on retrouve Méto et ses amis, toujours prêts à découvrir la vérité à propos de la Maison et de l’île sur laquelle elle se trouve.
Mon avis
Si vous vous lancez dans cette trilogie jeunesse, je vous conseille grandement d’enchaîner les trois tomes. Moi qui me suis mis en tête d’attendre les sorties poche pour compléter ma collection (avouons que les couvertures des bouquins sont assez chouettes), je me suis retrouvée perdue. Attendre 7 mois pour continuer l’histoire fut donc un très mauvais choix, et malheureusement, cela a eu une incidence sur l’appréciation de cette lecture.
Difficile de se remémorer le lieu, le contexte, l’avancement de l’histoire et surtout, ô surtout, les noms des personnages. Mis à part Méto, qui a le nom le plus simple au monde, les autres ont tous des noms à la romaine : Claudius, Marcus, Octavius, Flavius… N’ayant aucune caractéristique physique permettant de les différencier, ils ont pour moi le même visage, les mêmes attitudes. J’ai eu beaucoup de mal à savoir de qui me parlait l’auteur ! Qui plus est, de nombreux nouveaux personnages s’ajoutent à ceux-là dans ce deuxième tome. Cela fut un coup dur pour ma mémoire effilochée.
Malgré cette désorientation constante, j’ai parfois retrouvé quelques bribes de souvenirs du premier tome et surtout, j’ai eu quelques explications. Assez pour me donner envie de lire le dernier tome, qui sortira en 2015.
N’hésitez pas à lire ou relire ma chronique du tome 1 « La Maison », qui sera bien plus convaincante et vous donnera, je l’espère, envie de découvrir cette belle trilogie.
GREVET Yves, Méto, tome 2 « L’île », éditions Pocket Jeunesse, 2014 (initialement publié en 2009), 234 pages