Bilan culturel de juin
Salut à tous ! Nous passons déjà dans la seconde moitié de l’année : ça me paraît fou ! Le mois de juin a été plutôt riche et varié côté culturel.
Visite

La Fondation Louis Vuitton
En début de mois, ma copine Vivi m’a proposé de l’accompagner à une soirée VIP pour découvrir l’Accrochage 3 (la partie 3, quoi) des « Clefs d’une passion », la nouvelle expo de la Fondation Louis Vuitton. Un accrochage d’œuvres autour du pop art et de la musique et du son. Un samedi soir, je me suis donc rendue sur les lieux en sa compagnie. Hophophop, je vous vois venir : non, non, pas de petits fours ou de coupettes de champagne, ou alors à des prix exorbitants. Nous avons directement entamé la visite, avec quelques explications des agents dispersés dans les galeries. Globalement, j’ai trouvé qu’il y avait assez peu d’œuvres mais qu’elles étaient vraiment bien mises en valeur dans l’espace. On n’est pas submergés de choses à voir, c’est finalement assez apaisant. Quant aux œuvres en elles-mêmes… c’est de l’art contemporain, codifié, subtil ou brut de décoffrage. Je n’ai pas forcément « compris » les choix des artistes ou été touchée par leur travail, mais j’ai apprécié l’une des salles, plongée dans la pénombre, dans laquelle se croisent miroirs et vidéos d’un concert classique. Le reflet de l’image dans les miroirs et l’absence de lumière brouillent les pistes et nous ôtent tous nos repères (visuels, sonores et spatiaux). Déconcertant et reposant. Après l’expo, nous avons rejoint l’auditorium, dans lequel était installé un DJ et une piste de rollers à la manière d’une patinoire d’hiver, où dansaient les participants. Original et amusant ! Quant à la Fondation Louis Vuitton, c’est effectivement un très beau bâtiment moderne, parfaitement pensé et lumineux, qui paraît comme une bulle d’air au milieu du Jardin d’Acclimatation. A visiter !
Spectacle
Les Franglaises
Encore un seul spectacle ce mois-ci, mais il était chouette aussi. Vous connaissez sans doute Les Franglaises, qui connaissent un véritable succès sur scène, notamment après avoir remporté le Molière du théâtre musical 2015. Le concept de ce groupe de chanteurs/musiciens/comédiens ? Traduire des tubes anglophones en français et les faire deviner au public. Une fois le titre et l’auteur de la chanson trouvés, le groupe propose une interprétation décalée, mise en scène et en musique ! Je m’attendais à rire un peu plus, mais il faut avouer que j’ai ri aux larmes pour leur traduction de « Hello, Goodbye » des Beatles, parfaitement ridicule et drôle à souhait. Beaucoup de folie sur la scène, du grand n’importe quoi joyeux et chorégraphié ! Une belle soirée en chansons.
Cinéma
Quatre films ! Youhou ! Ca faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé !
D’abord, Mad Max Fury Road de George Miller, avec Tom Hardy et Charlize Theron. Il y a quelques années, j’avais aimé les deux premiers films avec Mel Gibson, je me suis donc laissée tenter par cette mise à jour de l’univers de Mad Max. J’ai moi aussi aimé le travail de l’image et la photographie, ainsi que les effets spéciaux spectaculaires. En revanche, j’ai eu du mal avec cette action non-stop : jamais aucun moment pour se reposer l’esprit et les yeux… Je suis sortie fatiguée ! Ce n’est donc pas le genre de film que je voudrais revoir. Une fois, c’est bien.
Ensuite, je me suis laissée séduire par l’adaptation du roman de Thomas Hardy, Loin de la foule déchaînée, mis en scène par Thomas Vinterberg. Située dans la campagne anglaise du 19e siècle, l’histoire se construit autour de Bathsheba Everdeene, une jeune femme libre et indépendante, qui veut pouvoir vivre sa vie sans être aux crochets d’un homme. Elle va devoir affronter les obligations sociales et de multiples demandes en mariage. Comment résister au berger incarné par Matthias Schoenaerts… ? Argh. Une histoire romantique, avec de splendides images de la nature et des robes virevoltantes, je suis conquise ! Je dois maintenant lire le roman.
Ex-Machina, film de science-fiction d’Alex Garland, fut la découverte ciné suivante. Splendide. Un jeune ingénieur est invité dans la maison de son patron, pour faire partie d’une expérience scientifique : communiquer avec une Intelligence Artificielle supérieure. De très belles images de la Norvège, une maison moderne qui fait rêver, un message philosophique très bien construit, un suspense indéniable, un twist final inattendu… j’ai adoré !
Enfin, j’ai terminé mon mois de juin avec The Profs 2, de Pierre-François Martin-Laval, découvert en avant-première avec la présence du réalisateur. Beaucoup moins bon que le premier opus, qui était selon moi une bonne comédie hilarante. Malheureusement, je n’ai pas rigolé autant que la première fois. C’est ce qu’on appelle « un film du dimanche soir », comme on dit chez moi. Décontractant, sans prise de tête, mais sans grand talent.
Voilà pour ce mois de juin prolifique ! Joyeux été et au mois prochain !