Blabla

The Versatile Blogger Award

versatile_blogger_award_logoIl était temps que j’écrive cet article dédié au Versatile Blogger Award que m’ont remis Dzahell et La Critiquante, deux blogueuses littéraires que je lis régulièrement. Je vous remercie toutes deux d’avoir pensé à moi, c’est une gentille attention. Surtout qu’en ce moment, le blog est beaucoup moins lu, et j’écris moins souvent, ce qui crée un véritable cercle vicieux… Me savoir lue me réconforte donc un peu.

Alors, qu’est-ce que c’est que ce Versatile Blogger Award ? Je dois tout simplement vous révéler 7 petites choses sur moi, avant de nommer d’autres blogs pour qui j’ai de l’affection. C’est parti !

1. Je suis maniaque du rangement. Tout doit être en ordre, bien organisé, évident, logique. Autant vous dire que dans mon studio de 22 m², je passe mon temps à ranger, car chaque petite chose déplacée donne une impression de bazar. Un trait de caractère qui a tendance à énerver les autres, même si au fond, c’est une bonne chose de ranger (non ?) !

2. Je suis attirée par le Québec. C’est ainsi, rien ne l’explique. J’ai donc lu un guide de voyage sur Montréal, m’imaginant déambuler dans les rues à la recherche d’un restaurant ou d’un hôtel. J’écoute Les Cowboys Fringants mais aussi Lynda Lemay et son accent si charmant. J’adore la série québécoise Catherine. J’aime très fort les bandes-dessinées de Michel Rabagliati.

3. Je suis une grande chose. Grande du genre 1m78 de haut (je tiens à mes 2 centimètres en dessous de 1,80 m.). Certes, avoir de la hauteur est parfois pratique, notamment dans les concerts. Mais pitié, n’enviez pas les grands, car ils ont beaucoup de problèmes : les places dans les transports sont toujours trop petites (genoux en miettes) ; les salles de spectacle (surtout les parisiennes) donnent envie de mourir ; les pantalons pour grandes jambes et les manteaux pour grands bras n’existent presque pas ; les chaussures pour grands pieds sont horriblement chères…

4. J’ai une orchidée âgée de 5 ans qui n’a fleurit qu’une fois dans sa vie. Il ne s’agit en fait que d’un amas de feuilles vertes, qui meurent et repoussent à l’infini, sans jamais révéler de jolies fleurs fragiles. Je suis tombée sur LA plante gréviste, quoi !

5. Je joue de la guitare. J’ai une formation classique à l’origine, suivie dans une école de musique pendant 6 ans. Puis j’ai dévié vers la chanson, en reprenant des titres connus ou en en écrivant moi-même. Attention, je ne suis pas une compositrice, mon truc à moi, ce sont les mots. Niveau accords, je ne recherche donc pas la difficulté.

6. Si je devais retenir UN livre qui m’a vraiment surprise, effrayée et marquée à vie, ce serait “La nuit du chasseur” de Davis Grubb. Royal.

7. Je suis une fille de l’océan et vivre à Paris fut une véritable épreuve pour moi (et l’est encore parfois aujourd’hui). C’est pour mes études et pour ma vie de couple que je me suis pointée à la capitale, mais mon cœur reste bel et bien rochelais. Qu’on ne m’appelle pas Parisienne !

Maintenant que vous savez cela sur moi, je propose aux blogueuses suivantes de raconter un peu leur vie :

– Aniouchka, Le Petit Monde d’Aniouchka
– Laura, Ca sera comment, dis ?
– Kimysmile, By Kimysmile
– Iluze, Chez Iluze
– Margaud, Les Histoires de Margaud
– Madimado, Madimado’s Blog
– LiliGalipette, Des galipettes entre les lignes
– Miss Alfie, Miss Alfie Croqueuse de Livres
– Alison, La Fabrique Eclectique
– Nelly, Pincée de Fantaisie
– Alice, Plus un zeste !
– Grigrigredin, C’est tout vu, tout lu ?
– Mylou, I Faut lire !
– Estelle, Lire, relire, ne pas lire…
– Mélanie, Lis-moi si tu veux !

Je lis bien d’autres blogs encore, mais le Versatile Blogger Award a déjà beaucoup été distribué. Merci à vous tous !

Livres

La page blanche, Pénélope Bagieu et Boulet


boulet-bagieu-page-blanchePourquoi ce livre ?

J’ai reçu cette jolie BD en cadeau d’anniversaire, tout simplement.

De quoi ça parle ?

La première page présente une jeune fille, assise sur un banc parisien, le regard perdu et les cheveux au vent. Que fait-elle ici ? Depuis quand est-elle là ? On ne le sait pas, elle non plus. C’est le point de départ de sa quête d’identité.

Mon avis

Le livre lui-même est joli. Matelassé, coloré, doux… J’ai tout de suite eu envie de l’ouvrir et de feuilleter les premières pages. Au fil de la lecture, on découvre, en même temps que l’héroïne, son histoire et son identité. Elle suit un parcours du combattant pour savoir où elle vit, quel est son métier, qui sont ses proches et surtout, ce qu’elle faisait là, sur ce banc. C’est de manière amusante et touchante qu’elle pénètre, méfiante, dans son appartement. On s’identifie très bien à elle et ça en devient drôle ! Elle redécouvre ses goûts, ses vêtements, ses habitudes… Et constate amèrement qu’elle n’a pas vraiment de personnalité, de passion, de goûts affirmés. Sa perte totale de mémoire, paradoxalement révélatrice, lui permettra d’aller de l’avant.

Les dessins de Bagieu, plutôt simples, permettent une lecture fluide. Les traits sont arrondis, les couleurs pastel, on retrouve bien sûr la patte de la dessinatrice blogueuse. Ils ont une place importante dans le récit : les pages sont en effet souvent dépourvues de texte. Une lecture d’images, donc, qui détend et apaise.

Cette jolie bande-dessinée, légère et intelligente, pose plusieurs questions sur l’identité : finalement, qui sommes-nous vraiment ? Avons-nous de réelles passions ou sont-elles créées par la mode ? Qu’est-ce qui nous identifie ? Notre dernier achat, nos amis, nos lectures ? On ne peut s’empêcher de se mettre à la place de l’héroïne. Des questions que se posent le lecteur et qui prouvent bien que le défi a été relevé avec brio.

BAGIEU Pénélope et BOULET, La page blanche, Editions Delcourt, 2012, 201 pages