Livres

Le Silmarillion, J.R.R. Tolkien

silmarillion_tolkienPourquoi ce livre ?

Etant une grande admiratrice de la Terre du Milieu inventée par Tolkien, je m’étais promis de lire le fameux Silmarillion un jour. Mon amoureux me l’a offert il y a plus d’un an, mais j’attendais le bon moment pour me lancer.

De quoi ça parle ?

Le Silmarillion est un recueil de plusieurs textes de Tolkien qui raconte la genèse du monde du Seigneur des Anneaux. Composé de cinq parties, il résume la création de l’univers Ëa, les différentes « divinités » (appelés Valar et Maiar), l’apparition des différents peuples (nains, elfes, hommes…) et les guerres qui les ont divisés.

Mon avis

Alleluia ! Ca doit faire un mois que j’ai fini de lire Le Silmarillion, et pourtant, le traumatisme est toujours là… Je suis bien triste de le dire, mais je crois que ce livre entre dans mon top 5 des bouquins les plus chiants de la terre.

Comme je l’ai dit, je suis pourtant réceptive à l’univers de Tolkien. Cette nouvelle mythologie, même si elle me faisait un peu peur, aurait donc pu me charmer. Malheureusement, je l’ai traîné en longueur et je me suis mortellement ennuyée… C’était presque devenu un supplice de m’y replonger et je comptais sans cesse les pages et les chapitres restants.

D’abord, parce que le style n’a pas de charme. On sent que l’auteur a écrit ces textes dans le désordre, tout au long de sa vie. C’est un recueil brouillon qui aurait mérité un gros travail de réécriture pour fluidifier le tout… Mais Tolkien est mort trop tôt pour cela. Toujours est-il que l’ensemble paraît « scientifique » : on croirait lire une frise chronologique détaillée.

Ensuite, parce que les noms propres sont très très TRES nombreux. Ils se ressemblent, s’assemblent parfois… Difficile de ne pas confondre les divinités des elfes, des hommes, ou des éléments naturels, qui sont aussi nommés. Ou encore les frères, les parents, les ancêtres… J’étais régulièrement perdue, même en m’aidant de l’index et des arbres généalogiques présents à la fin de l’ouvrage. Et puisque je déteste ce sentiment en lisant, c’était difficile d’y trouver du plaisir…

Enfin, parce que je n’ai pas trop compris ce que je lisais. Je serais bien incapable de vous raconter un moment du livre ou d’expliquer la genèse de ce monde à quiconque. Je me sens gavée de noms propres mais aucun mythe n’est resté en ma mémoire…

Je suis sans doute un peu trop novice en mythologie pour comprendre ce bouquin, mais j’aurais aimé pouvoir en tirer quelque chose. C’est un recueil très difficile à lire qui demande beaucoup d’attention et une forte curiosité pour cet univers.

Alors pourquoi terminer cette lecture, me diront les plus perspicaces ? Malgré la lourdeur et l’incompréhension du livre, je suis toujours émerveillée par l’imaginaire de Tolkien et par ce monde très complexe qu’il a inventé de toute pièce. C’est un ouvrage que l’on pourrait comparer à la Bible s’il ne s’inscrivait pas dans un monde fantastique. Les héros mythologiques, les dieux, les langages et croyances des peuples de la Terre du Milieu… tout cela constitue un ensemble mûrement réfléchi et vraiment passionnant.

Dommage que l’ensemble soit si froid, plein d’énumérations, si lourd dans le style et dans l’histoire… Si vous souhaitez découvrir Tolkien, je vous conseille à 100 % de commencer par Bilbo le Hobbit, puis de continuer avec Le Seigneur des Anneaux. Une découverte progressive plutôt qu’un recueil assommant, c’est  toujours mieux !

Livres

Le Seigneur des Anneaux, J.R.R. Tolkien

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Pourquoi ces livres ?

Parce qu’ils sont cultes et que je suis une grande fan des films de Peter Jackson ! J’avais déjà lu la trilogie quand j’étais au lycée, mais je n’en avais plus aucun souvenir (j’avoue, j’avais sauté les passages les plus longs, et je n’étais sans doute pas très attentive). Il fallait remédier à cette immense lacune !

De quoi ça parle ?

Découpée en trois volumes, la trilogie du Seigneur des Anneaux raconte une partie de l’histoire de la Terre du Milieu, un monde imaginaire dans lequel évoluent de nombreuses espèces, dont les hommes, les elfes, les nains et les hobbits. Dominée par un seigneur tout puissant appelé Sauron, la Terre du Milieu s’assombrit et la peur et la mort envahissent les terres. Frodon, un simple hobbit sans ambition, se voit chargé par le magicien Gandalf d’une mission sans précédent : rejoindre la région du Mordor de l’autre côté du monde, pour y détruire l’Anneau maléfique, cause de tous les maux.

Mon avis

On pourrait créer un blog entier pour parler de ces romans. Mais cela existe déjà et je ne me sens pas assez experte pour une telle chose ! Je vais donc vous poser là quelques impressions et tenter de vous donner envie de découvrir cette formidable épopée si ce n’est pas encore chose faite.

Nous découvrons donc dans cette trilogie un monde totalement imaginaire et incroyablement riche : imaginez le monde de Harry Potter mille fois plus développé… Tolkien, immensément talentueux, a conçu la chose la plus incroyable pour un auteur : inventer des langues. Il utilise cette matière première pour constituer un monde et des peuples. Le récit est donc assez régulièrement truffé de chansons et de fables, notamment en langue elfique. C’est en partie ce qui rend la lecture longue. Car Le Seigneur des Anneaux est une histoire qui se lit lentement, qui se savoure. On a besoin d’être concentré pour rejoindre la Terre du Milieu. Le style soutenu ralentit aussi la lecture. Mais cela fait du bien ! On se sent érudit, aux côtés d’un professeur émerite, qui déploie sous nos yeux un monde fabuleux.

En dehors de l’expérience de lecture, on ne peut qu’accrocher à la trame principale de l’histoire : celle d’un anneau magique détenu par erreur par un gentil hobbit, qui doit donc s’en débarrasser en traversant le monde et en bravant mille dangers. Une aventure qui permet la rencontre de tous les peuples, de gens bien ou mal intentionnés, de créatures maléfiques complexes, de paysages variés, de constructions resplendissantes…

Je ne sais pas pourquoi j’avais peur des passages de batailles. On ne peut nier qu’elles sont présentes, car c’est bien dans un monde en guerre que l’on pénètre. En revanche, loin de vous l’idée de centaines de pages de combats difficiles à digérer ! Finalement, les batailles ne sont pas si longues que ça. C’est plutôt l’avant et l’après que l’auteur nous détaille. Je crois que ce sont les films qui m’avaient laissé cet apriori, car ils sont assez concentrés sur les batailles.

N’ayez donc crainte ! Vous serez toujours en compagnie de personnages attachants, qui s’expriment avec de jolis mots et révèlent de belles qualités et d’amusants défauts. Aragorn, d’abord rôdeur mystérieux puis descendant royal, est mon personnage chouchou, c’est un héros idéal (l’imaginer avec la tête de Viggo Mortensen a évidemment contribué à ce coup de cœur mais chut).

Lancez-vous dans cette aventure hors du commun, qui sort des sentiers battus et éclaire les influences qu’elle a eu dans le monde artistique ! C’est une trilogie d’une richesse extraordinaire qui mérite d’être lue par tous !